Pour faire taire les rumeurs mais aussi pour tenter d'atténuer les critiques qui commencent à gronder, les services de Nétanyahou avaient tout d'abord publié un vague communiqué justifiant cette absence d'une dizaine d'heures par une visite dans une installation ultra-secrète du Mossad, les services de renseignement israéliens.
Jeudi, le Premier ministre a observé le plus grand mutisme alors que des informations commençaient à émerger selon lesquelles il se serait rendu à Moscou à bord d'un avion privé pour des discussions sur l'Iran décidées dans l'urgence.
Selon ces diverses informations, Nétanyahou était à Moscou soit pour presser les Russes à arrêter la vente d'armes à l'Iran soit pour informer le Kremlin de l'imminence d'une frappe israélienne sur des installations nucléaires iraniennes ou encore de l'"Arctic Sea", ce cargo à équipage russe et battant pavillon maltais qui n'avait pas donné signe de vie pendant deux semaines avant d'être retrouvé le 14 août au large de l'archipel du Cap Vert, dans l'océan Atlantique. Le navire s'était volatilisé alors qu'il transitait par la Manche le 28 juillet, quatre jours après avoir signalé une étrange attaque au large de l'île suédoise d'Oland.
Les versions divergentes des services du Premier ministre pour expliquer son absence puis le silence entourant cette absence a mis les médias israéliens en émoi qui n'hésitent pas à traiter Nétanyahou de menteur et de décrire son cabinet comme une scène anarchique faite de rivalités et de débandade.
"Anarchie, guerre de positions et mensonges", pouvait-on lire en "une" du quotidien "Haaretz".
'Regardez ce qui arrive au Premier ministre en route pour la Russie: sa crédibilité, qui n'avait jamais été aussi haute, a pris un sacré coup", écrit de son côté le quotidien "Maariv".
Dans un pays obsédé par sa sécurité, les médias respectent largement le principe de la chappe de plomb et de la censure militaire sur les sujets ultrasensibles ayant trait à la sécurité nationale mais s'insurgent dès qu'il s'agit de prêter leur concours à la diffusion d'une fausse information.
L'affaire a éclaté lundi quand des journalistes ont cherché à savoir où se trouvait Benyamin Nétanyahou. Son agenda avait été purgé et aucune apparition publique n'était prévue pour lui pour la dernière partie de la journée et même son conseiller média, Nir Hefetz, avait fini par reconnaître qu'il ignorait où se trouvait le Premier ministre.
Tard dans la soirée, les services de Nétanyahou publiaient un communiqué laconique de son attaché militaire précisant simplement qu'il était en visite "dans un centre de sécurité du pays".
Cela n'a suffi et les rumeurs ont gonflé autour d'un voyage ultra-secret à l'étranger. A commencer par le quotidien palestinien "Al-Manar" et plusieurs sites arabes qui faisaient état d'une visite dans un pays arabe non identifié qui n'aurait pas de relation diplomatique avec l'Etat hébreu.
Mais mercredi, "Yediot Ahronot", le plus grand quotidien israélien, affirmait que Nétantyahou s'était secrètement rendu à Moscou pour discuter de la possible vente de missiles russes anti-aériens S-300 à l'Iran. D'autres médias ont pris le relais de cette information précisant même que Nétanyahou avait effectué ce voyage de 15 heures à bord d'un avion privé.
Selon plusieurs médias, Nétanyahou était accompagné de son conseiller militaire, le général Meir Kalifi et du conseiller pour la sécurité nationale Uzi Arad, un ancien stratège du Mossad.
Alors qu'à Moscou, les responsables russes restaient silencieux, le quotidien russe "Kommersant", citant "une source haut placée au Kremlin", a confirmé cette visite jeudi, soulignant le caractère d'urgence de cette visite "comme si Israël voulait informer la Russie de son intention d'attaquer l'Iran".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Jeudi, le Premier ministre a observé le plus grand mutisme alors que des informations commençaient à émerger selon lesquelles il se serait rendu à Moscou à bord d'un avion privé pour des discussions sur l'Iran décidées dans l'urgence.
Selon ces diverses informations, Nétanyahou était à Moscou soit pour presser les Russes à arrêter la vente d'armes à l'Iran soit pour informer le Kremlin de l'imminence d'une frappe israélienne sur des installations nucléaires iraniennes ou encore de l'"Arctic Sea", ce cargo à équipage russe et battant pavillon maltais qui n'avait pas donné signe de vie pendant deux semaines avant d'être retrouvé le 14 août au large de l'archipel du Cap Vert, dans l'océan Atlantique. Le navire s'était volatilisé alors qu'il transitait par la Manche le 28 juillet, quatre jours après avoir signalé une étrange attaque au large de l'île suédoise d'Oland.
Les versions divergentes des services du Premier ministre pour expliquer son absence puis le silence entourant cette absence a mis les médias israéliens en émoi qui n'hésitent pas à traiter Nétanyahou de menteur et de décrire son cabinet comme une scène anarchique faite de rivalités et de débandade.
"Anarchie, guerre de positions et mensonges", pouvait-on lire en "une" du quotidien "Haaretz".
'Regardez ce qui arrive au Premier ministre en route pour la Russie: sa crédibilité, qui n'avait jamais été aussi haute, a pris un sacré coup", écrit de son côté le quotidien "Maariv".
Dans un pays obsédé par sa sécurité, les médias respectent largement le principe de la chappe de plomb et de la censure militaire sur les sujets ultrasensibles ayant trait à la sécurité nationale mais s'insurgent dès qu'il s'agit de prêter leur concours à la diffusion d'une fausse information.
L'affaire a éclaté lundi quand des journalistes ont cherché à savoir où se trouvait Benyamin Nétanyahou. Son agenda avait été purgé et aucune apparition publique n'était prévue pour lui pour la dernière partie de la journée et même son conseiller média, Nir Hefetz, avait fini par reconnaître qu'il ignorait où se trouvait le Premier ministre.
Tard dans la soirée, les services de Nétanyahou publiaient un communiqué laconique de son attaché militaire précisant simplement qu'il était en visite "dans un centre de sécurité du pays".
Cela n'a suffi et les rumeurs ont gonflé autour d'un voyage ultra-secret à l'étranger. A commencer par le quotidien palestinien "Al-Manar" et plusieurs sites arabes qui faisaient état d'une visite dans un pays arabe non identifié qui n'aurait pas de relation diplomatique avec l'Etat hébreu.
Mais mercredi, "Yediot Ahronot", le plus grand quotidien israélien, affirmait que Nétantyahou s'était secrètement rendu à Moscou pour discuter de la possible vente de missiles russes anti-aériens S-300 à l'Iran. D'autres médias ont pris le relais de cette information précisant même que Nétanyahou avait effectué ce voyage de 15 heures à bord d'un avion privé.
Selon plusieurs médias, Nétanyahou était accompagné de son conseiller militaire, le général Meir Kalifi et du conseiller pour la sécurité nationale Uzi Arad, un ancien stratège du Mossad.
Alors qu'à Moscou, les responsables russes restaient silencieux, le quotidien russe "Kommersant", citant "une source haut placée au Kremlin", a confirmé cette visite jeudi, soulignant le caractère d'urgence de cette visite "comme si Israël voulait informer la Russie de son intention d'attaquer l'Iran".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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