Alors que les groupes armés du delta du Niger hésitent à rompre la trêve et à reprendre des attaques massives contre le secteur pétrolier, la piraterie, au large du Nigeria, est en expansion. Les statistiques établies par l'équipe de Bertrand Monnet, titulaire de la chaire management des risques criminels à l'Edhec (Lille) le montrent. En 2009, 40 attaques de pirates ont eu lieu dans la région, se traduisant par 27 abordages 'réussis'.
Parfois, les rebelles du delta du Niger sont directement en cause. En début de semaine, une attaque contre une brigade de gendarmerie de la péninsule de Bakassi, à la frontière avec le Cameroun, a été menée par certains d'entre eux, selon une bonne source. Le but de l'opération était de 's'emparer des armes des gendarmes'.
Au cours des dernières années, des banques de la côte camerounaise ont été attaquées de la même façon, lors d'opérations mêlant rebelles et membres des 'cults', les gangs nigérians implantés dans le delta du Niger.
La piraterie, selon M. Monnet, relève surtout de l'aspect criminel. 'Quand on regarde les attaques de toutes sortes dans le delta, ce sont les actes de piraterie, et plus encore les enlèvements qui dominent', analyse le chercheur.
Présence militaire
En mai 2009, les opérations de la Force militaire conjointe (JTF) nigériane avaient détruit des camps des groupes armés. Dans la mangrove, les militants se déplacent en terrain connu et la JTF n'a jamais pu remporter de victoire décisive.
Source: lemonde.fr via Yahoo
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