Les Palestiniens rejettent toute négociation sans gel de la colonisation
Le président palestinien Mahmoud Abbas a réaffirmé jeudi sa position de toutes négociations avec Israël tant que le gouvernement Nétanyahou ne gèlera pas la colonisation en Cisjordanie. Mahmoud Abbas a réitéré sa position lors d'une visite au Caire pour des consultations avec des dirigeants arabes, après que les Etats-Unis ont abandonné la pression sur l'Etat hébreu pour qu'il réitère son arrêt de nouvelles constructions en territoire palestinien. Les derniers pourparlers de paix ont été suspendus quelques semaines après leur coup d'envoi lors d'une cérémonie à la Maison Blanche début septembre, Israël résistant aux demandes américaines et palestiniennes de proroger un gel des nouvelles constructions dans les colonies juives en Cisjordanie. (AP)
Représailles de Tsahal à Gaza après des tirs de mortier
L'aviation israélienne a effectué une série de raids dans la bande de Gaza, quelques heures après des tirs de mortier qui ont fait un blessé dans un kibboutz du sud de l'Etat hébreu, annonce Tsahal. Trois cibles distinctes ont été visées par les appareils israéliens, a précisé un porte-parole militaire. Aucune victime n'a été signalée. Des activistes du territoire palestinien ont confirmé que deux de ces sites étaient des camps d'entraînement. Au total, cinq obus se sont abattus en Israël près de la frontière avec la bande de Gaza, administrée par les islamistes du Hamas. Le blessé, dont les jours ne sont pas en danger, a été conduit par hélicoptère à l'hôpital de Beersheba, a précisé le porte-parole de l'armée israélienne. (Reuters)
Barack Obama se casse les dents sur le conflit du Proche-Orient
Comme ses prédécesseurs, le président américain Barack Obama semble s'être à son tour cassé les dents sur le conflit du Proche-Orient qui perdure depuis plus de 60 ans. Son incapacité à obtenir une reprise sous égide américaine du dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens met fin à l'illusion qu'il pourrait être réglé d'un coup de baguette magique - qui plus est dans un délai d'un an. Le mieux que les deux camps puissent espérer maintenant, ce sont des accords partiels et graduels, sans doute négociés loin des projecteurs et probablement mis en oeuvre sur des années, estime-t-on dans les milieux diplomatiques. "On aurait dû enterrer il y a bien longtemps l'idée qu'on pourrait parvenir à une solution à deux Etats bilatéralement négociée", estime l'ancien négociateur israélien Daniel Levy. "C'est ridicule de prétendre que ce type de processus de paix est encore vivace", estime Levy, aujourd'hui chercheur à la New America Foundation de New York. Ce dernier épisode voué à l'échec de la diplomatie proche-orientale remonte au mois de septembre, lorsque Barack Obama a jugé possible d'obtenir un règlement global au terme d'un an de rencontres directes entre les deux camps. Mais, conformément à leurs avertissements, les Palestiniens ont claqué la porte des négociations directes trois semaines après leur commencement, en raison du refus d'Israël de proroger un gel partiel de ses activités de colonisation. (Reuters)
Paris juge qu'il est trop tôt pour des sanctions contre Abidjan
L'heure n'est pas aux sanctions contre la Côte d'Ivoire pour forcer le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir mais elles sont envisageables si le blocage perdure, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Après l'Union européenne, l'Union africaine et la Cedeao, le conseil de sécurité des Nations unies a reconnu mercredi soir la victoire du principal opposant de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, au second tour de la présidentielle ivoirienne. Les deux hommes ont prêté serment et formé un gouvernement, chacun de leur côté, plongeant la Côte d'Ivoire dans une nouvelle crise. Avec le vote du conseil de sécurité, "les choses sont claires", a fait valoir Michèle Alliot-Marie sur France Inter. "Il n'y a plus de doutes: il y a une demande unanime de reconnaissance de la victoire d'Alassane Ouattara", a-t-elle insisté. "Ce qui est important, c'est cette pression" internationale, a-t-elle expliqué. Interrogée sur l'éventualité de sanctions contre la Côte d'Ivoire, elle a répondu: "nous ne sommes pas à ce niveau-là. Mais il est évident qu'il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se passait pas". (Reuters)
Libération de trois Lettons enlevés au Darfour
Trois pilotes d'hélicoptère lettons du Programme alimentaire mondial (PAM) enlevés le 4 novembre au Darfour (ouest du Soudan) ont été libérés, a annoncé mercredi l'agence onusienne. Les trois hommes avaient été enlevés devant leur résidence à Nyala, dans le sud du Darfour. Les autorités locales ont attribué leur rapt à des groupes rebelles. Amor Almagro, porte-parole du PAM au Soudan a précisé mercredi que les circonstances de la libération restaient floues mais a précisé qu'aucune rançon n'avait été versée. (AP)
Source : Yahoo Actualités
Le président palestinien Mahmoud Abbas a réaffirmé jeudi sa position de toutes négociations avec Israël tant que le gouvernement Nétanyahou ne gèlera pas la colonisation en Cisjordanie. Mahmoud Abbas a réitéré sa position lors d'une visite au Caire pour des consultations avec des dirigeants arabes, après que les Etats-Unis ont abandonné la pression sur l'Etat hébreu pour qu'il réitère son arrêt de nouvelles constructions en territoire palestinien. Les derniers pourparlers de paix ont été suspendus quelques semaines après leur coup d'envoi lors d'une cérémonie à la Maison Blanche début septembre, Israël résistant aux demandes américaines et palestiniennes de proroger un gel des nouvelles constructions dans les colonies juives en Cisjordanie. (AP)
Représailles de Tsahal à Gaza après des tirs de mortier
L'aviation israélienne a effectué une série de raids dans la bande de Gaza, quelques heures après des tirs de mortier qui ont fait un blessé dans un kibboutz du sud de l'Etat hébreu, annonce Tsahal. Trois cibles distinctes ont été visées par les appareils israéliens, a précisé un porte-parole militaire. Aucune victime n'a été signalée. Des activistes du territoire palestinien ont confirmé que deux de ces sites étaient des camps d'entraînement. Au total, cinq obus se sont abattus en Israël près de la frontière avec la bande de Gaza, administrée par les islamistes du Hamas. Le blessé, dont les jours ne sont pas en danger, a été conduit par hélicoptère à l'hôpital de Beersheba, a précisé le porte-parole de l'armée israélienne. (Reuters)
Barack Obama se casse les dents sur le conflit du Proche-Orient
Comme ses prédécesseurs, le président américain Barack Obama semble s'être à son tour cassé les dents sur le conflit du Proche-Orient qui perdure depuis plus de 60 ans. Son incapacité à obtenir une reprise sous égide américaine du dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens met fin à l'illusion qu'il pourrait être réglé d'un coup de baguette magique - qui plus est dans un délai d'un an. Le mieux que les deux camps puissent espérer maintenant, ce sont des accords partiels et graduels, sans doute négociés loin des projecteurs et probablement mis en oeuvre sur des années, estime-t-on dans les milieux diplomatiques. "On aurait dû enterrer il y a bien longtemps l'idée qu'on pourrait parvenir à une solution à deux Etats bilatéralement négociée", estime l'ancien négociateur israélien Daniel Levy. "C'est ridicule de prétendre que ce type de processus de paix est encore vivace", estime Levy, aujourd'hui chercheur à la New America Foundation de New York. Ce dernier épisode voué à l'échec de la diplomatie proche-orientale remonte au mois de septembre, lorsque Barack Obama a jugé possible d'obtenir un règlement global au terme d'un an de rencontres directes entre les deux camps. Mais, conformément à leurs avertissements, les Palestiniens ont claqué la porte des négociations directes trois semaines après leur commencement, en raison du refus d'Israël de proroger un gel partiel de ses activités de colonisation. (Reuters)
Paris juge qu'il est trop tôt pour des sanctions contre Abidjan
L'heure n'est pas aux sanctions contre la Côte d'Ivoire pour forcer le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir mais elles sont envisageables si le blocage perdure, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Après l'Union européenne, l'Union africaine et la Cedeao, le conseil de sécurité des Nations unies a reconnu mercredi soir la victoire du principal opposant de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, au second tour de la présidentielle ivoirienne. Les deux hommes ont prêté serment et formé un gouvernement, chacun de leur côté, plongeant la Côte d'Ivoire dans une nouvelle crise. Avec le vote du conseil de sécurité, "les choses sont claires", a fait valoir Michèle Alliot-Marie sur France Inter. "Il n'y a plus de doutes: il y a une demande unanime de reconnaissance de la victoire d'Alassane Ouattara", a-t-elle insisté. "Ce qui est important, c'est cette pression" internationale, a-t-elle expliqué. Interrogée sur l'éventualité de sanctions contre la Côte d'Ivoire, elle a répondu: "nous ne sommes pas à ce niveau-là. Mais il est évident qu'il y a un certain nombre de procédures internationales qui seraient mises en oeuvre si la transition ne se passait pas". (Reuters)
Libération de trois Lettons enlevés au Darfour
Trois pilotes d'hélicoptère lettons du Programme alimentaire mondial (PAM) enlevés le 4 novembre au Darfour (ouest du Soudan) ont été libérés, a annoncé mercredi l'agence onusienne. Les trois hommes avaient été enlevés devant leur résidence à Nyala, dans le sud du Darfour. Les autorités locales ont attribué leur rapt à des groupes rebelles. Amor Almagro, porte-parole du PAM au Soudan a précisé mercredi que les circonstances de la libération restaient floues mais a précisé qu'aucune rançon n'avait été versée. (AP)
Source : Yahoo Actualités
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