Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni et news Europe

Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni
La police britannique a annoncé lundi l'arrestation de 12 personnes dans le cadre d'un vaste coup de filet antiterroriste. La police de West Midlands a fait état de l'arrestation de cinq hommes à Cardiff, au Pays de Galles, de quatre autres à Stoke dans le centre de l'Angleterre et enfin de trois autres à Londres. "Ils sont tous placés en détention parce qu'ils sont soupçonnés d'avoir commandité, préparé ou initié un acte de terrorisme au Royaume-Uni", a déclaré un porte-parole de la police. Les suspects, âgés de 17 à 28 ans, ont été appréhendés avant l'aube. Un haut responsable irakien a déclaré la semaine dernière penser qu'Al Qaïda projetait des attentats à la période de Noël aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays d'Europe, un an après une tentative d'attentat contre un avion Amsterdam-Detroit, le jour de Noël 2009. Des perquisitions ont été menées par la police aux domiciles des 12 personnes arrêtées, ainsi qu'à une adresse à Birmingham et dans un appartement de Londres. (Reuters)

Grande-Bretagne: la neige continue de provoquer le chaos
La neige et les températures glaciales continuaient de perturber les transports en Grande-Bretagne, après un week-end particulièrement difficile. L'aéroport londonien d'Heathrow, le plus fréquenté d'Europe, a estimé lundi qu'il n'y aurait qu'un nombre restreint de vols décolleraient et atterriraient dans la journée. Des centaines de passagers ont passé la nuit dans les terminaux de l'aéroport. L'association des agents de voyage a prévenu que de nouveaux retards et annulations seraient inévitables cette semaine. Les températures ont continué à baisser, battant des records de froid dans la nuit de dimanche à lundi, dans le nord de Irlande. (AP)

Biélorussie: Loukachenko réélu répression contre l'opposition
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a été élu pour un quatrième mandat lundi au terme d'un scrutin dénoncé comme frauduleux par l'opposition. Selon la commission électorale, le candidat sortant a obtenu 79,7% des suffrages après le décompte de la totalité des bulletins de vote avec un taux de participation qui serait supérieur à 90%. L'opposition a dénoncé des élections truquées et a manifesté pour demander le départ du président en exercice. La police est intervenue pour disperser à coups de matraques des milliers de personnes réunies dans le centre de Minsk dimanche soir et a procédé à l'arrestation de plusieurs dirigeants de l'opposition. Plus de 10.000 manifestants ont défilé dans les rues enneigées de la capitale alors que les opérations de vote s'achevaient et que l'institut de sondage pro-gouvernemental prédisait une très large victoire de Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Pendant plus de deux heures, les manifestants conduits par le candidat de l'opposition, Andreï Sannikov, se sont massés sur la place de l'Indépendance en chantant des slogans hostiles au chef de l'Etat sortant. Les forces de police antiémeutes sont intervenues en faisant usage de leurs matraques, a rapporté un journaliste de Reuters sur place. Plusieurs manifestants ont lancé des pierres et des boules de neige en direction des policiers. (Reuters)

Les Républicains américains échouent à amender le traité Start
Une deuxième tentative des sénateurs républicains d'amender le nouveau traité Start de désarmement nucléaire avec la Russie a échoué dimanche et des responsables démocrates ont dit avoir bon espoir de réunir suffisamment de voix pour ratifier l'accord. Des sénateurs démocrates inquiets de la disparité entre la Russie et les Etats-Unis dans le domaine des armes nucléaires tactiques et à courte portée ont déposé un amendement qui aurait mentionné la question dans le préambule de l'accord, mais il a été rejeté par 60-32. L'adoption de l'amendement aurait de fait anéanti le traité en rendant nécessaire une nouvelle négociation avec Moscou. Le sénateur démocrate Bob Casey a assuré que les membres des deux partis étaient préoccupés par les armes nucléaires tactiques russes mais que le nouveau traité Start ne les mentionnait pas pour la bonne raison qu'il s'agit d'un accord portant sur les armes atomiques stratégiques - à longue portée. La Russie disposerait d'environ 2.000 armes nucléaires tactiques déployées, contre 500 pour les Etats-Unis, selon la Fédération des scientifiques américains. Les élus américains redoutent que ces armes ne soient pas suffisamment protégées et risquent de tomber aux mains de groupes extrémistes. Ils craignent aussi que les Russes soient plus prompts à les utiliser. Selon lui, les négociateurs américains auraient dû profiter de l'intérêt des Russes à la conclusion d'un nouveau traité sur les armes stratégiques pour les inciter à engager des discussions sur les armes nucléaires à courte portée. (Reuters)

Corées: réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur les tensions
Les tensions élevées sur la péninsule coréenne étaient au centre d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, qui s'est ouverte dimanche à la demande de la Russie. Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré samedi que la Corée du Sud courrait à la "catastrophe" si des exercices militaires prévus en début de semaine par Séoul se déroulaient, selon un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA. Moscou souhaite que le Conseil de sécurité adopte une déclaration appelant la Corée du Nord et la Corée du Sud à faire preuve d'une "retenue maximale" et demandant des efforts diplomatiques immédiats pour apaiser les tensions entre les deux pays de la péninsule. (AP)

Allemagne: Westerwelle exclut de quitter la présidence du FDP
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a exclu ce week-end de démissionner de la présidence du Parti libéral (FDP), petit partenaire de la coalition de centre-droit, malgré la forte baisse de la popularité de cette formation. "Je n'abandonnerai pas le navire en pleine tempête. Je fais en sorte que nous renouions la voie du succès", déclare Westerwelle dans une interview au journal dominical Bild am Sonntag. Westerwelle, qui malgré la chute de popularité dit ne pas avoir envisagé de démissionner ces derniers mois, fait remarquer que les précédentes baisses de popularité ont été de courte durée et suivies de bons résultats électoraux. La faiblesse actuelle du FDP fragilise la coalition conduite par la chancelière Angela Merkel, qui est distancée de plus de dix points dans les sondages par le centre gauche (sociaux-démocrates et Verts). Westerwelle est tenu responsable du trou d'air que traversent les Libéraux, ses adversaires pointant son style caustique ou son inefficacité en tant que dirigeant. Westerwelle a conduit le FDP à la victoire électorale avec un score inhabituellement fort de 14,6% aux législatives de septembre 2009, mais peu après, la popularité de sa formation a décliné sensiblement. (Reuters)

Espagne: des milliers d'Espagnols dans la rue
Des milliers de salariés ont bravé le froid samedi dans plusieurs villes espagnoles pour protester contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement et son projet de repousser de deux ans l'âge de départ à la retraite. Les marches étaient organisées à l'appel des principaux syndicats, l'Union générale des travailleurs et Comisiones Obreras. L'Espagne, qui présente un taux de chômage de 20%, s'efforce d'émerger de deux années de récession. Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero a déclaré vendredi que le gouvernement était déterminé à porter l'âge de départ à la retraite de 65 à 67 ans en dépit de la résistance des partis d'opposition et des syndicats qui brandissent également la menace d'une grève générale. La Banque centrale espagnole et d'autres institutions financières ont exhorté le gouvernement à procéder aux modifications dans le cadre de réformes structurelles. (AP)

Grande-Bretagne: nouveau sondage défavorable aux Lib Dems
Les Libéraux démocrates, partenaires de la coalition au pouvoir en Grande-Bretagne, continuent de glisser dans les sondages, payant un prix élevé à leur revirement sur les frais universitaires. Selon une enquête de l'institut ComRes publiée dimanche par le Sunday Mirror et l'Independent on Sunday, le parti de Nick Clegg n'est plus soutenu que par 11% des personnes interrogées, soit un point de moins qu'en novembre. C'est surtout le niveau le plus bas jamais enregistré par ComRes pour la formation centriste. A 49% d'opinions défavorables, la popularité personnelle de Nick Clegg, vice-Premier ministre, souffre également de ce qu'une partie importante de l'électorat considère comme un reniement: durant la campagne avant les législatives du printemps dernier, les Lib Dems avaient promis de ne pas augmenter les frais d'inscription universitaire. Ils se sont ralliés à la réforme adoptée par le Parlement, sur fond de violentes contestations, et qui autorise les universités à tripler les sommes réclamées aux étudiants. (Reuters)

 Source : Yahoo Actualités