Selon rtl.fr, Mario Draghi indiquait, ce vendredi 2 janvier, dans une interview au quotidien économique allemand Handelsblatt: "Nous sommes en train de nous préparer techniquement pour modifier début 2015 l'ampleur, le rythme et le caractère des moyens à mettre en place s'il devenait nécessaire de réagir à une trop longue période d'inflation trop faible". Et d'ajouter: "il y a là-dessus une unanimité au sein du directoire". En termes simples, l'Europe entre de manière certaine en déflation, c'est à dire dans le rouge, dans une configuration où la relance économique est rendue encore plus difficile que ce qu'elle était déjà.
Pour aider les économies et faciliter le retour de la croissance, la BCE prévoit de mettre en place un programme d'assouplissement quantitatif. Il s'agit d'injecter dans les économies de la zone euro des milliards via l'achat direct d'obligations, une petite concession de la BCE dont on commençait à se demander elle ne défendait pas son indépendance au détriment des États membres et de leurs citoyens.
Si l'on se souvient, le rachat des dettes nationales par le biais d'émissions d'obligations était un souhait de la gauche française. Mais l'Allemagne exerce une influence si radicale sur l'économie européenne que cette option avait été balayée et que la Grèce dans la tourmente, par exemple, n'a reçu de soutien européen qu'en échange de réformes drastiques. Alexis Tsipras, chef de file du parti de gauche anti-austérité grec Syriza compte bien que la BCE n'exclue pas la Grèce du plan d'assouplissement quantitatif. C'est donc que certains économistes avaient évoqué cette possibilité. Le lancement du plan de soutien de la BCE sera annoncé le 22 janvier prochain et les élections grecques auront lieu 3 jours plus tard. Outre qu'il serait surprenant que la BCE décide d'exclure de son programme les pays qui en ont le plus besoin, on pourrait se demander pourquoi elle n'intervient que si tard et si ce n'est pas simplement trop tard. La construction de l'Europe, semble-t-il se fait à ce prix. Mais ce prix paraît bien élevé pour une Europe exclusivement technocratique.
Pour aider les économies et faciliter le retour de la croissance, la BCE prévoit de mettre en place un programme d'assouplissement quantitatif. Il s'agit d'injecter dans les économies de la zone euro des milliards via l'achat direct d'obligations, une petite concession de la BCE dont on commençait à se demander elle ne défendait pas son indépendance au détriment des États membres et de leurs citoyens.
Si l'on se souvient, le rachat des dettes nationales par le biais d'émissions d'obligations était un souhait de la gauche française. Mais l'Allemagne exerce une influence si radicale sur l'économie européenne que cette option avait été balayée et que la Grèce dans la tourmente, par exemple, n'a reçu de soutien européen qu'en échange de réformes drastiques. Alexis Tsipras, chef de file du parti de gauche anti-austérité grec Syriza compte bien que la BCE n'exclue pas la Grèce du plan d'assouplissement quantitatif. C'est donc que certains économistes avaient évoqué cette possibilité. Le lancement du plan de soutien de la BCE sera annoncé le 22 janvier prochain et les élections grecques auront lieu 3 jours plus tard. Outre qu'il serait surprenant que la BCE décide d'exclure de son programme les pays qui en ont le plus besoin, on pourrait se demander pourquoi elle n'intervient que si tard et si ce n'est pas simplement trop tard. La construction de l'Europe, semble-t-il se fait à ce prix. Mais ce prix paraît bien élevé pour une Europe exclusivement technocratique.
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