Des témoins affirment qu'un racket, à l'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok, force des touristes, faussement accusés de vol à l'étalage, à payer des sommes d'argent colossales pour pouvoir rentrer chez eux.
Des dizaines de personnes auraient été victimes de ce racket sur les trois dernières années. Le cas d'Angela Norris, une Irlandaise venue en juin pour participer à une conférence internationale en Thaïlande, est emblématique. «Comme je n'avais pas eu de temps pour faire du shopping à Bangkok, j'ai acheté à l'aéroport des jouets pour mes enfants, et je me suis offert des produits cosmétiques», raconte-t-elle.
Elle choisit un rouge à lèvres et un mascara, les présente à la caisse, paie avec sa carte de crédit et sort du magasin. Quelques minutes après, elle est entourée de gardes de sécurité qui lui lancent : «You ! You ! You go jail six months» («Toi, toi, tu vas aller six mois en prison»).
Maquillage. Elle accepte de laisser fouiller son sac où se trouvent les deux articles de maquillage, mais - surprise ! - un seul figure sur le reçu. Amenée au commissariat de police le plus proche de l'aéroport, elle passe la nuit dans une cellule «sale, puante et pleine de moustiques» avant de s'entendre dire qu'elle sera libérée «sous caution», en payant 2 100 euros.
Peu désireuse de passer plusieurs mois en prison, en attente d'un procès, elle paie et tente de récupérer son passeport auprès de la police de l'immigration où elle est de nouveau arrêtée. Ce n'est qu'après l'arrivée de son mari, venu de Dublin, et avec l'aide de l'ambassade d'Irlande qu'elle pourra finalement prendre son vol, dix jours après la date... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
Des dizaines de personnes auraient été victimes de ce racket sur les trois dernières années. Le cas d'Angela Norris, une Irlandaise venue en juin pour participer à une conférence internationale en Thaïlande, est emblématique. «Comme je n'avais pas eu de temps pour faire du shopping à Bangkok, j'ai acheté à l'aéroport des jouets pour mes enfants, et je me suis offert des produits cosmétiques», raconte-t-elle.
Elle choisit un rouge à lèvres et un mascara, les présente à la caisse, paie avec sa carte de crédit et sort du magasin. Quelques minutes après, elle est entourée de gardes de sécurité qui lui lancent : «You ! You ! You go jail six months» («Toi, toi, tu vas aller six mois en prison»).
Maquillage. Elle accepte de laisser fouiller son sac où se trouvent les deux articles de maquillage, mais - surprise ! - un seul figure sur le reçu. Amenée au commissariat de police le plus proche de l'aéroport, elle passe la nuit dans une cellule «sale, puante et pleine de moustiques» avant de s'entendre dire qu'elle sera libérée «sous caution», en payant 2 100 euros.
Peu désireuse de passer plusieurs mois en prison, en attente d'un procès, elle paie et tente de récupérer son passeport auprès de la police de l'immigration où elle est de nouveau arrêtée. Ce n'est qu'après l'arrivée de son mari, venu de Dublin, et avec l'aide de l'ambassade d'Irlande qu'elle pourra finalement prendre son vol, dix jours après la date... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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