En dévoilant les détails des crimes jugés, le nom des accusés, leur âge, le lieu du procès ainsi que le verdict, cette initiative du site britannique ancestry.co.uk, spécialisé dans la généalogie, et du Service national des archives permet de survoler le monde étrange, fascinant, cauchemardesque de la justice, en particulier à l'ère victorienne.
Le bazar des faits divers de l'époque était tout aussi achalandé qu'aujourd'hui. Les documents concernent 900 000 condamnations à des peines de prison, 97 000 déportations dans les colonies et 10 300 exécutions par pendaison.
Les abonnés au site ont ainsi accès au dossier de Roderick Maclean, l'auteur de la tentative avortée d'assassinat de la reine Victoria, le 2 mars 1882, à Windsor, qui fut enfermé à vie dans un asile d'aliénés. Les amateurs de Dickens découvriront l'escroc Isaac Solomon, condamné à la déportation dans les colonies en 1830, qui aurait inspiré le personnage de Fagin dans Oliver Twist. Les passionnés de Jack l'Eventreur, ce meurtrier hors du commun qui avait sauvagement assassiné cinq prostituées à Londres en 1888, peuvent lire les détails du procès de Thomas Neil Cream, condamné à la pendaison en 1892 pour avoir empoisonné plusieurs personnes. Le médecin avait affirmé sur la potence être le fameux tueur en série de l'East End londonien, bien qu'il ait été en prison quand certains des crimes avaient eu lieu.
A l'époque, les juges à perruque avaient la main lourde, en particulier en ce qui concerne la petite délinquance. En 1791, une femme de 63 ans, Sarah Douglas, a écopé d'une peine de déportation en Australie pour avoir volé une nappe. Mary Wilton, 65 ans, a eu droit à une condamnation similaire pour avoir subtilisé un bébé. Et le bourreau ne chômait pas. Tout vol supérieur à 5 shillings (35 euros aujourd'hui), le braconnage de lapin de garenne, l'abattage d'arbre, mais aussi le fait d'avoir noirci son visage étaient punis de la peine capitale.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Le bazar des faits divers de l'époque était tout aussi achalandé qu'aujourd'hui. Les documents concernent 900 000 condamnations à des peines de prison, 97 000 déportations dans les colonies et 10 300 exécutions par pendaison.
Les abonnés au site ont ainsi accès au dossier de Roderick Maclean, l'auteur de la tentative avortée d'assassinat de la reine Victoria, le 2 mars 1882, à Windsor, qui fut enfermé à vie dans un asile d'aliénés. Les amateurs de Dickens découvriront l'escroc Isaac Solomon, condamné à la déportation dans les colonies en 1830, qui aurait inspiré le personnage de Fagin dans Oliver Twist. Les passionnés de Jack l'Eventreur, ce meurtrier hors du commun qui avait sauvagement assassiné cinq prostituées à Londres en 1888, peuvent lire les détails du procès de Thomas Neil Cream, condamné à la pendaison en 1892 pour avoir empoisonné plusieurs personnes. Le médecin avait affirmé sur la potence être le fameux tueur en série de l'East End londonien, bien qu'il ait été en prison quand certains des crimes avaient eu lieu.
A l'époque, les juges à perruque avaient la main lourde, en particulier en ce qui concerne la petite délinquance. En 1791, une femme de 63 ans, Sarah Douglas, a écopé d'une peine de déportation en Australie pour avoir volé une nappe. Mary Wilton, 65 ans, a eu droit à une condamnation similaire pour avoir subtilisé un bébé. Et le bourreau ne chômait pas. Tout vol supérieur à 5 shillings (35 euros aujourd'hui), le braconnage de lapin de garenne, l'abattage d'arbre, mais aussi le fait d'avoir noirci son visage étaient punis de la peine capitale.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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