Ces discussions, au niveau de hauts fonctionnaires, ne seront pas organisées à Berlin, a simplement précisé le porte-parole du ministère, Jens Plötner, sans dire ni où ni quand elles se tiendront.
Le ministère français des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que la rencontre aurait lieu mercredi à Francfort. Le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier a précisé que cette réunion aiderait à préparer des discussions à haut niveau sur le nucléaire iranien en marge de l'assemblée générale de l'Onu en septembre à New York.
L'Agence internationale de l'énergie atomique notait vendredi dans son dernier rapport que l'Iran avait légèrement réduit l'expansion de son programme et accédé à certaines demandes de surveillance de l'AIEA.
Ce document servira de base à la réunion des six puissances qui dialoguent avec l'Iran sur ce dossier.
Les Occidentaux soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce dont l'Iran s'est toujours défendu, affirmant avoir pour seul objectif la production d'électricité.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont jugé vendredi, au vu du rapport de l'AIEA, que la République islamique ne coopérait toujours pas pleinement avec l'agence onusienne.
Ces deux pays, ainsi que la France et l'Allemagne, tenteront de convaincre la Chine et la Russie d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran, mais les conclusions mitigées de l'AIEA pourraient miner leurs efforts.
Les Occidentaux réclament la suspension des activités d'enrichissement de l'uranium et le président américain Barack Obama a donné jusqu'en septembre à Téhéran pour ouvrir des négociations directes sur cette question.
A l'issue d'une rencontre à Berlin avec Nicolas Sarkozy, Angela Merkel a déclaré que Téhéran devait prendre très au sérieux l'ultimatum fixé pour d'éventuelles sanctions aggravées.
"L'Iran devrait prendre conscience que nous prenons cela (l'ultimatum) très au sérieux. Nous avons décidé que nous discuterions de nouvelles sanctions en septembre s'il n'y a aucune déclaration claire de la part de l'Iran", a dit la chancelière allemande lors d'une conférence de presse.
"Il faut que courant septembre, des initiatives soient prises tenant compte de la volonté ou non de l'Iran de coopérer," a déclaré de son côté le président français en soulignant l'identité de vues entre Berlin et Paris sur ce sujet.
"Un certain nombre de dignitaires du régime iranien ont dénoncé, et avec quel courage, les tortures qui ont été imposées à des opposants. Moi je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels", a-t-il ajouté.
"Moi, je crois à l'efficacité des sanctions. Je crois qu'entre l'immobilisme et la confrontation brutale il y a un autre chemin à faire comprendre", a dit encore Nicolas Sarkozy.
interrogé sur le type de sanctions possibles, il a répondu: "Il y a beaucoup de possibilités, beaucoup plus qu'on ne le croit mais à une seule condition ; c'est que ça soit l'ensemble de la communauté internationale qui soit convaincue de la nécessité des sanctions".
"Voilà le problème. Il est là le problème, pas dans la nature des sanctions - nous savons très bien où il faut appuyer, mais dans l'unanimité et la solidarité de la communauté internationale. C'est sur cet axe que Mme Merkel et moi nous allons travailler", a souligné le chef de l'Etat.
Source: Reuters via Yahoo News
Le ministère français des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que la rencontre aurait lieu mercredi à Francfort. Le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier a précisé que cette réunion aiderait à préparer des discussions à haut niveau sur le nucléaire iranien en marge de l'assemblée générale de l'Onu en septembre à New York.
L'Agence internationale de l'énergie atomique notait vendredi dans son dernier rapport que l'Iran avait légèrement réduit l'expansion de son programme et accédé à certaines demandes de surveillance de l'AIEA.
Ce document servira de base à la réunion des six puissances qui dialoguent avec l'Iran sur ce dossier.
Les Occidentaux soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce dont l'Iran s'est toujours défendu, affirmant avoir pour seul objectif la production d'électricité.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont jugé vendredi, au vu du rapport de l'AIEA, que la République islamique ne coopérait toujours pas pleinement avec l'agence onusienne.
Ces deux pays, ainsi que la France et l'Allemagne, tenteront de convaincre la Chine et la Russie d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran, mais les conclusions mitigées de l'AIEA pourraient miner leurs efforts.
Les Occidentaux réclament la suspension des activités d'enrichissement de l'uranium et le président américain Barack Obama a donné jusqu'en septembre à Téhéran pour ouvrir des négociations directes sur cette question.
A l'issue d'une rencontre à Berlin avec Nicolas Sarkozy, Angela Merkel a déclaré que Téhéran devait prendre très au sérieux l'ultimatum fixé pour d'éventuelles sanctions aggravées.
"L'Iran devrait prendre conscience que nous prenons cela (l'ultimatum) très au sérieux. Nous avons décidé que nous discuterions de nouvelles sanctions en septembre s'il n'y a aucune déclaration claire de la part de l'Iran", a dit la chancelière allemande lors d'une conférence de presse.
"Il faut que courant septembre, des initiatives soient prises tenant compte de la volonté ou non de l'Iran de coopérer," a déclaré de son côté le président français en soulignant l'identité de vues entre Berlin et Paris sur ce sujet.
"Un certain nombre de dignitaires du régime iranien ont dénoncé, et avec quel courage, les tortures qui ont été imposées à des opposants. Moi je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels", a-t-il ajouté.
"Moi, je crois à l'efficacité des sanctions. Je crois qu'entre l'immobilisme et la confrontation brutale il y a un autre chemin à faire comprendre", a dit encore Nicolas Sarkozy.
interrogé sur le type de sanctions possibles, il a répondu: "Il y a beaucoup de possibilités, beaucoup plus qu'on ne le croit mais à une seule condition ; c'est que ça soit l'ensemble de la communauté internationale qui soit convaincue de la nécessité des sanctions".
"Voilà le problème. Il est là le problème, pas dans la nature des sanctions - nous savons très bien où il faut appuyer, mais dans l'unanimité et la solidarité de la communauté internationale. C'est sur cet axe que Mme Merkel et moi nous allons travailler", a souligné le chef de l'Etat.
Source: Reuters via Yahoo News
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