L'événement fait dire à certains scientifiques que l'avenir est dans l'espace. Traduisez: les humains ont intérêt à coloniser d'autres planètes. Décidément, ils sont incorrigibles, ces humains : toujours coloniser. Je ne donne pas cher de notre peau si notre survie intergalactique est, un jour, mesurée selon nos capacités à préserver l'écosystème dans lequel nous évoluons. Si cela se produit, les humains seront en effet obligés de coloniser un autre monde par la force. Un autre scénario serait qu'une aide nous soit apportée pour dépolluer notre planète. Pauvres humains, pauvre misère, comme dit la chanson, en ce moment, ils creusent eux-mêmes leur propre tombe.
Il semble qu'ils ne puissent rien entreprendre, hormis s'échanger leur droit à polluer contre pécunes, pour remettre leur Terre dans un état aussi proche de celui dans lequel elle était avant l'ère industrielle, l'ère du productivisme, l'ère du capitalisme. On se console en se disant: mais, pourquoi, après tout, faudrait-il préserver les écosystèmes? Soyons progressistes: inventons d'autres écosystèmes. Un écosystème de la libre concurrence non faussée, peut-être. Que la Terre nous entende! Pour en arriver là, on a encore du chemin à faire.
Alors, c'est formidable d'avoir posé, à 500 millions de kilomètres de la Terre, sur une comète (67P/Tchourioumov-Guérassimenko) un robot (Philae) transporté depuis 10 ans par une sonde spatiale (Rosetta). Mais si c'est pour préparer l'émigration des humains vers une autre planète parce que la nôtre sera complètement polluée, alors je ne vois pas en quoi cela représente un espoir pour l'Humanité dont on peut imaginer qu'elle ira de planète en planète, errant toujours vers un ailleurs meilleur, laissant les plus faibles sur les mondes qu'elle abandonne.
Il semble qu'ils ne puissent rien entreprendre, hormis s'échanger leur droit à polluer contre pécunes, pour remettre leur Terre dans un état aussi proche de celui dans lequel elle était avant l'ère industrielle, l'ère du productivisme, l'ère du capitalisme. On se console en se disant: mais, pourquoi, après tout, faudrait-il préserver les écosystèmes? Soyons progressistes: inventons d'autres écosystèmes. Un écosystème de la libre concurrence non faussée, peut-être. Que la Terre nous entende! Pour en arriver là, on a encore du chemin à faire.
Alors, c'est formidable d'avoir posé, à 500 millions de kilomètres de la Terre, sur une comète (67P/Tchourioumov-Guérassimenko) un robot (Philae) transporté depuis 10 ans par une sonde spatiale (Rosetta). Mais si c'est pour préparer l'émigration des humains vers une autre planète parce que la nôtre sera complètement polluée, alors je ne vois pas en quoi cela représente un espoir pour l'Humanité dont on peut imaginer qu'elle ira de planète en planète, errant toujours vers un ailleurs meilleur, laissant les plus faibles sur les mondes qu'elle abandonne.
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