Progrès économique recul des droits en Afrique
De nombreux Africains bénéficient aujourd'hui d'un meilleur accès au développement économique mais cela se fait souvent au détriment du respect des droits politiques fondamentaux, selon l'indice de gouvernance que publie lundi la Fondation Ibrahim. Cette fondation, dont le but est de soutenir la bonne gouvernance sur le continent, est censée décerner chaque année un prix à un ancien chef d'Etat ou de gouvernement africain, mais cela n'a pas été le cas ces deux dernières années.Elle s'inquiète aujourd'hui du risque de voir les avancées économiques accompagnées d'une dégradation dans le domaine des droits civiques."Nous avons constaté (...) à travers le monde qu'un décalage entre gouvernance politique et gestion économique n'est pas viable à long terme", a déclaré Salim Ahmed Salim, membre du conseil d'administration de la fondation.L'indice 2010 est basé sur 88 indicateurs et n'évolue guère par rapport à celui de l'an dernier, avec des progrès dans les domaines économiques et sanitaires mais un recul pour ce qui est des droits politiques, de la sécurité personnelle et de la justice.L'île Maurice, les Seychelles, le Botswana, le Cap-Vert et l'Afrique du Sud arrivent en tête de ce palmarès, comme en 2009, et la Somalie, le Tchad, la République démocratique du Congo, le Zimbabwe, l'Erythrée et le Soudan sont encore en queue de classement.L'Angola, le Liberia et le Togo ont globalement fait des progrès dans la plupart des secteurs mais l'Erythrée et Madagascar sont en recul. Les détails de l'indice sont publiés sur le site internet de la fondation, www.moibrahimfoundation.org.Les indicateurs retenus couvrent une grande variété de domaines comme la criminalité, la corruption, les droits syndicaux, l'éducation des filles, l'inflation et la mortalité infantile.(Reuters)
Mandat d'arrêt contre 33 personnes en Syrie
La justice syrienne a émis des mandats d'arrêt contre trente-trois personnalités libanaises, arabes et étrangères après une plainte d'un ex-général libanais contre de 'faux témoins' dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, a indiqué lundi son avocat.Parmi ces personnalités figurent des proches de Saad Hariri, actuel premier ministre libanais et fils de Rafic Hariri, accusés par l'ex-général Jamil Sayyed d'avoir 'fabriqué' des preuves à partir de faux témoignages dans l'enquête sur l'assassinat survenu le 14 mars 2005 à Beyrouth.UNE 'MESURE HOSTILE' POUR CERTAINS.Ces mandats sont 'une mesure hostile équivalant à une véritable déclaration de guerre', écrit lundi le quotidien francophone libanais L'Orient Le Jour.'La seule personne visée, c'est le locataire du Sérail', estime le quotidien proche du Hezbollah chiite, Al-Akhbar, en référence à Saad Hariri. Mais l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, a nié toute motivation politique derrière ces mandats. 'Il s'agit d'une affaire purement judiciaire. La question n'est pas liée à la relation entre le premier ministre Hariri et la Syrie'.M. Sayyed, directeur de la sûreté générale au Liban du temps de la tutelle syrienne, est l'un des quatre généraux détenus sans charge de 2005 à 2009 dans le cadre de cette enquête. Après sa libération, il a intenté un procès à Damas contre des personnalités 'impliquées dans les faux témoignages'. Il avait alors argué que cinq Syriens en faisaient partie et que la justice libanaise et le Tribunal spécial pour le Liban chargé d'enquêter sur l'assassinat, avaient dit ne pas être habilités à se pencher sur l'affaire.L'EX-CHARGÉ D'ENQUÊTE À L'ONU PARMI LES PERSONNALITÉS VISÉES.'Le premier juge d'instruction (à Damas) a émis des mandats d'arrêt contre des personnalités libanaises, arabes et étrangères', a déclaré Me Fassih Achi, l'avocat à Damas de M. Sayyed.(Le Monde)
Source : Yahoo Actualités
De nombreux Africains bénéficient aujourd'hui d'un meilleur accès au développement économique mais cela se fait souvent au détriment du respect des droits politiques fondamentaux, selon l'indice de gouvernance que publie lundi la Fondation Ibrahim. Cette fondation, dont le but est de soutenir la bonne gouvernance sur le continent, est censée décerner chaque année un prix à un ancien chef d'Etat ou de gouvernement africain, mais cela n'a pas été le cas ces deux dernières années.Elle s'inquiète aujourd'hui du risque de voir les avancées économiques accompagnées d'une dégradation dans le domaine des droits civiques."Nous avons constaté (...) à travers le monde qu'un décalage entre gouvernance politique et gestion économique n'est pas viable à long terme", a déclaré Salim Ahmed Salim, membre du conseil d'administration de la fondation.L'indice 2010 est basé sur 88 indicateurs et n'évolue guère par rapport à celui de l'an dernier, avec des progrès dans les domaines économiques et sanitaires mais un recul pour ce qui est des droits politiques, de la sécurité personnelle et de la justice.L'île Maurice, les Seychelles, le Botswana, le Cap-Vert et l'Afrique du Sud arrivent en tête de ce palmarès, comme en 2009, et la Somalie, le Tchad, la République démocratique du Congo, le Zimbabwe, l'Erythrée et le Soudan sont encore en queue de classement.L'Angola, le Liberia et le Togo ont globalement fait des progrès dans la plupart des secteurs mais l'Erythrée et Madagascar sont en recul. Les détails de l'indice sont publiés sur le site internet de la fondation, www.moibrahimfoundation.org.Les indicateurs retenus couvrent une grande variété de domaines comme la criminalité, la corruption, les droits syndicaux, l'éducation des filles, l'inflation et la mortalité infantile.(Reuters)
Mandat d'arrêt contre 33 personnes en Syrie
La justice syrienne a émis des mandats d'arrêt contre trente-trois personnalités libanaises, arabes et étrangères après une plainte d'un ex-général libanais contre de 'faux témoins' dans l'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, a indiqué lundi son avocat.Parmi ces personnalités figurent des proches de Saad Hariri, actuel premier ministre libanais et fils de Rafic Hariri, accusés par l'ex-général Jamil Sayyed d'avoir 'fabriqué' des preuves à partir de faux témoignages dans l'enquête sur l'assassinat survenu le 14 mars 2005 à Beyrouth.UNE 'MESURE HOSTILE' POUR CERTAINS.Ces mandats sont 'une mesure hostile équivalant à une véritable déclaration de guerre', écrit lundi le quotidien francophone libanais L'Orient Le Jour.'La seule personne visée, c'est le locataire du Sérail', estime le quotidien proche du Hezbollah chiite, Al-Akhbar, en référence à Saad Hariri. Mais l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, a nié toute motivation politique derrière ces mandats. 'Il s'agit d'une affaire purement judiciaire. La question n'est pas liée à la relation entre le premier ministre Hariri et la Syrie'.M. Sayyed, directeur de la sûreté générale au Liban du temps de la tutelle syrienne, est l'un des quatre généraux détenus sans charge de 2005 à 2009 dans le cadre de cette enquête. Après sa libération, il a intenté un procès à Damas contre des personnalités 'impliquées dans les faux témoignages'. Il avait alors argué que cinq Syriens en faisaient partie et que la justice libanaise et le Tribunal spécial pour le Liban chargé d'enquêter sur l'assassinat, avaient dit ne pas être habilités à se pencher sur l'affaire.L'EX-CHARGÉ D'ENQUÊTE À L'ONU PARMI LES PERSONNALITÉS VISÉES.'Le premier juge d'instruction (à Damas) a émis des mandats d'arrêt contre des personnalités libanaises, arabes et étrangères', a déclaré Me Fassih Achi, l'avocat à Damas de M. Sayyed.(Le Monde)
Source : Yahoo Actualités
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