Le ministre français de la Défense Alain Juppé écarte l’idée d’une intervention militaire tout en souhaitant le départ de Kadhafi. "Il n'y a pas d'intervention militaire, mais le durcissement des sanctions de tous ordres, qui peuvent être prises, en particulier celle sur (la fermeture de NDLR) l'espace aérien, mérite d'être étudiée", a-t-il estimé sur France Inter. L'ancien chef de la diplomatie française a également souligné que Paris "a pris une position extrêmement claire" envers la Libye et qu'il "souhaite de tout coeur que Kadhafi vive ses derniers moments de chef d'Etat". "Ce qu'il a décidé de faire, c'est-à-dire tirer à l'arme lourde sur sa population, est naturellement inacceptable".
La maison blanche a qualifié de «monstrueuse» la répression des manifestants en Libye. Le président américain a promis que Washington travaillerait en coordination avec ses partenaires internationaux pour tenir les autorités libyennes pour responsables de leurs actes. "Ces souffrances et cette effusion de sang sont monstrueuses et inacceptables. Tout comme le sont les menaces et l'ordre de tirer sur des manifestants pacifiques", a déclaré Barack Obama. Le porte-parole du département d'État P.J. Crowley a déclaré que des sanctions, y compris un gel des avoirs du gouvernement libyen et de Kadhafi, figuraient parmi les options envisagées.
Par ailleurs, l'ancien premier ministre canadien, Paul Martin, souhaite une intervention des Nations unies en Libye. «Nous devons faire partie d'une communauté internationale qui va isoler ce régime, ordonner à Monsieur Kadhafi de mettre fin à ses agissements avant de provoquer une guerre civile et lui rappeler que la communauté internationale ne tolérera pas un tel comportement.» De son coté, le Conseil de sécurité de l'ONU a diffusé un communiqué mardi condamnant la répression du régime Kadhafi.
La maison blanche a qualifié de «monstrueuse» la répression des manifestants en Libye. Le président américain a promis que Washington travaillerait en coordination avec ses partenaires internationaux pour tenir les autorités libyennes pour responsables de leurs actes. "Ces souffrances et cette effusion de sang sont monstrueuses et inacceptables. Tout comme le sont les menaces et l'ordre de tirer sur des manifestants pacifiques", a déclaré Barack Obama. Le porte-parole du département d'État P.J. Crowley a déclaré que des sanctions, y compris un gel des avoirs du gouvernement libyen et de Kadhafi, figuraient parmi les options envisagées.
Par ailleurs, l'ancien premier ministre canadien, Paul Martin, souhaite une intervention des Nations unies en Libye. «Nous devons faire partie d'une communauté internationale qui va isoler ce régime, ordonner à Monsieur Kadhafi de mettre fin à ses agissements avant de provoquer une guerre civile et lui rappeler que la communauté internationale ne tolérera pas un tel comportement.» De son coté, le Conseil de sécurité de l'ONU a diffusé un communiqué mardi condamnant la répression du régime Kadhafi.
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