Des heurts dans le centre du Soudan ont fait 36 morts
Au moins 36 personnes ont péri dans des affrontements avec des nomades arabes dans la région d'Abyei dans le centre du Soudan, ont dit lundi des dirigeants de cette région, au deuxième jour d'un référendum sur l'indépendance du Sud qui doit s'échelonner sur une semaine. La région d'Abyei est habitée par les Dinka Ngok, ethnie liée aux Dinka du Sud-Soudan, et par les nomades arabes Misseriya, originaires du Nord, qui redoutent de perdre leurs terres en cas de passage sous l'autorité du Sud. Les deux parties du Soudan revendiquent Abyei. Luka Biong, haut responsable du Sud, a condamné les affrontements et déclaré à Reuters que les deux camps tentaient toujours de régler leur différend sur l'appartenance d'Abyei dans le cadre de négociations portant notamment sur le partage par les régions des revenus du pétrole et de la dette. L'ancien président américain Jimmy Carter a dit de son côté à la chaîne de télévision CNN que le président soudanais Omar Hassan al Bachir avait proposé d'assumer l'ensemble de la dette du pays en cas d'accession du Sud à l'indépendance. Si ce geste de conciliation se confirme, il délivrerait le Sud d'un énorme fardeau à l'aube d'une indépendance attendue. (Reuters)
Tunisie: un dirigeant de l'opposition appelle à arrêter le bain de sang
Le chef du mouvement Ettajdid (Le Renouveau), une formation de l'opposition légale en Tunisie, Ahmed Brahm, a appelé lancé à "arrêter immédiatement le bain de sang" à Kasserine (centre-ouest), où de nouveaux troubles ont fait, selon lui, "au moins trois morts" par balles lundi. Le président Zine el Abidine ben Ali s'est exprimé sur la situation lundi. "Deux jours après le carnage des 8 et 9 janvier qui a fait 25 morts à Kasserine, Thala et Regueb, nous assistons en ce moment à une nouvelle exacerbation de l'escalade meurtrière", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Le ministère tunisien de l'Intérieur a de son côté fait état dimanche soir de 14 morts au cours du week-end: cinq à Thala, cinq à Kesserine et quatre à Regueb. Le gouvernement affirme que les forces de l'ordre ont agi en état de "légitime défense" quand des manifestants s'en sont pris à des édifices publics. Ahmed Brahm a condamné lundi "avec la plus grande vigueur" ce qu'il a qualifié de "répression aveugle" qu'auraient subie les populations de Kasserine de retour du cimetière après avoir enterré les morts du week-end. (AP)
Côte d'Ivoire: départ de l'ancien président nigérian Obansanjo
L'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a quitté lundi la Côte d'Ivoire, après avoir tenté de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir pacifiquement. L'ancien président Obasanjo a multiplié en vain dimanche les entretiens avec le président sortant Laurent Gbabgo et son rival Alassane Ouattara, dans le cadre des efforts pour sortir de l'impasse politique dans le pays. Le personnel de l'hôtel de luxe où Obasanjo résidant et un membre de son équipe de sécurité ont confirmé son départ pour le Nigeria. Au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo refuse de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle de novembre, déclarée par la Commission électorale indépendante et certifiée par les Nations unies. (AP)
Des policiers français au Niger après la mort de deux Français
Six policiers antiterroristes français sont arrivés le week-end dernier à Niamey pour participer à l'enquête sur la mort de deux Français enlevés dans la capitale nigérienne, a-t-on appris lundi de source policière. Deux d'entre eux font partie de la police technique et scientifique et quatre de la Direction centrale du renseignement intérieur et de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Ces policiers travaillent avec les enquêteurs nigériens. Les autorités françaises soupçonnent Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être à l'origine de l'enlèvement d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, tous deux âgés de 25 ans, vendredi. L'opération de sauvetage manquée menée par des forces nigériennes et françaises a été ordonnée par Nicolas Sarkozy "en étroite coordination" avec le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Alain Juppé, a dit ce dernier. François Fillon recevra lundi des parlementaires pour les informer des mesures prises pour assurer la sécurité des Français, tandis qu'Alain Juppé se rendra à Niamey pour rencontrer les autorités et la communauté française. A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la ministre nigérienne des Affaires étrangères, Touré Aminata Djibrilla Maïga, a déclaré lundi à la presse que son pays poursuivrait la lutte contre "le terrorisme sous toutes ses formes". (Reuters)
L'Algérie s'apaise après les émeutes contre la hausse des prix
Le calme est revenu dimanche dans plusieurs villes d'Algérie secouées cette semaine par des journées d'émeutes liées à un taux de chômage élevé et à une forte hausse du prix des produits alimentaires de base. On n'a pas signalé de troubles d'ampleur notable la nuit dernière, la première à connaître une accalmie depuis mercredi, jour où les incidents avaient éclaté à Alger avant de s'étendre à d'autres villes.Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a confirmé la mort de deux personnes dans les manifestations. Selon des sources proches des services de sécurité, un jeune homme est mort à Msila, à 250 km au sud-est d'Alger, et un autre à Bou Ismaïl, à environ 50 km à l'ouest de la capitale. A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire, le gouvernement a annoncé samedi la réduction des prix de certains produits alimentaires, et promis des mesures pour atténuer l'impact des relèvements de prix sur la population. Dimanche matin, des dizaines d'employés municipaux de Bou Ismaïl, à l'ouest de la capitale, s'employaient à nettoyer des rues jonchées de pierres et de pneus brûlés, selon un reporter de Reuters sur place. Un homme a été tué vendredi soir lors d'accrochages dans cette ville de la côte méditerranéenne. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Au moins 36 personnes ont péri dans des affrontements avec des nomades arabes dans la région d'Abyei dans le centre du Soudan, ont dit lundi des dirigeants de cette région, au deuxième jour d'un référendum sur l'indépendance du Sud qui doit s'échelonner sur une semaine. La région d'Abyei est habitée par les Dinka Ngok, ethnie liée aux Dinka du Sud-Soudan, et par les nomades arabes Misseriya, originaires du Nord, qui redoutent de perdre leurs terres en cas de passage sous l'autorité du Sud. Les deux parties du Soudan revendiquent Abyei. Luka Biong, haut responsable du Sud, a condamné les affrontements et déclaré à Reuters que les deux camps tentaient toujours de régler leur différend sur l'appartenance d'Abyei dans le cadre de négociations portant notamment sur le partage par les régions des revenus du pétrole et de la dette. L'ancien président américain Jimmy Carter a dit de son côté à la chaîne de télévision CNN que le président soudanais Omar Hassan al Bachir avait proposé d'assumer l'ensemble de la dette du pays en cas d'accession du Sud à l'indépendance. Si ce geste de conciliation se confirme, il délivrerait le Sud d'un énorme fardeau à l'aube d'une indépendance attendue. (Reuters)
Tunisie: un dirigeant de l'opposition appelle à arrêter le bain de sang
Le chef du mouvement Ettajdid (Le Renouveau), une formation de l'opposition légale en Tunisie, Ahmed Brahm, a appelé lancé à "arrêter immédiatement le bain de sang" à Kasserine (centre-ouest), où de nouveaux troubles ont fait, selon lui, "au moins trois morts" par balles lundi. Le président Zine el Abidine ben Ali s'est exprimé sur la situation lundi. "Deux jours après le carnage des 8 et 9 janvier qui a fait 25 morts à Kasserine, Thala et Regueb, nous assistons en ce moment à une nouvelle exacerbation de l'escalade meurtrière", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Le ministère tunisien de l'Intérieur a de son côté fait état dimanche soir de 14 morts au cours du week-end: cinq à Thala, cinq à Kesserine et quatre à Regueb. Le gouvernement affirme que les forces de l'ordre ont agi en état de "légitime défense" quand des manifestants s'en sont pris à des édifices publics. Ahmed Brahm a condamné lundi "avec la plus grande vigueur" ce qu'il a qualifié de "répression aveugle" qu'auraient subie les populations de Kasserine de retour du cimetière après avoir enterré les morts du week-end. (AP)
Côte d'Ivoire: départ de l'ancien président nigérian Obansanjo
L'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a quitté lundi la Côte d'Ivoire, après avoir tenté de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir pacifiquement. L'ancien président Obasanjo a multiplié en vain dimanche les entretiens avec le président sortant Laurent Gbabgo et son rival Alassane Ouattara, dans le cadre des efforts pour sortir de l'impasse politique dans le pays. Le personnel de l'hôtel de luxe où Obasanjo résidant et un membre de son équipe de sécurité ont confirmé son départ pour le Nigeria. Au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo refuse de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara au second tour de la présidentielle de novembre, déclarée par la Commission électorale indépendante et certifiée par les Nations unies. (AP)
Des policiers français au Niger après la mort de deux Français
Six policiers antiterroristes français sont arrivés le week-end dernier à Niamey pour participer à l'enquête sur la mort de deux Français enlevés dans la capitale nigérienne, a-t-on appris lundi de source policière. Deux d'entre eux font partie de la police technique et scientifique et quatre de la Direction centrale du renseignement intérieur et de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Ces policiers travaillent avec les enquêteurs nigériens. Les autorités françaises soupçonnent Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être à l'origine de l'enlèvement d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, tous deux âgés de 25 ans, vendredi. L'opération de sauvetage manquée menée par des forces nigériennes et françaises a été ordonnée par Nicolas Sarkozy "en étroite coordination" avec le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Défense Alain Juppé, a dit ce dernier. François Fillon recevra lundi des parlementaires pour les informer des mesures prises pour assurer la sécurité des Français, tandis qu'Alain Juppé se rendra à Niamey pour rencontrer les autorités et la communauté française. A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la ministre nigérienne des Affaires étrangères, Touré Aminata Djibrilla Maïga, a déclaré lundi à la presse que son pays poursuivrait la lutte contre "le terrorisme sous toutes ses formes". (Reuters)
L'Algérie s'apaise après les émeutes contre la hausse des prix
Le calme est revenu dimanche dans plusieurs villes d'Algérie secouées cette semaine par des journées d'émeutes liées à un taux de chômage élevé et à une forte hausse du prix des produits alimentaires de base. On n'a pas signalé de troubles d'ampleur notable la nuit dernière, la première à connaître une accalmie depuis mercredi, jour où les incidents avaient éclaté à Alger avant de s'étendre à d'autres villes.Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, a confirmé la mort de deux personnes dans les manifestations. Selon des sources proches des services de sécurité, un jeune homme est mort à Msila, à 250 km au sud-est d'Alger, et un autre à Bou Ismaïl, à environ 50 km à l'ouest de la capitale. A l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire, le gouvernement a annoncé samedi la réduction des prix de certains produits alimentaires, et promis des mesures pour atténuer l'impact des relèvements de prix sur la population. Dimanche matin, des dizaines d'employés municipaux de Bou Ismaïl, à l'ouest de la capitale, s'employaient à nettoyer des rues jonchées de pierres et de pneus brûlés, selon un reporter de Reuters sur place. Un homme a été tué vendredi soir lors d'accrochages dans cette ville de la côte méditerranéenne. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités