La raison en est que les uns comme les autres, répertoriés comme terroristes ou groupes terroristes en Turquie, en Europe et aux Etats-Unis, ont commis des attentats sur le sol turc provoquant des dégâts et la mort de civils. Au plan international, l'argument est que bombarder un des groupes terroristes autorise à bombarder les autres.
Mais pas seulement, regroupés dans le nord de l'Irak, les Kurdes se trouvent malgré eux dans la position d'un allié objectif du groupe EI situé dans le nord de la Syrie et le séparatisme kurde pourrait être assimilé sans raison véritable à du tribalisme comme celui qui déchire notamment la Libye.
On peut admettre que la Turquie cherche à museler l'opposition séparatiste kurde dès lors qu'elle s'engage dans une lutte contre l'EI qui la fragilise à ses frontières sud. Cette tactique n'est pas forcément la meilleure puisque les séparatistes kurdes affaiblis se trouvent désormais plus exposés aux djihadistes de l'EI contre lesquels ils luttent au nord de la Syrie et en Irak avec le soutien de la coalition internationale montée par Washington.
La Turquie représente aujourd'hui un puissant rempart contre les djihadistes dans cette région et son alliance récente avec la coalition internationale fait taire les rumeurs de neutralité turque à l'égard de l'EI. Quant aux Kurdes, une grande majorité d'entre-eux est maintenant installée un peu partout en Turquie et leur soulèvement est improbable. La frange séparatiste kurde ayant mené depuis 1984 des actions violentes sur le sol turc, il semble difficile, maintenant que la Turquie participe à la coalition contre l'EI, qu'elle obtienne des soutiens internationaux pour son compte, même en continuant de lutter contre les djihadistes.
On rappellera que l'événement qui a déclenché les frappes turques est l'attentat de Suruç ayant fait 32 morts et 100 blessés le 20 juillet. Depuis cette date, la Turquie a bombardé les positions de l'EI et celles du PKK kurde. Hier, 9 août, les États-Unis ont déployé des chasseurs F-16 et un contingent de 300 militaires sur la base d'Incirlik contre l'EI. A moins qu'il n'ait été infiltré, il est surprenant que ce soit un groupuscule pro-kurde qui s'en prenne aujourd'hui au consulat américain, les Etats-Unis étant l'allié des Kurdes contre l'EI.
Mais pas seulement, regroupés dans le nord de l'Irak, les Kurdes se trouvent malgré eux dans la position d'un allié objectif du groupe EI situé dans le nord de la Syrie et le séparatisme kurde pourrait être assimilé sans raison véritable à du tribalisme comme celui qui déchire notamment la Libye.
On peut admettre que la Turquie cherche à museler l'opposition séparatiste kurde dès lors qu'elle s'engage dans une lutte contre l'EI qui la fragilise à ses frontières sud. Cette tactique n'est pas forcément la meilleure puisque les séparatistes kurdes affaiblis se trouvent désormais plus exposés aux djihadistes de l'EI contre lesquels ils luttent au nord de la Syrie et en Irak avec le soutien de la coalition internationale montée par Washington.
La Turquie représente aujourd'hui un puissant rempart contre les djihadistes dans cette région et son alliance récente avec la coalition internationale fait taire les rumeurs de neutralité turque à l'égard de l'EI. Quant aux Kurdes, une grande majorité d'entre-eux est maintenant installée un peu partout en Turquie et leur soulèvement est improbable. La frange séparatiste kurde ayant mené depuis 1984 des actions violentes sur le sol turc, il semble difficile, maintenant que la Turquie participe à la coalition contre l'EI, qu'elle obtienne des soutiens internationaux pour son compte, même en continuant de lutter contre les djihadistes.
On rappellera que l'événement qui a déclenché les frappes turques est l'attentat de Suruç ayant fait 32 morts et 100 blessés le 20 juillet. Depuis cette date, la Turquie a bombardé les positions de l'EI et celles du PKK kurde. Hier, 9 août, les États-Unis ont déployé des chasseurs F-16 et un contingent de 300 militaires sur la base d'Incirlik contre l'EI. A moins qu'il n'ait été infiltré, il est surprenant que ce soit un groupuscule pro-kurde qui s'en prenne aujourd'hui au consulat américain, les Etats-Unis étant l'allié des Kurdes contre l'EI.
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