L’édile de la ville de Dakar participait à une réunion technique, suivie d’un point de presse pour rendre compte des décisions prises dans le cadre de ce projet d’immersion d’épaves. Sa première phase qui prend fin mardi prochain, va consister au recensement géographique des épaves.
M. Sall a invité les habitants de Dakar à indiquer aux recenseurs de la ville ou aux autorités des communes d’arrondissement tout site d’épaves qui n’aura pas été identifiés. Il a demandé également aux mécaniciens de les accompagner dans le traitement de ces épaves.
«Nous appelons à une grande compréhension et une grande coopération afin que nous puissions enlever tout ce qui gêne la circulation dans nos rues, tout ce qui rend le visage hideux à notre ville et faire en sorte que le cadre de vie de Dakar soit meilleur», a-t-il déclaré, mercredi.
La rencontre a eu lieu à l’embarcadère de Dakar, au siège de la Fédération sénégalaise de pêche sportive choisie, pour accompagner le projet, en sa qualité de pionnière en Afrique dans la pratique de repeuplement et de mise en place de récifs artificiels.
Selon le maire, la ville de Dakar a initié cette opération en accord et en collaboration avec cette fédération. Le projet est mené de concert avec le gouvernement du Sénégal et ses services concernés. Son objectif est rendre à la ville, salubrité et propreté.
Khalifa Sall a fait état des dégâts causés par les épaves de voitures, de kiosques, de containers et autres matériels qui sont déposés dans les rues et qui véritablement donnent une image négative de la vie de notre capitale.
«C’est vraiment une préoccupation de propreté, d’hygiène et de salubrité que nous voulons prendre en compte», a confié M. Sall.
Le maire a souligné l’autre préoccupation consistant à contribuer au développement économique de Dakar, qui est une presqu’île, une ville de pêche.
«Aujourd’hui, a-t-il rappelé, les pêcheurs de Dakar vont pêcher à Saint Louis, en Guinée-Bissau, jusqu’en Angola, alors que les côtes de Dakar avaient toujours été des côtes poissonneuses. Nous n’avons pas la prétention de restaurer la situation, mais au moins d’y contribuer».
Il dit soutenir l’objectif visé par cette «opération épaves» qui est la création de récif artificiel. Il s’agit aussi de participer à la politique de développement et de repeuplement des ressources halieutiques, mais également au maintien de la biodiversité dans les côtes dakaroises.
Le directeur des aires marines, Kalidou Coly, a qualifiée l’analyse de «limitative». Selon lui, cette initiative doit être une vision nationale et qu’elle ne se limite pas simplement à Dakar.
Khalifa Sall a jugé cette réaction ‘’légitime’’, estimant que M. Coly a une vision nationale, ‘’alors que nous, nous raisonnons en tant que Dakarois’’.
«Si nous immergeons de Dakar, a confié le maire de la ville, le coût devient plus important, parce que, si nous devons collecter et traiter les épaves dans Dakar, les immerger sur les côtes de Dakar, cela nous coûte moins cher que si nous devons aller les immerger à Mbour, à Saint-Louis ou en Casamance».
Par contre, précise-t-il, «si l’Etat nous donne les moyens d’aller au-delà, il n’y a pas trop de soucis à se faire, nous sommes prêt à y accéder».
A la suite du recensement, il sera procédé l’enlèvement des épaves et leur mise en norme afin de les rendre «écologiquement» propres avant leur immersion prévue du 1er au 15 décembre prochain.
Source: Rewmi
M. Sall a invité les habitants de Dakar à indiquer aux recenseurs de la ville ou aux autorités des communes d’arrondissement tout site d’épaves qui n’aura pas été identifiés. Il a demandé également aux mécaniciens de les accompagner dans le traitement de ces épaves.
«Nous appelons à une grande compréhension et une grande coopération afin que nous puissions enlever tout ce qui gêne la circulation dans nos rues, tout ce qui rend le visage hideux à notre ville et faire en sorte que le cadre de vie de Dakar soit meilleur», a-t-il déclaré, mercredi.
La rencontre a eu lieu à l’embarcadère de Dakar, au siège de la Fédération sénégalaise de pêche sportive choisie, pour accompagner le projet, en sa qualité de pionnière en Afrique dans la pratique de repeuplement et de mise en place de récifs artificiels.
Selon le maire, la ville de Dakar a initié cette opération en accord et en collaboration avec cette fédération. Le projet est mené de concert avec le gouvernement du Sénégal et ses services concernés. Son objectif est rendre à la ville, salubrité et propreté.
Khalifa Sall a fait état des dégâts causés par les épaves de voitures, de kiosques, de containers et autres matériels qui sont déposés dans les rues et qui véritablement donnent une image négative de la vie de notre capitale.
«C’est vraiment une préoccupation de propreté, d’hygiène et de salubrité que nous voulons prendre en compte», a confié M. Sall.
Le maire a souligné l’autre préoccupation consistant à contribuer au développement économique de Dakar, qui est une presqu’île, une ville de pêche.
«Aujourd’hui, a-t-il rappelé, les pêcheurs de Dakar vont pêcher à Saint Louis, en Guinée-Bissau, jusqu’en Angola, alors que les côtes de Dakar avaient toujours été des côtes poissonneuses. Nous n’avons pas la prétention de restaurer la situation, mais au moins d’y contribuer».
Il dit soutenir l’objectif visé par cette «opération épaves» qui est la création de récif artificiel. Il s’agit aussi de participer à la politique de développement et de repeuplement des ressources halieutiques, mais également au maintien de la biodiversité dans les côtes dakaroises.
Le directeur des aires marines, Kalidou Coly, a qualifiée l’analyse de «limitative». Selon lui, cette initiative doit être une vision nationale et qu’elle ne se limite pas simplement à Dakar.
Khalifa Sall a jugé cette réaction ‘’légitime’’, estimant que M. Coly a une vision nationale, ‘’alors que nous, nous raisonnons en tant que Dakarois’’.
«Si nous immergeons de Dakar, a confié le maire de la ville, le coût devient plus important, parce que, si nous devons collecter et traiter les épaves dans Dakar, les immerger sur les côtes de Dakar, cela nous coûte moins cher que si nous devons aller les immerger à Mbour, à Saint-Louis ou en Casamance».
Par contre, précise-t-il, «si l’Etat nous donne les moyens d’aller au-delà, il n’y a pas trop de soucis à se faire, nous sommes prêt à y accéder».
A la suite du recensement, il sera procédé l’enlèvement des épaves et leur mise en norme afin de les rendre «écologiquement» propres avant leur immersion prévue du 1er au 15 décembre prochain.
Source: Rewmi
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