Le forum social mondial de Dakar ferme ses portes
Quand on écoute tout ce monde, on sent une volonté commune de rupture avec le système qui régit le monde, de ne pas payer la crise provoquée par d'autres. En Afrique encore plus qu'ailleurs les gens payent très cher pour cette crise financière puis économique qui vient d'ailleurs... L'ancien président brésilien Lula et le président bolivien Evo Morales. Il a expliqué son expérience des nationalisations. Il a parlé de solutions concrètes pour les pays du Sud. Son discours a marqué tout le monde.
Le procès de Charles Taylor suspendu pendant deux semaines
L'ancien président libérien Charles Taylor, qui a refusé vendredi pour la troisième journée consécutive de comparaître devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone à La Haye, a obtenu le droit de faire appel du refus des juges de ne pas examiner les conclusions de la défense. Taylor et son avocat, Courtenay Griffiths, protestaient contre la décision du tribunal de ne pas examiner les 600 pages de conclusions écrites de la défense au motif qu'elles avaient été soumises vingt jours après l'échéance légale. Ils avaient fait appel de cette décision et avaient prévenu qu'ils boycotteraient les audiences jusqu'à ce que les juges acceptent de se pencher sur ce document.
Au moins 140 morts dans des combats au Sud-Soudan
Au moins 140 personnes, principalement des civils, ont été tuées en 48h au Sud-Soudan, lors de combats entre l'armée et les rebelles, a annoncé vendredi un porte-parole de l'armée au Sud-Soudan. Le colonel Philip Aguer a expliqué qu'un ancien haut gradé de l'armée du Sud-Soudan, qui s'est soulevé contre le gouvernement après les élections d'avril, a rompu le cessez-le-feu en attaquant les villes de Fangak et Dor mercredi. Selon le colonel Aguer, 89 civils sont morts dans les combats mercredi et jeudi, ainsi que 20 soldats et policiers. Trente rebelles ont également été tués.
Plus de fréquences d'émission pour l'ONUCI en Côte d'Ivoire
Le Conseil national ivoirien de la communication audiovisuelle (CNCA) a décidé de retirer les fréquences d`émission dont dispose l`ONUCI, l`empêchant ainsi de poursuivre ses émissions. "La France condamne les annonces faites par le camp de Laurent Gbagbo visant à limiter la liberté d`expression, à renforcer le contrôle sur la presse et à interdire toute expression pluraliste qui ne lui soit pas favorable", a déclaré Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.