L'engouement du public pour Pokemon Go consacre l'introduction de personnages virtuels dans le réel et le quotidien. La réussite est telle que certains jouent depuis leur poste de travail (les premières sanctions ne tarderont pas à voir le jour). D'autres, carrément fascinés par ce phénomène, plaquent tout pour aller à la chasse aux Pokemon.
Pokemon Go permet ainsi à tous ceux pour qui aucune alternative à la «libre concurrence non faussée» ne paraît suffisamment crédible de s'évader dans un environnement semi-virtuel - ou semi-réel. Il y a bien les ZAD que peuvent rejoindre les écologistes mais la vie quotidienne sans eau courante ni énergie est dure. Si l'on veut tout plaquer sans basculer dans le radicalisme, on peut toujours aller chasser les Pokemon de par le monde. C'est les djihadistes qui ne vont pas être contents !
A la différence de ces derniers, les chasseurs de Pokemon, appelés «dresseurs» par Nintendo, l'éditeur du jeu, ne seront pris en charge par personne. Bien au contraire, s'ils souhaitent acquérir certains objets ou fonctionnalités du jeu, il leur faudra acheter, avec de la monnaie réelle, des Poképièces. Pokemon Go est gratuit, mais jusqu'à un certain point seulement.
Ceux qui plaquent tout pour aller chasser des Pokemeon à l'autre bout du monde savent probablement comment ils vont financer leur voyage. Apparemment, il ne manquait à ces nouveaux globe-trotters qu'un fil conducteur. Avec Pokemon, ils ont trouvé le moyen daller chasser un trésor que personne ne pourra leur dérober dans le monde réel. C'est, comme qui dirait, un kif sans engagement. Sans compter l'accoutumance...
Pokemon Go permet ainsi à tous ceux pour qui aucune alternative à la «libre concurrence non faussée» ne paraît suffisamment crédible de s'évader dans un environnement semi-virtuel - ou semi-réel. Il y a bien les ZAD que peuvent rejoindre les écologistes mais la vie quotidienne sans eau courante ni énergie est dure. Si l'on veut tout plaquer sans basculer dans le radicalisme, on peut toujours aller chasser les Pokemon de par le monde. C'est les djihadistes qui ne vont pas être contents !
A la différence de ces derniers, les chasseurs de Pokemon, appelés «dresseurs» par Nintendo, l'éditeur du jeu, ne seront pris en charge par personne. Bien au contraire, s'ils souhaitent acquérir certains objets ou fonctionnalités du jeu, il leur faudra acheter, avec de la monnaie réelle, des Poképièces. Pokemon Go est gratuit, mais jusqu'à un certain point seulement.
Ceux qui plaquent tout pour aller chasser des Pokemeon à l'autre bout du monde savent probablement comment ils vont financer leur voyage. Apparemment, il ne manquait à ces nouveaux globe-trotters qu'un fil conducteur. Avec Pokemon, ils ont trouvé le moyen daller chasser un trésor que personne ne pourra leur dérober dans le monde réel. C'est, comme qui dirait, un kif sans engagement. Sans compter l'accoutumance...