Le président allemand jette l'éponge
Ses tentatives ultérieures de démenti n'ont pas suffi à calmer la vague d'indignation relayée par les médias : «Köhler a trahi tous ceux qui, au sein du parlement allemand, soutiennent la guerre en Afghanistan, ainsi que les soldats qui ne se voyaient pas jusqu'ici comme les défenseurs du commerce international», écrit le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung . Le parti écologiste a de son côté condamné la «diplomatie du canon» dont l'Allemagne se serait bien passée. La polémique a également fait réagir les membres du gouvernement, qui se sont incrits en faux contre les propos de Köhler : «Les intérêts économiques ne constituent pas une justification au déploiement en Afghanistan», a rétorqué le ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg à la chaîne de télévision ARD. «Le fantôme du château» La population est en revanche restée étrangère à cette levée de boucliers.(lefigaro)
Le président allemand Horst Köhler annonce sa démission
Après avoir rendu visite aux troupes allemandes en Afghanistan, Horst Koehler a déclaré la semaine dernière dans un entretien radiophonique que les déploiements militaires pouvaient s'avérer "nécessaires (...) pour protéger nos intérêts". "Par exemple prévenir des instabilités régionales qui pourraient avoir un impact négatif sur nos opportunités en termes de commerce, d'emplois et de revenus", avait-il ajouté. La présidence avait ensuite assuré que les propos tenus à Deutschlandradio Kultur faisaient allusion à des déploiements tels que la mission européenne anti-piraterie dans le golfe d'Aden. Cependant, le journaliste l'avait clairement interrogé sur l'Afghanistan. En annonçant sa démission lundi, Horst Koehler a expliqué avoir pris cette décision après une semaine "d'intenses critiques". "Je regrette que mes propos sur une question importante et difficile pour notre pays aient pu conduire à des malentendus", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse au palais présidentiel de Bellevue, à Berlin.(AP)
Ses tentatives ultérieures de démenti n'ont pas suffi à calmer la vague d'indignation relayée par les médias : «Köhler a trahi tous ceux qui, au sein du parlement allemand, soutiennent la guerre en Afghanistan, ainsi que les soldats qui ne se voyaient pas jusqu'ici comme les défenseurs du commerce international», écrit le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung . Le parti écologiste a de son côté condamné la «diplomatie du canon» dont l'Allemagne se serait bien passée. La polémique a également fait réagir les membres du gouvernement, qui se sont incrits en faux contre les propos de Köhler : «Les intérêts économiques ne constituent pas une justification au déploiement en Afghanistan», a rétorqué le ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg à la chaîne de télévision ARD. «Le fantôme du château» La population est en revanche restée étrangère à cette levée de boucliers.(lefigaro)
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Après avoir rendu visite aux troupes allemandes en Afghanistan, Horst Koehler a déclaré la semaine dernière dans un entretien radiophonique que les déploiements militaires pouvaient s'avérer "nécessaires (...) pour protéger nos intérêts". "Par exemple prévenir des instabilités régionales qui pourraient avoir un impact négatif sur nos opportunités en termes de commerce, d'emplois et de revenus", avait-il ajouté. La présidence avait ensuite assuré que les propos tenus à Deutschlandradio Kultur faisaient allusion à des déploiements tels que la mission européenne anti-piraterie dans le golfe d'Aden. Cependant, le journaliste l'avait clairement interrogé sur l'Afghanistan. En annonçant sa démission lundi, Horst Koehler a expliqué avoir pris cette décision après une semaine "d'intenses critiques". "Je regrette que mes propos sur une question importante et difficile pour notre pays aient pu conduire à des malentendus", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse au palais présidentiel de Bellevue, à Berlin.(AP)
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