La dégringolade boursière de Natixis a suscité la colère de nombreux petits épargnants qui estiment avoir été trompés sur les perspectives financières de la banque et réclament une indemnisation.
"Préjudice moral inclus, cela représente environ 4,5 millions (d'euros), ce qui n'est rien à l'échelle de Natixis, mais considérable pour les personnes concernées", a déclaré à Reuters Fabrice Rémon, directeur général de Deminor, qui a déposé l'assignation pour le compte de 730 actionnaires.
Natixis, détenue à 71% par BPCE, organe commun des Banques populaires et des Caisses d'épargne, a été introduite en Bourse fin 2006 au prix de 19,55 euros et vaut actuellement un peu moins de 4 euros.
"Nous avons reçu l'assignation", a déclaré à Reuters une porte-parole de Natixis, sans faire plus de commentaire.
Philippe Dupont, ancien président du directoire de Natixis, et Charles Milhaud, ancien président de son conseil de surveillance, sont visés par la procédure engagée par le cabinet Deminor.
"Il leur est reproché la diffusion d'informations fausses, mensongères ou trompeuses sur les perspectives et la situation de Natixis à sa création, au moment de l'offre à prix ouvert en décembre 2006, ainsi que dans les deux années qui suivirent", a expliqué Deminor dans un communiqué, indiquant que l'assignation a été déposée le 31 décembre.
Une première audience est prévue le 4 février, a ajouté Deminor, qui se dit disposer à négocier un accord à l'amiable.
Source: Reuters via Yahoo News
"Préjudice moral inclus, cela représente environ 4,5 millions (d'euros), ce qui n'est rien à l'échelle de Natixis, mais considérable pour les personnes concernées", a déclaré à Reuters Fabrice Rémon, directeur général de Deminor, qui a déposé l'assignation pour le compte de 730 actionnaires.
Natixis, détenue à 71% par BPCE, organe commun des Banques populaires et des Caisses d'épargne, a été introduite en Bourse fin 2006 au prix de 19,55 euros et vaut actuellement un peu moins de 4 euros.
"Nous avons reçu l'assignation", a déclaré à Reuters une porte-parole de Natixis, sans faire plus de commentaire.
Philippe Dupont, ancien président du directoire de Natixis, et Charles Milhaud, ancien président de son conseil de surveillance, sont visés par la procédure engagée par le cabinet Deminor.
"Il leur est reproché la diffusion d'informations fausses, mensongères ou trompeuses sur les perspectives et la situation de Natixis à sa création, au moment de l'offre à prix ouvert en décembre 2006, ainsi que dans les deux années qui suivirent", a expliqué Deminor dans un communiqué, indiquant que l'assignation a été déposée le 31 décembre.
Une première audience est prévue le 4 février, a ajouté Deminor, qui se dit disposer à négocier un accord à l'amiable.
Source: Reuters via Yahoo News