La sécheresse frappe durement les agriculteurs français
La sécheresse a obligé 52 départements français à prendre des mesures de restriction des prélèvements d'eau par les agriculteurs avec des conséquences parfois importantes, voire dramatiques dans les campagnes, comme en Charente-Maritime. Dans ce département de la région Poitou-Charentes, des mesures de gestion et de préservation de l'eau ont été prises dès le 5 mai pour faire face à la baisse des réserves, avec des contraintes importantes sur certains bassins pouvant aller jusqu'à 55% des volumes définis en 2006. Des pluies d'hiver trop rares et des besoins croissants en eau potable dans le deuxième département touristique de France après le Var peuvent expliquer les problèmes récurrents. Mais ici, c'est le maïs, une des cultures les plus consommatrices d'eau, qui est montré du doigt. L'agriculture locale a pourtant fait de gros efforts d'adaptation en passant de 70.000 hectares environ de maïs irrigué il y a 20 ans à 33.000 en 2010. "Mais même en baissant les surfaces, les courbes restent identiques. Cette année, les nappes phréatiques s'étaient bien rechargées en automne car la pluviométrie sur les dernières années a été relativement stable. Mais on a eu un hiver froid et sec", souligne François Avrard, le président départemental du syndicat agricole FNSEA de Charente-Maritime. Le rationnement peut avoir des conséquences dramatiques. C'est le cas pour Jean-Louis Pierrois, 54 ans, et son épouse, éleveurs de vaches laitières depuis sept ans et qui souffrent des restrictions d'eau pour l'irrigation de leurs cultures, notamment du maïs pour nourrir leur cheptel. Déjà frappé par la crise du lait, Jean-Louis Pierrois évoque "la goutte d'eau qui fait déborder le vase" et envisage, "le couteau sous la gorge" d'arrêter son activité fin 2010. Le visage aussi brûlé par le soleil que ses terres, il souligne que la sécheresse l'a contraint à acheter chaque année depuis trois ans 60 à 70% du fourrage pour ses bêtes alors qu'il était auparavant excédentaire et en vendait à ses voisins. Sur ses 70 hectares, il élève 120 têtes, vaches laitières et génisses et cultive pour l'alimentation animale 14,5 hectares de maïs irrigables et 9 hectares de luzerne. Pour sa trentaine d'hectares de cultures, le plan de restriction élaboré en 2006 lui impose de réduire ses prélèvements de 68% sur cinq ans. Pour autant, la situation est contrastée d'un endroit à un autre en fonction de la topographie des lieux et certains agriculteurs ont pris des mesures de reconversion. A Saint-Mard, Patrice Rinjonneau, un ancien éleveur, produit sur 170 hectares notamment du maïs et subit des restrictions plus modestes - 8% du volume restant au 15 juin -, même si de nouvelles mesures risquent d'être bientôt prises. "Face aux problèmes d'irrigation qui s'annonçaient, nous avons entrepris une diversification des cultures en réduisant le maïs qui demande beaucoup d'eau en été, passant d'environ 60 à 40 hectares", explique-t-il. Sur sa ferme de 80 hectares à Saint-Germain-du-Seudre, Jean-Philippe Pillet s'est peu à peu tourné vers le tabac, délaissant le maïs, mais se dit lui aussi inquiet, même s'il a obtenu une dérogation pour pouvoir continuer à irriguer cette culture qui demande aussi beaucoup d'eau. "C'est simple, sans eau je mets la clé sous la porte", dit-il. Le rendement en baisse cette année en raison du manque de pluie devrait lui coûter 900 euros de perte à l'hectare, selon ses dernières estimations.(reuters)
Empoisonnement à l'Hôtel-Dieu, à Paris
Six membres du personnel soignant empoisonnés. Ce fait rarissime s'est déroulé mardi, à l'Hôtel-Dieu, à Paris. «En début d'après-midi, nous avons été informés que des personnels présentaient des troubles physiques», relate Stéphane Pardoux, directeur adjoint de l'établissement, contacté par 20minutes.fr. Six personnes au total, toutes travaillant aux urgences. «Elles ont été prises en charge aux urgences, et le diagnostique a vite été fait: il s'agissait d'une intoxication», poursuit Stéphane Pardoux. Grâce à des prélèvements réalisés à l'hôpital, des traces de psychotropes ont été découvertes dans un thermos de café, en salle de détente. Il s'agirait de Loxapac, selon Le Parisien, un puissant neuroleptique, disponible uniquement sur ordonnance. «On ignore d'où provient la substance», précise le directeur adjoint de l'hôpital. La police enquête sur cette affaire et souhaite notamment entendre «une personne n'appartenant pas au personnel de l'hôpital», a indiqué une source judiciaire. Cette personne, qui a été identifiée, «a été vue se servant du café dans une cafetière réservée au personnel». Le Parisien évoque une piste menant à «une patiente qui a fréquenté le service psychiatrique dans la nuit de lundi à mardi». «On accueille des patients fragilisés» Ce mercredi, les six personnes concernées sont rentrées chez elles. «Elles vont bien», précise, rassuré, Stéphane Pardoux. «Il n'y a eu aucun risque vital», poursuit-il. L'établissement a porté plainte et une enquête de police est en cours, afin de déterminer qui a placé le psychotrope dans le café. «La salle de détente est en plein milieu du service, elle est réservée au personnel de l'hôpital, mais c'est une salle ouverte, donc quelqu'un a pu s'y introduire», décrit le directeur adjoint. «On accueille des patients fragilisés, l'un d'eux a pu venir», poursuit-il.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
La sécheresse a obligé 52 départements français à prendre des mesures de restriction des prélèvements d'eau par les agriculteurs avec des conséquences parfois importantes, voire dramatiques dans les campagnes, comme en Charente-Maritime. Dans ce département de la région Poitou-Charentes, des mesures de gestion et de préservation de l'eau ont été prises dès le 5 mai pour faire face à la baisse des réserves, avec des contraintes importantes sur certains bassins pouvant aller jusqu'à 55% des volumes définis en 2006. Des pluies d'hiver trop rares et des besoins croissants en eau potable dans le deuxième département touristique de France après le Var peuvent expliquer les problèmes récurrents. Mais ici, c'est le maïs, une des cultures les plus consommatrices d'eau, qui est montré du doigt. L'agriculture locale a pourtant fait de gros efforts d'adaptation en passant de 70.000 hectares environ de maïs irrigué il y a 20 ans à 33.000 en 2010. "Mais même en baissant les surfaces, les courbes restent identiques. Cette année, les nappes phréatiques s'étaient bien rechargées en automne car la pluviométrie sur les dernières années a été relativement stable. Mais on a eu un hiver froid et sec", souligne François Avrard, le président départemental du syndicat agricole FNSEA de Charente-Maritime. Le rationnement peut avoir des conséquences dramatiques. C'est le cas pour Jean-Louis Pierrois, 54 ans, et son épouse, éleveurs de vaches laitières depuis sept ans et qui souffrent des restrictions d'eau pour l'irrigation de leurs cultures, notamment du maïs pour nourrir leur cheptel. Déjà frappé par la crise du lait, Jean-Louis Pierrois évoque "la goutte d'eau qui fait déborder le vase" et envisage, "le couteau sous la gorge" d'arrêter son activité fin 2010. Le visage aussi brûlé par le soleil que ses terres, il souligne que la sécheresse l'a contraint à acheter chaque année depuis trois ans 60 à 70% du fourrage pour ses bêtes alors qu'il était auparavant excédentaire et en vendait à ses voisins. Sur ses 70 hectares, il élève 120 têtes, vaches laitières et génisses et cultive pour l'alimentation animale 14,5 hectares de maïs irrigables et 9 hectares de luzerne. Pour sa trentaine d'hectares de cultures, le plan de restriction élaboré en 2006 lui impose de réduire ses prélèvements de 68% sur cinq ans. Pour autant, la situation est contrastée d'un endroit à un autre en fonction de la topographie des lieux et certains agriculteurs ont pris des mesures de reconversion. A Saint-Mard, Patrice Rinjonneau, un ancien éleveur, produit sur 170 hectares notamment du maïs et subit des restrictions plus modestes - 8% du volume restant au 15 juin -, même si de nouvelles mesures risquent d'être bientôt prises. "Face aux problèmes d'irrigation qui s'annonçaient, nous avons entrepris une diversification des cultures en réduisant le maïs qui demande beaucoup d'eau en été, passant d'environ 60 à 40 hectares", explique-t-il. Sur sa ferme de 80 hectares à Saint-Germain-du-Seudre, Jean-Philippe Pillet s'est peu à peu tourné vers le tabac, délaissant le maïs, mais se dit lui aussi inquiet, même s'il a obtenu une dérogation pour pouvoir continuer à irriguer cette culture qui demande aussi beaucoup d'eau. "C'est simple, sans eau je mets la clé sous la porte", dit-il. Le rendement en baisse cette année en raison du manque de pluie devrait lui coûter 900 euros de perte à l'hectare, selon ses dernières estimations.(reuters)
Empoisonnement à l'Hôtel-Dieu, à Paris
Six membres du personnel soignant empoisonnés. Ce fait rarissime s'est déroulé mardi, à l'Hôtel-Dieu, à Paris. «En début d'après-midi, nous avons été informés que des personnels présentaient des troubles physiques», relate Stéphane Pardoux, directeur adjoint de l'établissement, contacté par 20minutes.fr. Six personnes au total, toutes travaillant aux urgences. «Elles ont été prises en charge aux urgences, et le diagnostique a vite été fait: il s'agissait d'une intoxication», poursuit Stéphane Pardoux. Grâce à des prélèvements réalisés à l'hôpital, des traces de psychotropes ont été découvertes dans un thermos de café, en salle de détente. Il s'agirait de Loxapac, selon Le Parisien, un puissant neuroleptique, disponible uniquement sur ordonnance. «On ignore d'où provient la substance», précise le directeur adjoint de l'hôpital. La police enquête sur cette affaire et souhaite notamment entendre «une personne n'appartenant pas au personnel de l'hôpital», a indiqué une source judiciaire. Cette personne, qui a été identifiée, «a été vue se servant du café dans une cafetière réservée au personnel». Le Parisien évoque une piste menant à «une patiente qui a fréquenté le service psychiatrique dans la nuit de lundi à mardi». «On accueille des patients fragilisés» Ce mercredi, les six personnes concernées sont rentrées chez elles. «Elles vont bien», précise, rassuré, Stéphane Pardoux. «Il n'y a eu aucun risque vital», poursuit-il. L'établissement a porté plainte et une enquête de police est en cours, afin de déterminer qui a placé le psychotrope dans le café. «La salle de détente est en plein milieu du service, elle est réservée au personnel de l'hôpital, mais c'est une salle ouverte, donc quelqu'un a pu s'y introduire», décrit le directeur adjoint. «On accueille des patients fragilisés, l'un d'eux a pu venir», poursuit-il.(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
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