Neovacs veut lever 20 millions d'euros, ce qui lui donnera "deux bonnes années de visibilité" financière et lui permettra aussi "d'amplifier sa visibilité auprès de l'industrie pharmaceutique", déclare Guy-Charles Fanneau de La Horie, son directeur général.
Créée en 1993 par le professeur Daniel Zagury, spécialiste de l'immunologie, sous la forme d'une scission de l'université parisienne Pierre-et-Marie-Curie, Neovacs est contrôlé à hauteur de 73% par Truffle Capital, OTC Asset Management et la branche de capital-risque de Novartis. Celle-ci détient à elle seule un peu plus de 20% de la société.
"Nous attaquons maintenant des phases cliniques sur deux produits, et dans très peu de temps nous aurons trois à quatre études cliniques en cours", souligne Guy-Charles Fanneau de La Horie.
"Cela demande de gros besoins. Pour trouver cet argent, les marchés publics nous paraissent la meilleure option."
"Avec le succès des offres secondaires de fin 2009 de Nicox, Innate Pharma, Cellectis ou Exonhit nous avons eu l'impression que les marchés étaient réceptifs à des sociétés de biotechnologie."
Les investisseurs de Neovacs se sont engagés à participer à l'augmentation de capital lors de cette introduction en Bourse, précise-t-il.
La société a mis au point des produits appelés kinoïdes qui provoquent l'apparition d'anticorps et leur sécrétion par le corps humain.
"Nous sommes la seule société à poursuivre cette approche", souligne Guy-Charles Fanneau de la Horie. Cette technologie, explique-t-il, est une concurrente potentielle des anticorps monoclonaux (molécules biologiques dirigées contre diverses maladies, notamment contre les cancers).
"Les anticorps monoclonaux ont des limites parmi lesquelles l'apparition de résistance au traitement au cours du temps. De même, ces traitements sont lourds avec de multiples injections tous les 15 jours ou toutes les quatre semaines et il y a la question de leur prix", fait-il valoir.
En revanche, "grâce à notre approche il n'y a pas de résistance, et on pense même pouvoir apporter des solutions aux patients qui ont développé des résistances aux anticorps monoclonaux".
Le produit le plus avancé de Neovacs est un kinoïde anti-TNF (tumor necrosis factor), en phase clinique I-II depuis 18 mois sur des patients souffrant de maladie de Crohn (inflammation chronique de l'intestin). Il entrera en phase II à la mi-2010.
La société a initié une phase II de ce produit chez un sous-groupe de patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde.
Le deuxième produit prometteur est un kinoïde anti-interféron alpha, qui entrera en phase I-II "prochainement" dans le traitement du lupus, une autre maladie auto-immune.
A la mi-2011, à l'issue de ces études cliniques, Neovacs pourra soit "passer des accords de partenariat avec des sociétés pharmaceutiques ou envisager de continuer tout seul", prévoit le directeur général.
Ces deux kinoïdes pourraient être sur le marché "vers 2014" et Neovacs a d'ores et déjà des contacts avec "des groupes internationaux" intéressés par sa recherche, anticipe-t-il.
Neovacs cherche aussi des partenaires pour mener ses études de phase III.
Sur le marché des anti-TNF sont aujourd'hui présents des groupes comme Merck, Johnson et Johnson, Pifzer et Abbott. Sur celui de l'interféron alpha on trouve Genentech, AstraZeneca ou Novo Nordisk.
L'indice des sociétés de biotechnologie cotées sur Euronext a progressé de 2,96% depuis le début de l'année après sa hausse de 51% de 2009.l'an dernier. Sa capitalisation boursière pèse 3,9 milliards d'euros.
Source: Reuters via Yahoo News
Créée en 1993 par le professeur Daniel Zagury, spécialiste de l'immunologie, sous la forme d'une scission de l'université parisienne Pierre-et-Marie-Curie, Neovacs est contrôlé à hauteur de 73% par Truffle Capital, OTC Asset Management et la branche de capital-risque de Novartis. Celle-ci détient à elle seule un peu plus de 20% de la société.
"Nous attaquons maintenant des phases cliniques sur deux produits, et dans très peu de temps nous aurons trois à quatre études cliniques en cours", souligne Guy-Charles Fanneau de La Horie.
"Cela demande de gros besoins. Pour trouver cet argent, les marchés publics nous paraissent la meilleure option."
"Avec le succès des offres secondaires de fin 2009 de Nicox, Innate Pharma, Cellectis ou Exonhit nous avons eu l'impression que les marchés étaient réceptifs à des sociétés de biotechnologie."
Les investisseurs de Neovacs se sont engagés à participer à l'augmentation de capital lors de cette introduction en Bourse, précise-t-il.
La société a mis au point des produits appelés kinoïdes qui provoquent l'apparition d'anticorps et leur sécrétion par le corps humain.
"Nous sommes la seule société à poursuivre cette approche", souligne Guy-Charles Fanneau de la Horie. Cette technologie, explique-t-il, est une concurrente potentielle des anticorps monoclonaux (molécules biologiques dirigées contre diverses maladies, notamment contre les cancers).
"Les anticorps monoclonaux ont des limites parmi lesquelles l'apparition de résistance au traitement au cours du temps. De même, ces traitements sont lourds avec de multiples injections tous les 15 jours ou toutes les quatre semaines et il y a la question de leur prix", fait-il valoir.
En revanche, "grâce à notre approche il n'y a pas de résistance, et on pense même pouvoir apporter des solutions aux patients qui ont développé des résistances aux anticorps monoclonaux".
Le produit le plus avancé de Neovacs est un kinoïde anti-TNF (tumor necrosis factor), en phase clinique I-II depuis 18 mois sur des patients souffrant de maladie de Crohn (inflammation chronique de l'intestin). Il entrera en phase II à la mi-2010.
La société a initié une phase II de ce produit chez un sous-groupe de patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde.
Le deuxième produit prometteur est un kinoïde anti-interféron alpha, qui entrera en phase I-II "prochainement" dans le traitement du lupus, une autre maladie auto-immune.
A la mi-2011, à l'issue de ces études cliniques, Neovacs pourra soit "passer des accords de partenariat avec des sociétés pharmaceutiques ou envisager de continuer tout seul", prévoit le directeur général.
Ces deux kinoïdes pourraient être sur le marché "vers 2014" et Neovacs a d'ores et déjà des contacts avec "des groupes internationaux" intéressés par sa recherche, anticipe-t-il.
Neovacs cherche aussi des partenaires pour mener ses études de phase III.
Sur le marché des anti-TNF sont aujourd'hui présents des groupes comme Merck, Johnson et Johnson, Pifzer et Abbott. Sur celui de l'interféron alpha on trouve Genentech, AstraZeneca ou Novo Nordisk.
L'indice des sociétés de biotechnologie cotées sur Euronext a progressé de 2,96% depuis le début de l'année après sa hausse de 51% de 2009.l'an dernier. Sa capitalisation boursière pèse 3,9 milliards d'euros.
Source: Reuters via Yahoo News