Le Ku Klux Klan a été fondé le 24 décembre 1865 et se revendique en tant que communauté «ethnico-religieuse». Dès 1870, le Klu Klux Klan s'étend à presque tous les États du sud et devient un véhicule pour la résistance blanche du sud aux politiques de reconstruction du Parti républicain visant à établir l'égalité politique et économique pour les Noirs. Ses membres mènent une campagne souterraine d'intimidation et de violence dirigée contre les dirigeants républicains blancs et noirs. Bien que le Congrès adopte une législation visant à lutter contre le terrorisme du KKK, l'organisation voit son objectif principal - le rétablissement de la suprématie blanche - rempli grâce à des victoires démocratiques dans les assemblées législatives à travers le Sud dans les années 1870. Après une période de déclin, les groupes protestants blancs ont relancé le KKK au début du XXe siècle, brûlant des croix et organisant des rassemblements, des défilés et des marches pour dénoncer les immigrés, les catholiques, les juifs, les Noirs et les syndicats. Le mouvement des droits civiques des années 1960 voit également une forte augmentation de l'activité du Ku Klux Klan, dont des bombardements d'écoles et d'églises noires et une violence inqualifiable contre les militants noirs et blancs dans le Sud.
Au XXIe siècle, elle est surtout une nébuleuse d'organisations plus ou moins formelles et structurées, légales ou clandestines, souvent rivales entre elles. Bien qu'elle demeure un symbole fort, elle n'en est pas moins concurrencée aujourd'hui par des organisations à l'image moins archaïque, comme les groupes néonazis, plus ouvertement révolutionnaires, ou les milices privées d'autodéfense, plus communautaires et communalistes.
Le Ku Klux Klan prône schématiquement la suprématie de la «race» blanche sur les autres «races» rejetant à la fois les Noirs, les Asiatiques, la communauté Arabe, les Hispaniques et autres peuples issus d'Amérique latine, mais également les Juifs, les catholiques immigrés (Polonais, Italiens et Irlandais), les orthodoxes, les communistes et les homosexuels. La liste des catégories est si longue qu'elle en paraît ridicule. Pourtant, le KKK compte encore des supporters, tout comme les suprématistes blancs, aux USA comme en Europe.
Au XXIe siècle, elle est surtout une nébuleuse d'organisations plus ou moins formelles et structurées, légales ou clandestines, souvent rivales entre elles. Bien qu'elle demeure un symbole fort, elle n'en est pas moins concurrencée aujourd'hui par des organisations à l'image moins archaïque, comme les groupes néonazis, plus ouvertement révolutionnaires, ou les milices privées d'autodéfense, plus communautaires et communalistes.
Le Ku Klux Klan prône schématiquement la suprématie de la «race» blanche sur les autres «races» rejetant à la fois les Noirs, les Asiatiques, la communauté Arabe, les Hispaniques et autres peuples issus d'Amérique latine, mais également les Juifs, les catholiques immigrés (Polonais, Italiens et Irlandais), les orthodoxes, les communistes et les homosexuels. La liste des catégories est si longue qu'elle en paraît ridicule. Pourtant, le KKK compte encore des supporters, tout comme les suprématistes blancs, aux USA comme en Europe.
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