Le verdict sera rendu mardi par la cour d'assises spéciale de Paris, uniquement composée de magistrats professionnels. Rachid Ramda, 39 ans, est soupçonné d'avoir financé depuis Londres les attentats qui avaient fait dix morts et des dizaines de blessés.
Extradé du Royaume-Uni vers la France en 2005 après dix ans de procédure, l'accusé, qui nie les faits, avait été condamné en première instance en 2007 à la même peine de perpétuité avec 22 ans de sûreté, la plus élevée prévue par la loi.
Rachid Ramda est poursuivi pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" concernant les attaques des stations du RER Saint-Michel (huit morts et 150 blessés), du métro Maison Blanche (18 blessés le 6 octobre 1995) et du RER Musée d'Orsay (26 blessés le 17 octobre 1995).
Il s'est déjà vu infliger par ailleurs une peine de dix ans de prison pour association de malfaiteurs.
Les sept attentats ou tentatives, commis entre juillet et octobre 1995 avec des bouteilles de gaz remplies de clous, visaient à punir le soutien de Paris au pouvoir algérien.
Rachid Ramda, présenté comme l'envoyé de "l'émir" du GIA à l'époque, Djamel Zitouni, animait à Londres le bulletin Al Ansar, organe officieux du GIA.
L'accusation s'appuie sur des documents saisis chez lui, dont des ordres écrits du GIA et le texte d'un ultimatum envoyé le 27 août 1995 au président Jacques Chirac par le GIA.
Ses empreintes digitales figurent sur un bordereau de virement Western Union envoyé à Boualem Bensaïd, condamné à perpétuité pour ces mêmes attentats.
Source: Reuters via Yahoo News
Extradé du Royaume-Uni vers la France en 2005 après dix ans de procédure, l'accusé, qui nie les faits, avait été condamné en première instance en 2007 à la même peine de perpétuité avec 22 ans de sûreté, la plus élevée prévue par la loi.
Rachid Ramda est poursuivi pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" concernant les attaques des stations du RER Saint-Michel (huit morts et 150 blessés), du métro Maison Blanche (18 blessés le 6 octobre 1995) et du RER Musée d'Orsay (26 blessés le 17 octobre 1995).
Il s'est déjà vu infliger par ailleurs une peine de dix ans de prison pour association de malfaiteurs.
Les sept attentats ou tentatives, commis entre juillet et octobre 1995 avec des bouteilles de gaz remplies de clous, visaient à punir le soutien de Paris au pouvoir algérien.
Rachid Ramda, présenté comme l'envoyé de "l'émir" du GIA à l'époque, Djamel Zitouni, animait à Londres le bulletin Al Ansar, organe officieux du GIA.
L'accusation s'appuie sur des documents saisis chez lui, dont des ordres écrits du GIA et le texte d'un ultimatum envoyé le 27 août 1995 au président Jacques Chirac par le GIA.
Ses empreintes digitales figurent sur un bordereau de virement Western Union envoyé à Boualem Bensaïd, condamné à perpétuité pour ces mêmes attentats.
Source: Reuters via Yahoo News
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