Roms: l'Elysée déplore vivement les propos de Viviane Reding
Tensions entre Paris et Bruxelles. Au lendemain des déclarations de Viviane Reding sur les expulsions de Roms, le gouvernement français a riposté mercredi: l'Elysée a jugé ses propos "pas acceptables", alors que le ministre de l'Immigration Eric Besson a estimé que la commissaire européenne à la Justice avait "dérapé". Le Premier ministre François Fillon devait se rendre mercredi soir à Bruxelles pour "défendre la position de la France" sur les Roms devant des chefs de gouvernement, de partis et des eurodéputés du Parti populaire européen (PPE, droite), a-t-on appris auprès de Matignon. Les propos de Viviane Reding ne sont "pas acceptables", a jugé mercredi une source à l'Elysée, tout en souhaitant ne pas "se laisser embarquer dans une polémique stérile". "Pourquoi cette prise de parole inhabituelle et dans des termes que nous n'acceptons pas, parce qu'il y a eu, parlons franchement, cette circulaire du 5 août", s'est interrogée cette source, rappelant que ce document, ciblant explicitement les Roms, a été remplacé par la circulaire du 13 septembre signée par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. "Il ne s'agit pas de polémiquer ni avec la commission, ni avec le Parlement (européen, NDLR), cependant certains propos ne sont tout simplement pas acceptables", a ajouté l'Elysée. Interrogé à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a lui aussi jugé ces propos "inacceptables". Les expulsions de Roms par la France sont une "honte", a estimé mardi à Bruxelles Viviane Reding, qui s'est dit "consternée" et "convaincue" qu'une procédure sera engagée contre la France pour infraction à la législation européenne. La porte-parole de la Commission Pia Ahrenkilde a fait savoir mercredi que la commissaire s'était exprimée au nom de l'exécutif européen. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a pour sa part affirmé que Viviane Reding s'était exprimée avec son "soutien personnel". "La vice-présidente Reding a exprimé hier sa position après des consultations avec moi et avec mon plein soutien", a-t-il déclaré mercredi. M. Barroso a toutefois estimé que "les expressions employées dans le feu de l'action ont pu conduire à des malentendus". "La vice-présidente ne voulait pas établir un parallèle entre ce qui s'est passé pendant la Deuxième Guerre mondiale et le présent", a-t-il souligné. En ce qui concerne le conseil européen prévu ce jeudi à Bruxelles, la source élyséenne a précisé que le sujet n'était "pas à l'ordre du jour". "Il y a une volonté de traiter les choses au fond plutôt que de se laisser embarquer dans une polémique stérile". Viviane Reding "dérape", a pour sa part asséné sur Europe-1 le ministre de l'Immigration Eric Besson, estimant qu'"elle utilise une expression à la fois choquante, anachronique et qui procède d'amalgames". Il a affirmé que "la France respecte le droit communautaire". Un avis que ne partage pas le co-président du groupe Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit: la politique française d'expulsion des Roms "est une honte et c'est contre la loi européenne", a-t-il affirmé sur RTL. "La France est entre de mauvaises mains", a renchéri l'élu européen, dénonçant un "gouvernement de funambule". "Il va y avoir des Roms qui vont porter plainte et tout cela va en finir à la Cour de Justice européenne", a-t-il poursuivi, estimant que la Commission "a les éléments aujourd'hui pour condamner la France".(AP)
Russie et Norvège signent un accord frontalier dans l'Arctique
Après quatre décennies de négociations, Russie et Norvège ont signé mercredi un traité frontalier dans l'Arctique appelé à ouvrir la voie à la prospection pétrolière et gazière. La cérémonie de signature a eu lieu en présence du président Dmitri Medvedev et du Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, à Mourmansk, port de la mer de Barents proche de la frontière norvégienne, au nord du cercle polaire arctique. Le territoire disputé couvrait 175.000 km2, soit la moitié de l'Allemagne environ.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
Tensions entre Paris et Bruxelles. Au lendemain des déclarations de Viviane Reding sur les expulsions de Roms, le gouvernement français a riposté mercredi: l'Elysée a jugé ses propos "pas acceptables", alors que le ministre de l'Immigration Eric Besson a estimé que la commissaire européenne à la Justice avait "dérapé". Le Premier ministre François Fillon devait se rendre mercredi soir à Bruxelles pour "défendre la position de la France" sur les Roms devant des chefs de gouvernement, de partis et des eurodéputés du Parti populaire européen (PPE, droite), a-t-on appris auprès de Matignon. Les propos de Viviane Reding ne sont "pas acceptables", a jugé mercredi une source à l'Elysée, tout en souhaitant ne pas "se laisser embarquer dans une polémique stérile". "Pourquoi cette prise de parole inhabituelle et dans des termes que nous n'acceptons pas, parce qu'il y a eu, parlons franchement, cette circulaire du 5 août", s'est interrogée cette source, rappelant que ce document, ciblant explicitement les Roms, a été remplacé par la circulaire du 13 septembre signée par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. "Il ne s'agit pas de polémiquer ni avec la commission, ni avec le Parlement (européen, NDLR), cependant certains propos ne sont tout simplement pas acceptables", a ajouté l'Elysée. Interrogé à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a lui aussi jugé ces propos "inacceptables". Les expulsions de Roms par la France sont une "honte", a estimé mardi à Bruxelles Viviane Reding, qui s'est dit "consternée" et "convaincue" qu'une procédure sera engagée contre la France pour infraction à la législation européenne. La porte-parole de la Commission Pia Ahrenkilde a fait savoir mercredi que la commissaire s'était exprimée au nom de l'exécutif européen. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a pour sa part affirmé que Viviane Reding s'était exprimée avec son "soutien personnel". "La vice-présidente Reding a exprimé hier sa position après des consultations avec moi et avec mon plein soutien", a-t-il déclaré mercredi. M. Barroso a toutefois estimé que "les expressions employées dans le feu de l'action ont pu conduire à des malentendus". "La vice-présidente ne voulait pas établir un parallèle entre ce qui s'est passé pendant la Deuxième Guerre mondiale et le présent", a-t-il souligné. En ce qui concerne le conseil européen prévu ce jeudi à Bruxelles, la source élyséenne a précisé que le sujet n'était "pas à l'ordre du jour". "Il y a une volonté de traiter les choses au fond plutôt que de se laisser embarquer dans une polémique stérile". Viviane Reding "dérape", a pour sa part asséné sur Europe-1 le ministre de l'Immigration Eric Besson, estimant qu'"elle utilise une expression à la fois choquante, anachronique et qui procède d'amalgames". Il a affirmé que "la France respecte le droit communautaire". Un avis que ne partage pas le co-président du groupe Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit: la politique française d'expulsion des Roms "est une honte et c'est contre la loi européenne", a-t-il affirmé sur RTL. "La France est entre de mauvaises mains", a renchéri l'élu européen, dénonçant un "gouvernement de funambule". "Il va y avoir des Roms qui vont porter plainte et tout cela va en finir à la Cour de Justice européenne", a-t-il poursuivi, estimant que la Commission "a les éléments aujourd'hui pour condamner la France".(AP)
Russie et Norvège signent un accord frontalier dans l'Arctique
Après quatre décennies de négociations, Russie et Norvège ont signé mercredi un traité frontalier dans l'Arctique appelé à ouvrir la voie à la prospection pétrolière et gazière. La cérémonie de signature a eu lieu en présence du président Dmitri Medvedev et du Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, à Mourmansk, port de la mer de Barents proche de la frontière norvégienne, au nord du cercle polaire arctique. Le territoire disputé couvrait 175.000 km2, soit la moitié de l'Allemagne environ.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
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