Le passage du typhon Kompasu

Le passage du typhon Kompasu a fait des "dizaines" de morts en Corée du Nord
Le passage du typhon Kompasu sur la Corée  du Nord début septembre a fait des dizaines de morts et de très importants dégâts matériels, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. C'est la première confirmation officielle du régime communiste de l'importance du cyclone qui a balayé le nord-ouest du pays le 2 septembre. Les morts se chiffrent par "dizaines" tandis que des routes, voies de chemins de fer, cultures et habitations ont été "complètement ravagées" par des inondations, selon KCNA. L'alimentation en électricité et eau potable a été coupée en plusieurs endroits et l'interruption du trafic routier et ferroviaire retardent l'acheminement des vivres et médicaments, ajoute l'agence. La Corée du Nord avait déjà été confrontée, fin août, à des inondations catastrophiques dans la région de Sinuiji, ville du nord-ouest du pays. Le typhon a également fait cinq morts en Corée du Sud. Séoul, dont le gouvernement conservateur a réduit l'aide à son voisin communiste, a fait savoir cette semaine qu'il enverrait 5.000 tonnes de riz et d'autres équipements en Corée du Nord. L'agence KCNA a rapporté mercredi que la majorité des régions de Corée du Nord ont subi des dégâts importants, et que des glissements de terrain, des vents violents et de fortes pluies provoqués par le typhon avaient fait plusieurs dizaines de morts, sans donner de bilan précis. Quelque 30.000 hectares ont été détruits par de fortes pluies, et des glissements de terrain ont "complètement ravagé" des voies de chemin de fer, selon le rapport.(AP)

Les détenus sont victimes de mauvais traitements dans les prisons sénégalaises, selon Amnesty International
Les personnes détenues dans les prisons sénégalaises sont régulièrement soumises à des mauvais traitements, dénonce un rapport publié mercredi par Amnesty International.  L'association de défense des droits de l'Homme y décrit des passages à tabac et des électrocutions qui ont provoqué la mort de plusieurs détenus. "Je n'ai jamais vu de tortures aussi graves", a déclaré Boubacar Diop, lui-même victime de mauvais traitements. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse, mercredi, où étaient également présents les proches de personnes mortes.(AP)

Visite délicate de Benoît XVI en Grande-Bretagne
Benoît XVI entame jeudi en Grande-Bretagne  l'une des visites les plus délicates de son pontificat: les scandales de pédophilie, un sentiment anti-catholique séculaire, de récentes tensions avec l'Eglise anglicane et les positions impopulaires du pape sur des questions de société expliquent sans doute pourquoi sa venue est accueillie avec indifférence, voire hostilité, par les Britanniques. Le voyage de quatre jours, première visite officielle d'un pape en Grande-Bretagne, ne devrait pas soulever une grande ferveur populaire. Berceau de l'anglicanisme, le pays a rompu avec l'Eglise catholique romaine en 1534, sous le règne d'Henri VIII, et compte aujourd'hui moins de 10% de catholiques. Les organisateurs ont revu à la baisse la fréquentation attendue pour l'événement phare de la visite. Selon leurs estimations, seulement 55.000 fidèles, au lieu des 80.000 prévus initialement, devraient assister dimanche à Birmingham à la béatification du cardinal John Henry Newman, l'un des plus célèbres anglicans convertis au catholicisme. La messe que célébrera Benoît XVI jeudi au Park Bellahouston de Glasgow devrait également attirer une foule moins nombreuse que celle conduite au même endroit par le populaire Jean Paul II lors d'une visite pastorale non officielle en 1982. Certains Britanniques voient d'un mauvais oeil le coût de la visite -au moins 12 millions de livres sterling (14,3 millions d'euros) à la charge du contribuable- alors que des sacrifices seront probablement demandés au pays pour réduire son importante dette publique. Pour la première fois, les pèlerins seront invités à supporter une partie du fardeau: ils devront payer 25 livres (30 euros) pour assister à la cérémonie de béatification. Sur la défensive, les autorités britanniques ont souligné que Benoît XVI était un chef d'Etat invité, et que l'organisation d'une réunion des ministres des Finances du G-20 qui n'avait duré qu'une journée l'an dernier avait coût bien plus cher. La visite du pape, qui sera accueilli jeudi par la reine Elizabeth II à Edimbourg (Ecosse), suscite une certaine hostilité dans un pays où ses vues sur l'homosexualité, l'avortement ou encore le préservatif passent mal. Une marche de protestation sera organisée samedi par des opposants au pape, et des discussions publiques sur l'obligation de célibat pour les prêtres catholiques sont prévues.(AP)

Source: Yahoo Actualités