Comme les rares hommes qui sollicitent un congé parental d'éducation (environ 2% en France), il découvre alors la vie domestique sous toutes ses coutures : préparer les repas, s'occuper des lessives, habiller les enfants, les emmener à l'école, superviser les devoirs... Des tâches qui demandent très vite une organisation rigoureuse, que Damien assimile à celle d'une PME. «Au début, c'est un véritable apprentissage, insiste-t-il. Les difficultés sont différentes de celles du monde professionnel, mais aussi âpres. Celui qui travaille ne doit pas sous-estimer la tâche de celui qui reste à la maison.»
Pour le couple, le choix de Damien de rester au foyer implique également des sacrifices financiers non négligeables. «Son souhait a clairement remis en cause nos perspectives de vie, en tout cas les miennes», souligne Julie, la maman, sans toutefois nourrir de regrets. Au côté de Damien, elle dit avoir «une très grande fierté», même si tout n'a pas été simple.
La société, notamment, tiendrait un double discours : d'un côté les expériences nouvelles sont saluées voire encouragées, mais de l'autre, les normes sociales restent en réalité très prégnantes. «On se sent mauvaise mère. Le regard des gens donne l'impression d'être celle qui abandonne son foyer et qui laisse son pauvre petit mari s'occuper des enfants», déplore Julie.
Source: lefigaro.fr via Yahoo
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