L'ouverture de ce nouveau procès est prévue deux semaines après sa condamnation pour corruption et trafic d'influence dans une autre affaire, une décision dont il a fait appel.
Toutefois, le nouveau procès risque d'être rapidement suspendu et reporté à une date ultérieure car l'un des avocats de la défense a été hospitalisé pour le COVID-19.
M. Sarkozy, 66 ans, qui a été président de 2007 à 2012, est confronté à des allégations selon lesquelles il aurait dépensé près de deux fois le montant maximum autorisé - 22,5 millions d'euros (26,8 millions de dollars) - pour sa candidature à la réélection de 2012, qu'il a perdue face au socialiste François Hollande.
S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à un an de prison et une amende de 3 750 euros (4 470 dollars). Il a nié avoir commis des actes répréhensibles.
Selon l'enquête judiciaire, Sarkozy a "indiscutablement bénéficié d'une fraude qui lui a permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de ressources très supérieures à ce que la loi autorisait."
Depuis 1990 et suite à plusieurs scandales, la loi française prévoit un certain nombre de règles limitant strictement les dépenses de campagne.
Le juge d'instruction a conclu que Sarkozy et son entourage proche ont décidé de faire des "rassemblements spectaculaires et coûteux." Le coût total de la campagne a atteint au moins 42,8 millions d'euros (51 millions de dollars).
Pourtant, l'enquête n'a pas permis d'établir si Sarkozy avait lui-même ordonné la fraude ou s'il avait participé à la tentative de dissimuler les dépenses excessives, qui comprenaient la falsification de factures.
Outre M. Sarkozy, 12 autres personnes et la société chargée d'organiser les rassemblements doivent être jugées pour faux, abus de confiance, fraude et complicité de financement illégal de campagne électorale.
Au cours de l'enquête, certains ont reconnu leurs méfaits.
En 2014, Jérôme Lavrilleux, l'ancien directeur adjoint de la campagne, avait révélé à la télévision nationale un système de fausses factures qui aurait permis au parti conservateur, alors nommé UMP, de payer les meetings de la campagne.
Le scandale a déclenché une guerre destructrice entre les dirigeants du parti conservateur qui se sont mutuellement accusés.
M. Sarkozy a nié que l'argent présumé illégal ait jamais financé sa campagne. S'adressant à des magistrats instructeurs, il a demandé : "Où est l'argent ?", suggérant que certains membres de son propre parti auraient pu en faire mauvais usage.
Sarkozy s'est retiré de la politique active en 2017, mais il a encore beaucoup d'influence au sein du parti conservateur, qui a été rebaptisé Les Républicains. Les médias français rapportent également qu'il entretient des contacts réguliers avec le président centriste Emmanuel Macron, qu'il conseillerait.
Il y a deux semaines, M. Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence et condamné à un an de prison et à deux ans de sursis. Sarkozy a nié avoir commis des actes répréhensibles et a fait appel du verdict, qu'il a qualifié de "profonde injustice".
Toutefois, le nouveau procès risque d'être rapidement suspendu et reporté à une date ultérieure car l'un des avocats de la défense a été hospitalisé pour le COVID-19.
M. Sarkozy, 66 ans, qui a été président de 2007 à 2012, est confronté à des allégations selon lesquelles il aurait dépensé près de deux fois le montant maximum autorisé - 22,5 millions d'euros (26,8 millions de dollars) - pour sa candidature à la réélection de 2012, qu'il a perdue face au socialiste François Hollande.
S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à un an de prison et une amende de 3 750 euros (4 470 dollars). Il a nié avoir commis des actes répréhensibles.
Selon l'enquête judiciaire, Sarkozy a "indiscutablement bénéficié d'une fraude qui lui a permis de disposer, lors de sa campagne de 2012, de ressources très supérieures à ce que la loi autorisait."
Depuis 1990 et suite à plusieurs scandales, la loi française prévoit un certain nombre de règles limitant strictement les dépenses de campagne.
Le juge d'instruction a conclu que Sarkozy et son entourage proche ont décidé de faire des "rassemblements spectaculaires et coûteux." Le coût total de la campagne a atteint au moins 42,8 millions d'euros (51 millions de dollars).
Pourtant, l'enquête n'a pas permis d'établir si Sarkozy avait lui-même ordonné la fraude ou s'il avait participé à la tentative de dissimuler les dépenses excessives, qui comprenaient la falsification de factures.
Outre M. Sarkozy, 12 autres personnes et la société chargée d'organiser les rassemblements doivent être jugées pour faux, abus de confiance, fraude et complicité de financement illégal de campagne électorale.
Au cours de l'enquête, certains ont reconnu leurs méfaits.
En 2014, Jérôme Lavrilleux, l'ancien directeur adjoint de la campagne, avait révélé à la télévision nationale un système de fausses factures qui aurait permis au parti conservateur, alors nommé UMP, de payer les meetings de la campagne.
Le scandale a déclenché une guerre destructrice entre les dirigeants du parti conservateur qui se sont mutuellement accusés.
M. Sarkozy a nié que l'argent présumé illégal ait jamais financé sa campagne. S'adressant à des magistrats instructeurs, il a demandé : "Où est l'argent ?", suggérant que certains membres de son propre parti auraient pu en faire mauvais usage.
Sarkozy s'est retiré de la politique active en 2017, mais il a encore beaucoup d'influence au sein du parti conservateur, qui a été rebaptisé Les Républicains. Les médias français rapportent également qu'il entretient des contacts réguliers avec le président centriste Emmanuel Macron, qu'il conseillerait.
Il y a deux semaines, M. Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence et condamné à un an de prison et à deux ans de sursis. Sarkozy a nié avoir commis des actes répréhensibles et a fait appel du verdict, qu'il a qualifié de "profonde injustice".
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