L'Oumma avait déjà fait savoir jeudi qu'il était solidaire des autres principaux partis politiques qui ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la présidentielle.
La nouvelle décision a été prise à l'issue d'une réunion de six heures du bureau politique de l'Oumma. Selon certaines sources, les militants de base, qui avaient consacré du temps et de l'argent à la campagne, souhaitaient maintenir la participation du parti au scrutin, en dépit de nombreuses allégations de fraudes.
"Si ces huit conditions ne sont pas remplies d'ici le 6 avril, l'Oumma boycottera tout le processus des élections", a déclaré Sara Nuqdallah, responsable du parti.
Le Parti du Congrès national du président Omar Hassan al Bachir a dit à plusieurs reprises qu'il n'était pas question de reporter les scrutins qui doivent débuter le 11 avril.
Nuqdallah a déclaré que l'émissaire américain au Soudan, Scott Gration, venu à Khartoum pour tenter de sauver les premières élections multipartites en 24 ans, avait dit vendredi matin au chef de l'Oumma, Sadek al Mahdi qu'il "tenterait d'obtenir le report".
OPPOSITION DIVISÉE
A Washington, le département d'Etat a déclaré que des préoccupations légitimes étaient apparues à l'approche des élections et que Gration continuerait de tenter d'obtenir un maximum de participation aux scrutins qui devraient se tenir à la date prévue.
"Nous travaillons dur pour aider les partis à tenter de résoudre ces questions. Nous avons toujours pour objectif l'organisation du scrutin le 11 avril", a déclaré lors d'un point de presse P.J. Crowley, porte-parole du département d'Etat.
Source: Reuters via Yahoo
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises