Surfant à contre-courant des créateurs persuadés qu'à Paris, il faut faire du triste pour briller, Manish Arora a au contraire apporté de son Inde natale toute sa palette de couleurs. Rose indien, framboise, vert amande, orange, or ou turquoise: ces teintes illuminent un vestiaire inspiré de l'époque art déco, accentuant à outrance les épaules et ajoutant de fausses hanches dissimulées pour ses jupes tulipes au bord de l'éclosion.
La plupart des pièces sont travaillées en paillettes, plaquées, rebrodées en vitraux multicolores, en fleurs imaginaires ou en motifs imitant la queue de paon, animal symbole de la puissance fastueuse de l'empire mogol.
Les leggings chatoyants sont légion, comme les jodhpurs, deux basiques de la silhouette, avec les combi-pantalons, scintillants en noir et or pour les grands soirs.
A 73 ans, Hiroko Koshino n'en est pas moins à la page en matière de mode. Depuis son retour sur la podiums parisiens il y a deux saisons, alors que c'est en Asie que son empire de mode est devenu une institution, elle poursuit sa mission, lançant des ponts entre Orient et Occident, et a présenté un vestiaire emblématique de l'art de vêtement asiatique.
Présentant d'abord une dizaine de modèle neutres en noir monochrome pour justifier la structure de la silhouette, elle a ensuite conçu sa collection en l'adaptant en fonction des matières et des couleurs des différentes régions d'Asie qu'elle a revisitées.
"J'ai voulu rendre compte de l'immensité d'un territoire où la nature reste forte, mais aussi la culture traditionnelle, le folklore, comme dans le costume traditionnel ouzbek", a expliqué la créatrice à l'Associated Press.
En clin d'oeil à sa mère qui créait des kimonos traditionnels, Hiroko Koshino en a empruntés des éléments, comme des petites cordes qui en retiennent les manches, qu'elle adapte sur un manteau inspiré de l'Asie centrale. Cette Route de la soie où la laine, les jerseys et les tissages dominent est aussi agrémentée de nombreux accessoires, dont des coiffes, des chapkas et bonnets réconfortants.
Pour Lie Sang Bong, la femme de l'hiver prochain revêtira un uniforme martial. Engoncée dans ses épaulières hypertrophiées, corsetée et casquée de matière plastique, cette guerrière s'adoucira cependant dans de chauds ensembles "total look" de renard, omniprésent dans la collection et parfois reteinté en dégradé, du noir au framboise.
La fourrure est aussi utilisée en détail, sur un poignet, une épaulette, l'avant d'une botte ou l'anse d'un "it-bag".
La paix revenue, ses belles déambuleront plus sereinement dans des combi-pantalons imprimés camaïeu fuchsia ou bleu, dont les motifs sont aussi repris sur des robes, que le créateur s'est amusé à enrubanner, ou pour briller en société, à couvrir de sequins mordorés et nacrés.
Source: AP via Yahoo News
La plupart des pièces sont travaillées en paillettes, plaquées, rebrodées en vitraux multicolores, en fleurs imaginaires ou en motifs imitant la queue de paon, animal symbole de la puissance fastueuse de l'empire mogol.
Les leggings chatoyants sont légion, comme les jodhpurs, deux basiques de la silhouette, avec les combi-pantalons, scintillants en noir et or pour les grands soirs.
A 73 ans, Hiroko Koshino n'en est pas moins à la page en matière de mode. Depuis son retour sur la podiums parisiens il y a deux saisons, alors que c'est en Asie que son empire de mode est devenu une institution, elle poursuit sa mission, lançant des ponts entre Orient et Occident, et a présenté un vestiaire emblématique de l'art de vêtement asiatique.
Présentant d'abord une dizaine de modèle neutres en noir monochrome pour justifier la structure de la silhouette, elle a ensuite conçu sa collection en l'adaptant en fonction des matières et des couleurs des différentes régions d'Asie qu'elle a revisitées.
"J'ai voulu rendre compte de l'immensité d'un territoire où la nature reste forte, mais aussi la culture traditionnelle, le folklore, comme dans le costume traditionnel ouzbek", a expliqué la créatrice à l'Associated Press.
En clin d'oeil à sa mère qui créait des kimonos traditionnels, Hiroko Koshino en a empruntés des éléments, comme des petites cordes qui en retiennent les manches, qu'elle adapte sur un manteau inspiré de l'Asie centrale. Cette Route de la soie où la laine, les jerseys et les tissages dominent est aussi agrémentée de nombreux accessoires, dont des coiffes, des chapkas et bonnets réconfortants.
Pour Lie Sang Bong, la femme de l'hiver prochain revêtira un uniforme martial. Engoncée dans ses épaulières hypertrophiées, corsetée et casquée de matière plastique, cette guerrière s'adoucira cependant dans de chauds ensembles "total look" de renard, omniprésent dans la collection et parfois reteinté en dégradé, du noir au framboise.
La fourrure est aussi utilisée en détail, sur un poignet, une épaulette, l'avant d'une botte ou l'anse d'un "it-bag".
La paix revenue, ses belles déambuleront plus sereinement dans des combi-pantalons imprimés camaïeu fuchsia ou bleu, dont les motifs sont aussi repris sur des robes, que le créateur s'est amusé à enrubanner, ou pour briller en société, à couvrir de sequins mordorés et nacrés.
Source: AP via Yahoo News