L'Insee relève à 1,6% sa prévision de croissance 2010
La prévision de croissance du PIB de la France a été relevée par l'Insee à 1,6% en 2010 contre 1,4% précédemment, sous l'effet d'une activité plus soutenue que prévu au deuxième trimestre.Cette prévision correspond à celle du gouvernement, qui avait dit s'attendre à une croissance située entre 1,5% et 1,6% cette année.Dans son point de conjoncture de septembre publié jeudi, qui actualise les prévisions de juin, l'institut de la statistique n'a en revanche pas modifié sa prévision d'une croissance du PIB de 0,4% au troisième et quatrième trimestres de cette année, après +0,7% au deuxième trimestre."La faiblesse de l'économie américaine constitue l'aléa le plus important de notre scénario", prévient l'Insee, qui s'attend à un ralentissement économique "prononcé" aux Etats-Unis en fin d'année."A l'horizon de la fin de l'année, la zone euro serait touchée par le ralentissement américain, via les débouchés à l'exportation", estime l'Insee, d'autant que l'impulsion en provenance des marchés émergents s'atténuera aussi.La croissance du PIB de la zone euro devrait ainsi ralentir à 0,4% au troisième trimestre et 0,3% au quatrième après 1,0% au deuxième pour une croissance de 1,6% sur l'année."La dynamique de la demande intérieure, sans être spectaculaire, amortirait quelque peu les effets" du ralentissement américain, selon l'Insee.CONSOMMATION DES MÉNAGES EN HAUSSE
En France, la demande intérieure bénéficierait d'une poursuite du redressement de l'investissement des entreprises et d'une progression de la consommation des ménages soutenue par la hausse du pouvoir d'achat.Les revenus des ménages progresseraient au second semestre avec l'emploi tandis que l'inflation et les prélèvements fiscaux se stabiliseraient, ajoute l'Insee.L'institut s'attend à 50.000 créations nettes d'emplois dans le secteur marchand non agricole au second semestre 2010, après 60.000 au premier semestre.Le taux de chômage, qui s'est établi à 9,7% de la population active au deuxième trimestre (9,3% en France métropolitaine), resterait quasiment stable à 9,6% fin 2010 (9,2% en France métropolitaine).La consommation des ménages progresserait de 0,4% au troisième trimestre et de 0,5% au quatrième après +0,3% au deuxième pour une hausse de 1,4% sur l'année.L'investissement en logement des ménages commencerait à se redresser au second semestre 2010, dans le sillage des mises en chantier de logement. Il afficherait toutefois un repli d'un peu plus de 2% sur l'ensemble de l'année après une chute de près de 9% en 2009.A fin 2010, l'acquis de croissance pour 2011 s'établirait à 0,7% en France.(Reuters)
Dublin pourrait débourser 50 milliards d'euros
L'Irlande a annoncé jeudi que la restructuration de ses banques pourrait coûter au final plus de 50 milliards d'euros à l'Etat, une révision à la hausse qui obligera le gouvernement à adopter de nouvelles mesures d'austérité pour juguler les déficits.Le ministre des Finances, Brian Lenihan, a expliqué que la facture du sauvetage d'Anglo Irish Bank pourrait atteindre à elle seule 34 milliards. Mais il a assuré que ces estimations n'augmenteraient plus et que le gouvernement était désormais engagé dans la dernière phase de la restructuration du secteur, plombé par l'accumulation des créances immobilières douteuses."Bien sûr, ces chiffres sont terribles, mais ils sont gérables sur une période de dix ans", a-t-il dit.La réaction des marchés financiers, qui anticipaient depuis longtemps une révision en forte hausse du coût du soutien aux banques, a été légèrement positive.L'écart de rendement entre les emprunts d'Etat irlandais à 10 ans et leurs équivalents allemands, qui mesure la "prime de risque" exigée par les investisseurs pour prêter à Dublin plutôt qu'à Berlin, refluait très légèrement, à 457 points de base, soit neuf points de moins que mercredi. Il avait culminé à 475 points en début de semaine.Et sur le marché des "credit default swaps", des instruments financiers utilisés comme assurance contre un risque de défaut de remboursement, les CDS irlandais reculaient eux aussi."Je crois que le marché avait besoin d'être informé, et il l'est", a commenté Padraic Garvey, stratège taux d'ING."Le chiffre du déficit est assez impressionnant, il est supérieur à ce que représentait la dette de l'Etat il y a quelques années, ce qui constitue une situation assez incroyable", a-t-il ajouté.Brian Lenihan a précisé que l'Etat, dont le financement est déjà assuré jusqu'à fin juin 2011, avait décidé d'annuler les émissions obligataires initialement prévues en octobre et novembre et qu'il ne reprendrait des adjudications habituelles que début 2011.(REUTERS)
Source : Yahoo Actualités
La prévision de croissance du PIB de la France a été relevée par l'Insee à 1,6% en 2010 contre 1,4% précédemment, sous l'effet d'une activité plus soutenue que prévu au deuxième trimestre.Cette prévision correspond à celle du gouvernement, qui avait dit s'attendre à une croissance située entre 1,5% et 1,6% cette année.Dans son point de conjoncture de septembre publié jeudi, qui actualise les prévisions de juin, l'institut de la statistique n'a en revanche pas modifié sa prévision d'une croissance du PIB de 0,4% au troisième et quatrième trimestres de cette année, après +0,7% au deuxième trimestre."La faiblesse de l'économie américaine constitue l'aléa le plus important de notre scénario", prévient l'Insee, qui s'attend à un ralentissement économique "prononcé" aux Etats-Unis en fin d'année."A l'horizon de la fin de l'année, la zone euro serait touchée par le ralentissement américain, via les débouchés à l'exportation", estime l'Insee, d'autant que l'impulsion en provenance des marchés émergents s'atténuera aussi.La croissance du PIB de la zone euro devrait ainsi ralentir à 0,4% au troisième trimestre et 0,3% au quatrième après 1,0% au deuxième pour une croissance de 1,6% sur l'année."La dynamique de la demande intérieure, sans être spectaculaire, amortirait quelque peu les effets" du ralentissement américain, selon l'Insee.CONSOMMATION DES MÉNAGES EN HAUSSE
En France, la demande intérieure bénéficierait d'une poursuite du redressement de l'investissement des entreprises et d'une progression de la consommation des ménages soutenue par la hausse du pouvoir d'achat.Les revenus des ménages progresseraient au second semestre avec l'emploi tandis que l'inflation et les prélèvements fiscaux se stabiliseraient, ajoute l'Insee.L'institut s'attend à 50.000 créations nettes d'emplois dans le secteur marchand non agricole au second semestre 2010, après 60.000 au premier semestre.Le taux de chômage, qui s'est établi à 9,7% de la population active au deuxième trimestre (9,3% en France métropolitaine), resterait quasiment stable à 9,6% fin 2010 (9,2% en France métropolitaine).La consommation des ménages progresserait de 0,4% au troisième trimestre et de 0,5% au quatrième après +0,3% au deuxième pour une hausse de 1,4% sur l'année.L'investissement en logement des ménages commencerait à se redresser au second semestre 2010, dans le sillage des mises en chantier de logement. Il afficherait toutefois un repli d'un peu plus de 2% sur l'ensemble de l'année après une chute de près de 9% en 2009.A fin 2010, l'acquis de croissance pour 2011 s'établirait à 0,7% en France.(Reuters)
Dublin pourrait débourser 50 milliards d'euros
L'Irlande a annoncé jeudi que la restructuration de ses banques pourrait coûter au final plus de 50 milliards d'euros à l'Etat, une révision à la hausse qui obligera le gouvernement à adopter de nouvelles mesures d'austérité pour juguler les déficits.Le ministre des Finances, Brian Lenihan, a expliqué que la facture du sauvetage d'Anglo Irish Bank pourrait atteindre à elle seule 34 milliards. Mais il a assuré que ces estimations n'augmenteraient plus et que le gouvernement était désormais engagé dans la dernière phase de la restructuration du secteur, plombé par l'accumulation des créances immobilières douteuses."Bien sûr, ces chiffres sont terribles, mais ils sont gérables sur une période de dix ans", a-t-il dit.La réaction des marchés financiers, qui anticipaient depuis longtemps une révision en forte hausse du coût du soutien aux banques, a été légèrement positive.L'écart de rendement entre les emprunts d'Etat irlandais à 10 ans et leurs équivalents allemands, qui mesure la "prime de risque" exigée par les investisseurs pour prêter à Dublin plutôt qu'à Berlin, refluait très légèrement, à 457 points de base, soit neuf points de moins que mercredi. Il avait culminé à 475 points en début de semaine.Et sur le marché des "credit default swaps", des instruments financiers utilisés comme assurance contre un risque de défaut de remboursement, les CDS irlandais reculaient eux aussi."Je crois que le marché avait besoin d'être informé, et il l'est", a commenté Padraic Garvey, stratège taux d'ING."Le chiffre du déficit est assez impressionnant, il est supérieur à ce que représentait la dette de l'Etat il y a quelques années, ce qui constitue une situation assez incroyable", a-t-il ajouté.Brian Lenihan a précisé que l'Etat, dont le financement est déjà assuré jusqu'à fin juin 2011, avait décidé d'annuler les émissions obligataires initialement prévues en octobre et novembre et qu'il ne reprendrait des adjudications habituelles que début 2011.(REUTERS)
Source : Yahoo Actualités
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