Uzi Arad, conseiller à la sécurité nationale du chef du gouvernement israélien, estime que le plateau stratégique, qui surplombe le nord d'Israël, pourrait être partagé entre l'Etat hébreu et la Syrie, mais que son pays doit pour sa sécurité conserver une présence sur plusieurs kilomètres de profondeur.
Israël a pris les hauteurs du Golan à la Syrie lors de la guerre des Six-Jours en 1967 et l'a annexé en 1981, annexion que la communauté internationale n'a jamais reconnue. Damas conditionne tout accord de paix au retrait israélien total du plateau, d'où l'armée syrienne tirait des obus sur les communautés israéliennes proches avant 1967.
Le plateau du Golan, d'une superficie de 1.250km2, fournit en outre une eau cruciale à Israël, est planté de vignes très rentables, et environ 18.000 colons juifs s'y sont installés. Quelque 17.000 musulmans druzes fidèles à la Syrie y vivent aussi.
Arrivé au pouvoir en avril dernier, Benyamin Nétanyahou n'a pas repris les pourparlers entamés par son prédécesseur Ehoud Olmert avec le président syrien Bachar el-Assad, sous l'égide de la Turquie. Le dialogue direct israélo-syrien est officiellement suspendu depuis 2000.
Dans un entretien, Uzi Arad estime qu'il pourrait y avoir "pire" dirigeant que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. "Mais même avec lui je ne vois pas de réel intérêt ou de désir d'arriver à la fin du conflit avec Israël, au contraire, il ressasse les éternels reproches contre nous et les ravive même", ajoute le conseiller de M. Nétanyahou. Des propos jugés "déplacés et inacceptables" par le négociateur palestinien Saeb Erekat. "Le président Abbas est le président du peuple palestinien et un partenaire à part entière. Il attend d'avoir un partenaire israélien", a-t-il lancé.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Israël a pris les hauteurs du Golan à la Syrie lors de la guerre des Six-Jours en 1967 et l'a annexé en 1981, annexion que la communauté internationale n'a jamais reconnue. Damas conditionne tout accord de paix au retrait israélien total du plateau, d'où l'armée syrienne tirait des obus sur les communautés israéliennes proches avant 1967.
Le plateau du Golan, d'une superficie de 1.250km2, fournit en outre une eau cruciale à Israël, est planté de vignes très rentables, et environ 18.000 colons juifs s'y sont installés. Quelque 17.000 musulmans druzes fidèles à la Syrie y vivent aussi.
Arrivé au pouvoir en avril dernier, Benyamin Nétanyahou n'a pas repris les pourparlers entamés par son prédécesseur Ehoud Olmert avec le président syrien Bachar el-Assad, sous l'égide de la Turquie. Le dialogue direct israélo-syrien est officiellement suspendu depuis 2000.
Dans un entretien, Uzi Arad estime qu'il pourrait y avoir "pire" dirigeant que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. "Mais même avec lui je ne vois pas de réel intérêt ou de désir d'arriver à la fin du conflit avec Israël, au contraire, il ressasse les éternels reproches contre nous et les ravive même", ajoute le conseiller de M. Nétanyahou. Des propos jugés "déplacés et inacceptables" par le négociateur palestinien Saeb Erekat. "Le président Abbas est le président du peuple palestinien et un partenaire à part entière. Il attend d'avoir un partenaire israélien", a-t-il lancé.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin