Q-Med rejette l'offre conjointe de L'Oréal et de Nestlé
Trois actionnaires de Q-Med ont rejeté vendredi l'offre de 7,45 milliards de couronnes (844 millions d'euros) du laboratoire Galderma, co-détenu par L'Oréal et Nestlé. L'acquisition du fabricant de produits dermatologiques suédois permettrait à Galderma d'avoir accès au Restylane, une alternative au Botox pour estomper les rides et rajeunir les traits du visage. La coentreprise avait déjà obtenu l'accord de l'actionnaire principal de Q-Med, Lyftet Holding, qui détient 47,5% du suédois. Mais trois actionnaires, les fonds d'investissement Lannebo, Swedbank Robur et AMF, qui détiennent respectivement 8,3%, 4,5% et 3,1% du capital de Q-Med, ont rejeté l'offre de 75 couronnes par action du laboratoire. Galderma avait fixé le niveau d'acceptation à 90% lors de l'annonce son offre le 13 décembre, bien qu'il puisse déroger à cette condition. Lannebo a indiqué vendredi que cette offre ne reflétait pas "le potentiel à long terme et les synergies industrielles qu'apporteraient le rapprochement entre Galderma et Q-Med". Le porte-parole de Galderma Peter Nicholson a déclaré que Galderma attendrait de voir quel niveau d'acceptation obtiendrait son offre après l'échéance de lundi et que tout commentaire sur un éventuel changement des conditions de l'offre serait prématuré. "Nous continuons d'avancer pour voir quel sera le résultat de l'offre", a-t-il dit. Le marché de la chirurgie esthétique connaît une forte croissance à travers le monde, les traitements du visage et les injections de Botox, produit par Allergan, figurant parmi les interventions les plus demandées. Q-Med fabrique également un gel utilisé pour l'augmentation mammaire et le remodelage de la silhouette sans avoir recours à la chirurgie. (Reuters)
Le taux de chômage à 9% aux Etats-Unis
Les créations d'emplois ont été nettement inférieures aux attentes en janvier aux Etats-Unis, notamment en raison de la tempête de neige qui a frappé une grande partie du pays, mais le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis avril 2009. Au total, 36.000 emplois non agricoles ont été créés, a indiqué vendredi le département américain du Travail, un chiffre très inférieur aux 145.000 créations de postes attendues par les économistes et analystes. Le gouvernement a souligné que les conditions climatiques difficiles avaient pu peser sur les créations d'emplois dans le secteur de la construction, qui a vu ses effectifs baisser de 32.000 le mois dernier. Le nombre d'emplois de coursiers et de livreurs a également beaucoup diminué. "Le climat a réellement eu un impact, le secteur de la construction a été faible, inférieur à la tendance, et ceux des transports et de la manutention ont également été plutôt mous et cela est peut-être dû aux conditions climatiques", commente Sean Incremona, économiste chez 4Cast. Wall Street a ouvert sur une note indécise après cette publication tandis que les Treasuries ont accentué leur recul. Le dollar s'est replié puis s'est repris face aux principales devises. Ces faibles créations d'emplois contrastent avec d'autres indicateurs publiés en janvier qui suggéraient que la croissance de l'emploi s'accélérait et qui alimentaient les espoirs que la reprise industrielle s'étendent aux autres secteurs de l'économie. Malgré cette faible hausse des créations d'emplois, le taux de chômage, issu d'une statistique différente, est tombé à 9,0% contre 9,4% en décembre. Ce recul ne devrait toutefois pas convaincre la Réserve fédérale d'arrêter son programme de 600 milliards de dollars de rachats d'obligations souveraines américaines pour soutenir l'économie. (Reuters)
Vers un pacte de compétitivité dans la zone euro
Les dirigeants européens planchent vendredi sur une réponse globale à la crise en zone euro, qui devrait s'articuler autour d'un pacte de compétitivité proposé aux Vingt-Sept par l'Allemagne et la France. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sera chargé de préparer ce nouveau pacte en vue du sommet des 24 et 25 mars, date à laquelle les Européens devront aussi avoir aplani leurs nombreuses divergences sur la réforme de la Facilité européenne de stabilité financière (FESF). Un sommet spécifique des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sera organisé d'ici là afin de rapprocher les positions, ont annoncé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. "Nous travaillons ensemble l'Allemagne et la France main dans la main avec une volonté absolue de soutenir l'euro, de défendre l'euro, que nous considérons comme un élément majeur de la construction européenne", a insisté le président français, lors d'une déclaration commune avec la chancelière allemande. "Nous voulons avec l'Allemagne passer une nouvelle étape, apporter une réponse structurelle. Cette réponse c'est donc une intégration plus forte de la politique économique au service d'un objectif, renforcer la compétitivité de nos économies", a-t-il ajouté. Ce pacte, d'inspiration largement allemande, consiste en six mesures destinées à améliorer le potentiel de croissance et à doper la compétitivité de la zone euro. Il s'agit notamment de proposer un cadre commun pour lier l'âge de la retraite à l'évolution de la démographie, mettre fin aux systèmes d'indexation des salaires sur l'inflation ou encore l'inscription d'une "règle d'or" budgétaire dans les constitutions nationales. Ces propositions, qui suscitent une certaine réticence parmi les Vingt-Sept, sont la contrepartie exigée par l'Allemagne à un assouplissement du FESF, créé en mai dernier au plus fort de la crise de la dette grecque. (Reuters)
La Suède cède une part de Nordea à 74,5 couronnes
L'Etat suédois a annoncé vendredi avoir cédé une participation de 6,3% dans la banque Nordea au prix de 74,5 couronnes par action, une opération qui lui permet de lever 19 milliards de couronnes (2,16 milliards d'euros). Stockholm avait annoncé jeudi son intention de se défaire d'une partie de ses parts dans la première banque du pays, dont le titre reculait vers 12h50 GMT de 4,27% à 75,05 couronnes. L'Etat, qui a vendu 255 millions de titres Nordea, voit ainsi sa participation dans la banque passer de 19,8% à 13,5%. Le ministre des Marchés financiers Peter Norman a fait savoir que l'Etat comptait encore vendre des actions Nordea sur le marché. "Nous ne nous astreignons à aucune méthode ou procédure particulière (pour vendre plus) d'actions", a dit le ministre en conférence de presse. Une nouvelle cession pourrait ainsi se faire via un livre d'ordres, par un placement ou encore par une cession réservée à un seul gros investisseur, a-t-il poursuivi. Peter Norman a ajouté qu'il n'excluait pas que l'Etat vende la totalité de ses titres durant le mandat quadriennal en cours du gouvernement. (Reuters)
Brésil et Chine un jeune mariage qui bat de l'aile
Une fois par semaine au moins depuis le début de sa présidence, Dilma Roussef fait le point avec ses conseillers sur un dossier épineux, celui des relations sino-brésiliennes. Il y a quelques mois encore, la lune de miel entre Pékin et Brasilia semblait tenir toutes les promesses d'un mariage qui s'annonçait fécond entre deux des économies émergentes les plus dynamiques prêtes à affronter ensemble les problématiques mondiales. Tout n'a pas fonctionné comme prévu et la fréquence des réunions consacrées au dossier chinois sont le signe d'un raidissement du Brésil. La présidente brésilienne veut reprendre la main et rééquilibrer cette relation qui lui semble inégale, tout en nouant d'autres alliances qui lui permettront de transformer le Brésil en un pays où la classe moyenne serait majoritaire, son grand objectif. Le coeur du problème se situe dans les conteneurs de marchandises chinoises qui débarquent chaque jour dans les entrepôts brésiliens. Le volume des importations de biens en provenance de Chine a quintuplé depuis 2005 au détriment des manufacturiers brésiliens et des emplois hautement qualifiés et bien rémunérés que Dilma Roussef souhaite tant développer. Si la réunion ministérielle hebdomadaire est officiellement tournée vers l'amélioration de la compétitivité du Brésil, "c'est surtout une réunion sur la Chine", explique l'un des participants. "Les relations entre les deux pays ne sont pas hostiles, mais nous allons prendre des mesures pour nous défendre et peser de tout notre poids pour des relations plus équilibrées", dit-il. (Reuters)
Plan social chez le leader français du photovoltaïque
Le leader français du photovoltaïque, Photowatt, s'apprête à supprimer 331 emplois de production sur un effectif de 670, provoquant l'incompréhension et la colère de son personnel. Le plan social prévoit la suppression de 195 postes ouvriers en contrat à durée indéterminée et 136 postes d'intérimaires permanents dans la perspective d'une délocalisation de la production en Pologne, où l'on produit à moindre coût. La direction de l'entreprise dit vouloir créer en contrepartie 100 postes dans les services commerciaux et les bureaux d'études. "Photowatt est confronté à une concurrence exacerbée, notamment venue d'Asie et à une pression très forte sur les prix qui a conduit à une chute de 45% des prix de vente depuis 2008" écrit la direction de l'entreprise dans un communiqué. Selon elle, "Photowatt ne peut plus suivre en l'état cet effondrement tarifaire vertigineux qui a mis des pressions insoutenables sur les coûts de production et a déjà contribué à générer de lourdes pertes au premier trimestre 2010". Les salariés ont fait part de leur totale incompréhension dans la conjoncture actuelle. "On ne comprend pas la raison de cette mesure dans un secteur d'avenir", résume Martine Rey, délégué CFDT au comité d'entreprise. "On ne comprend pas pourquoi la France n'est pas capable de conserver l'unique filière intégrée installée sur le territoire." Photowatt est effectivement la seule société en France à maîtriser les principales étapes de la filière photovoltaïque, du silicium jusqu'aux panneaux. Pour les représentants du comité d'entreprise, le problème rencontré par Photowatt serait lié à la stratégie adoptée par ATS, l'actionnaire canadien, adossé à un fonds de pension, qui a acquis l'entreprise en 1997 sans investir suffisamment pour augmenter les capacités de production. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Trois actionnaires de Q-Med ont rejeté vendredi l'offre de 7,45 milliards de couronnes (844 millions d'euros) du laboratoire Galderma, co-détenu par L'Oréal et Nestlé. L'acquisition du fabricant de produits dermatologiques suédois permettrait à Galderma d'avoir accès au Restylane, une alternative au Botox pour estomper les rides et rajeunir les traits du visage. La coentreprise avait déjà obtenu l'accord de l'actionnaire principal de Q-Med, Lyftet Holding, qui détient 47,5% du suédois. Mais trois actionnaires, les fonds d'investissement Lannebo, Swedbank Robur et AMF, qui détiennent respectivement 8,3%, 4,5% et 3,1% du capital de Q-Med, ont rejeté l'offre de 75 couronnes par action du laboratoire. Galderma avait fixé le niveau d'acceptation à 90% lors de l'annonce son offre le 13 décembre, bien qu'il puisse déroger à cette condition. Lannebo a indiqué vendredi que cette offre ne reflétait pas "le potentiel à long terme et les synergies industrielles qu'apporteraient le rapprochement entre Galderma et Q-Med". Le porte-parole de Galderma Peter Nicholson a déclaré que Galderma attendrait de voir quel niveau d'acceptation obtiendrait son offre après l'échéance de lundi et que tout commentaire sur un éventuel changement des conditions de l'offre serait prématuré. "Nous continuons d'avancer pour voir quel sera le résultat de l'offre", a-t-il dit. Le marché de la chirurgie esthétique connaît une forte croissance à travers le monde, les traitements du visage et les injections de Botox, produit par Allergan, figurant parmi les interventions les plus demandées. Q-Med fabrique également un gel utilisé pour l'augmentation mammaire et le remodelage de la silhouette sans avoir recours à la chirurgie. (Reuters)
Le taux de chômage à 9% aux Etats-Unis
Les créations d'emplois ont été nettement inférieures aux attentes en janvier aux Etats-Unis, notamment en raison de la tempête de neige qui a frappé une grande partie du pays, mais le taux de chômage est tombé à son plus bas niveau depuis avril 2009. Au total, 36.000 emplois non agricoles ont été créés, a indiqué vendredi le département américain du Travail, un chiffre très inférieur aux 145.000 créations de postes attendues par les économistes et analystes. Le gouvernement a souligné que les conditions climatiques difficiles avaient pu peser sur les créations d'emplois dans le secteur de la construction, qui a vu ses effectifs baisser de 32.000 le mois dernier. Le nombre d'emplois de coursiers et de livreurs a également beaucoup diminué. "Le climat a réellement eu un impact, le secteur de la construction a été faible, inférieur à la tendance, et ceux des transports et de la manutention ont également été plutôt mous et cela est peut-être dû aux conditions climatiques", commente Sean Incremona, économiste chez 4Cast. Wall Street a ouvert sur une note indécise après cette publication tandis que les Treasuries ont accentué leur recul. Le dollar s'est replié puis s'est repris face aux principales devises. Ces faibles créations d'emplois contrastent avec d'autres indicateurs publiés en janvier qui suggéraient que la croissance de l'emploi s'accélérait et qui alimentaient les espoirs que la reprise industrielle s'étendent aux autres secteurs de l'économie. Malgré cette faible hausse des créations d'emplois, le taux de chômage, issu d'une statistique différente, est tombé à 9,0% contre 9,4% en décembre. Ce recul ne devrait toutefois pas convaincre la Réserve fédérale d'arrêter son programme de 600 milliards de dollars de rachats d'obligations souveraines américaines pour soutenir l'économie. (Reuters)
Vers un pacte de compétitivité dans la zone euro
Les dirigeants européens planchent vendredi sur une réponse globale à la crise en zone euro, qui devrait s'articuler autour d'un pacte de compétitivité proposé aux Vingt-Sept par l'Allemagne et la France. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sera chargé de préparer ce nouveau pacte en vue du sommet des 24 et 25 mars, date à laquelle les Européens devront aussi avoir aplani leurs nombreuses divergences sur la réforme de la Facilité européenne de stabilité financière (FESF). Un sommet spécifique des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sera organisé d'ici là afin de rapprocher les positions, ont annoncé Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. "Nous travaillons ensemble l'Allemagne et la France main dans la main avec une volonté absolue de soutenir l'euro, de défendre l'euro, que nous considérons comme un élément majeur de la construction européenne", a insisté le président français, lors d'une déclaration commune avec la chancelière allemande. "Nous voulons avec l'Allemagne passer une nouvelle étape, apporter une réponse structurelle. Cette réponse c'est donc une intégration plus forte de la politique économique au service d'un objectif, renforcer la compétitivité de nos économies", a-t-il ajouté. Ce pacte, d'inspiration largement allemande, consiste en six mesures destinées à améliorer le potentiel de croissance et à doper la compétitivité de la zone euro. Il s'agit notamment de proposer un cadre commun pour lier l'âge de la retraite à l'évolution de la démographie, mettre fin aux systèmes d'indexation des salaires sur l'inflation ou encore l'inscription d'une "règle d'or" budgétaire dans les constitutions nationales. Ces propositions, qui suscitent une certaine réticence parmi les Vingt-Sept, sont la contrepartie exigée par l'Allemagne à un assouplissement du FESF, créé en mai dernier au plus fort de la crise de la dette grecque. (Reuters)
La Suède cède une part de Nordea à 74,5 couronnes
L'Etat suédois a annoncé vendredi avoir cédé une participation de 6,3% dans la banque Nordea au prix de 74,5 couronnes par action, une opération qui lui permet de lever 19 milliards de couronnes (2,16 milliards d'euros). Stockholm avait annoncé jeudi son intention de se défaire d'une partie de ses parts dans la première banque du pays, dont le titre reculait vers 12h50 GMT de 4,27% à 75,05 couronnes. L'Etat, qui a vendu 255 millions de titres Nordea, voit ainsi sa participation dans la banque passer de 19,8% à 13,5%. Le ministre des Marchés financiers Peter Norman a fait savoir que l'Etat comptait encore vendre des actions Nordea sur le marché. "Nous ne nous astreignons à aucune méthode ou procédure particulière (pour vendre plus) d'actions", a dit le ministre en conférence de presse. Une nouvelle cession pourrait ainsi se faire via un livre d'ordres, par un placement ou encore par une cession réservée à un seul gros investisseur, a-t-il poursuivi. Peter Norman a ajouté qu'il n'excluait pas que l'Etat vende la totalité de ses titres durant le mandat quadriennal en cours du gouvernement. (Reuters)
Brésil et Chine un jeune mariage qui bat de l'aile
Une fois par semaine au moins depuis le début de sa présidence, Dilma Roussef fait le point avec ses conseillers sur un dossier épineux, celui des relations sino-brésiliennes. Il y a quelques mois encore, la lune de miel entre Pékin et Brasilia semblait tenir toutes les promesses d'un mariage qui s'annonçait fécond entre deux des économies émergentes les plus dynamiques prêtes à affronter ensemble les problématiques mondiales. Tout n'a pas fonctionné comme prévu et la fréquence des réunions consacrées au dossier chinois sont le signe d'un raidissement du Brésil. La présidente brésilienne veut reprendre la main et rééquilibrer cette relation qui lui semble inégale, tout en nouant d'autres alliances qui lui permettront de transformer le Brésil en un pays où la classe moyenne serait majoritaire, son grand objectif. Le coeur du problème se situe dans les conteneurs de marchandises chinoises qui débarquent chaque jour dans les entrepôts brésiliens. Le volume des importations de biens en provenance de Chine a quintuplé depuis 2005 au détriment des manufacturiers brésiliens et des emplois hautement qualifiés et bien rémunérés que Dilma Roussef souhaite tant développer. Si la réunion ministérielle hebdomadaire est officiellement tournée vers l'amélioration de la compétitivité du Brésil, "c'est surtout une réunion sur la Chine", explique l'un des participants. "Les relations entre les deux pays ne sont pas hostiles, mais nous allons prendre des mesures pour nous défendre et peser de tout notre poids pour des relations plus équilibrées", dit-il. (Reuters)
Plan social chez le leader français du photovoltaïque
Le leader français du photovoltaïque, Photowatt, s'apprête à supprimer 331 emplois de production sur un effectif de 670, provoquant l'incompréhension et la colère de son personnel. Le plan social prévoit la suppression de 195 postes ouvriers en contrat à durée indéterminée et 136 postes d'intérimaires permanents dans la perspective d'une délocalisation de la production en Pologne, où l'on produit à moindre coût. La direction de l'entreprise dit vouloir créer en contrepartie 100 postes dans les services commerciaux et les bureaux d'études. "Photowatt est confronté à une concurrence exacerbée, notamment venue d'Asie et à une pression très forte sur les prix qui a conduit à une chute de 45% des prix de vente depuis 2008" écrit la direction de l'entreprise dans un communiqué. Selon elle, "Photowatt ne peut plus suivre en l'état cet effondrement tarifaire vertigineux qui a mis des pressions insoutenables sur les coûts de production et a déjà contribué à générer de lourdes pertes au premier trimestre 2010". Les salariés ont fait part de leur totale incompréhension dans la conjoncture actuelle. "On ne comprend pas la raison de cette mesure dans un secteur d'avenir", résume Martine Rey, délégué CFDT au comité d'entreprise. "On ne comprend pas pourquoi la France n'est pas capable de conserver l'unique filière intégrée installée sur le territoire." Photowatt est effectivement la seule société en France à maîtriser les principales étapes de la filière photovoltaïque, du silicium jusqu'aux panneaux. Pour les représentants du comité d'entreprise, le problème rencontré par Photowatt serait lié à la stratégie adoptée par ATS, l'actionnaire canadien, adossé à un fonds de pension, qui a acquis l'entreprise en 1997 sans investir suffisamment pour augmenter les capacités de production. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités