Contre l'Allemagne, la Grèce va s'accrocher à l'Euro
Le match Grèce-Russie à peine gagné (1-0), Michalis Galgos, après avoir sauté de joie, appelait ses amis pour leur demander de prendre des billets pour la rencontre contre l'Allemagne, à Gdansk, en Pologne. Ce cadre d'une agence de publicité se réjouit de la victoire de son équipe. Mais la rencontre de Gdansk a une autre importance. Officiellement, il ne s'agit que d'un match de football. Mais la rencontre Grèce-Allemagne en quarts de finale de l'Euro, vendredi 22 juin, intervient dans un contexte de vives tensions entre les deux pays. 'L'Allemagne est responsable de ce qui se passe en Grèce et en Europe, explique Michalis Galgos. Ils nous expliquent pour qui nous devons voter. Et la politique qu'ils nous obligent à mener nous conduit à la catastrophe. C'est pour cela que ce match suscite une grande émotion ici. Si je me place sur un plan sportif, je dois reconnaître que l'Allemagne est une très bonne équipe, très forte, mais une victoire de la Grèce serait un vrai soulagement pour l'ensemble du pays.'(lemonde.fr) Ce match révèle les tensions européennes.
Des retraités "indignés" envahissent le consulat d'Allemagne à Barcelone
"Merkel, tes cadeaux empoisonnés", pouvait-on lire sur différentes pancartes lors de la manifestation. Plusieurs dizaines de retraités d'un collectif appartenant à la mouvance des Indignés ont manifesté vendredi à Barcelone, où ils ont pénétré dans le consulat d'Allemagne pour réclamer "un sauvetage européen des citoyens". Les "iaioflautas", expression inspirée du mot "iaio", grand-père en catalan, étaient vêtus des gilets jaunes fluorescents qui caractérisent leur mouvement, portant les inscriptions "Non aux privatisations, contre la corruption et la spéculation". Ils portaient des pancartes avec les mots "L'Espagne n'est pas à vendre", "Merkel, tes cadeaux empoisonnés", "Nous sommes tous la Grèce", "Et moi, qui me sauvera ?", et sont restés environ une heure dans les locaux du consulat.(lepoint.fr) Il est évident que l'Allemagne a eu un comportement plus que discutable vis-à-vis de cette crise.
La Grèce joue son orgueil face à l'Allemagne à Gdansk
En pleine crise de la dette, la perspective d'un quart de finale entre l'Allemagne et la Grèce à l'Euro 2012, avec Angela Merkel dans les tribunes, échauffe les esprits de Berlin à Athènes. Le match, dont le coup d'envoi sera donné à 20h45, oppose deux pays aux relations qui ont rarement été aussi détestables. "Au revoir les Grecs, on ne vous sauvera pas aujourd'hui!" se moque le Bild, premier tirage d'Allemagne, sur une première page aux couleurs du drapeau hellénique. "Ruinez-les !", riposte le journal sportif grec Sport Day. Même le quotidien respecté Kathimerini souligne que la rencontre opposera l'équipe nationale à un ennemi considéré comme le principal artisan d'un programme d'austérité punitif, responsable de cinq années de récession et d'un chômage massif. "Quiconque ne verra qu'un jeu dans le match d'aujourd'hui se trompe", écrit le journal, affirmant qu'il s'agit de "politique -voire de guerre- par d'autres moyens". "Pour de nombreux Grecs, une victoire représentera le triomphe des faibles contre la richesse, la force et l'arrogance des puissants. La victime humilierait son bourreau.(fr.reuters.com) La Grèce n'est pas orgueilleuse, loin de là.
Source: Yahoo actualités
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Le match Grèce-Russie à peine gagné (1-0), Michalis Galgos, après avoir sauté de joie, appelait ses amis pour leur demander de prendre des billets pour la rencontre contre l'Allemagne, à Gdansk, en Pologne. Ce cadre d'une agence de publicité se réjouit de la victoire de son équipe. Mais la rencontre de Gdansk a une autre importance. Officiellement, il ne s'agit que d'un match de football. Mais la rencontre Grèce-Allemagne en quarts de finale de l'Euro, vendredi 22 juin, intervient dans un contexte de vives tensions entre les deux pays. 'L'Allemagne est responsable de ce qui se passe en Grèce et en Europe, explique Michalis Galgos. Ils nous expliquent pour qui nous devons voter. Et la politique qu'ils nous obligent à mener nous conduit à la catastrophe. C'est pour cela que ce match suscite une grande émotion ici. Si je me place sur un plan sportif, je dois reconnaître que l'Allemagne est une très bonne équipe, très forte, mais une victoire de la Grèce serait un vrai soulagement pour l'ensemble du pays.'(lemonde.fr) Ce match révèle les tensions européennes.
Des retraités "indignés" envahissent le consulat d'Allemagne à Barcelone
"Merkel, tes cadeaux empoisonnés", pouvait-on lire sur différentes pancartes lors de la manifestation. Plusieurs dizaines de retraités d'un collectif appartenant à la mouvance des Indignés ont manifesté vendredi à Barcelone, où ils ont pénétré dans le consulat d'Allemagne pour réclamer "un sauvetage européen des citoyens". Les "iaioflautas", expression inspirée du mot "iaio", grand-père en catalan, étaient vêtus des gilets jaunes fluorescents qui caractérisent leur mouvement, portant les inscriptions "Non aux privatisations, contre la corruption et la spéculation". Ils portaient des pancartes avec les mots "L'Espagne n'est pas à vendre", "Merkel, tes cadeaux empoisonnés", "Nous sommes tous la Grèce", "Et moi, qui me sauvera ?", et sont restés environ une heure dans les locaux du consulat.(lepoint.fr) Il est évident que l'Allemagne a eu un comportement plus que discutable vis-à-vis de cette crise.
La Grèce joue son orgueil face à l'Allemagne à Gdansk
En pleine crise de la dette, la perspective d'un quart de finale entre l'Allemagne et la Grèce à l'Euro 2012, avec Angela Merkel dans les tribunes, échauffe les esprits de Berlin à Athènes. Le match, dont le coup d'envoi sera donné à 20h45, oppose deux pays aux relations qui ont rarement été aussi détestables. "Au revoir les Grecs, on ne vous sauvera pas aujourd'hui!" se moque le Bild, premier tirage d'Allemagne, sur une première page aux couleurs du drapeau hellénique. "Ruinez-les !", riposte le journal sportif grec Sport Day. Même le quotidien respecté Kathimerini souligne que la rencontre opposera l'équipe nationale à un ennemi considéré comme le principal artisan d'un programme d'austérité punitif, responsable de cinq années de récession et d'un chômage massif. "Quiconque ne verra qu'un jeu dans le match d'aujourd'hui se trompe", écrit le journal, affirmant qu'il s'agit de "politique -voire de guerre- par d'autres moyens". "Pour de nombreux Grecs, une victoire représentera le triomphe des faibles contre la richesse, la force et l'arrogance des puissants. La victime humilierait son bourreau.(fr.reuters.com) La Grèce n'est pas orgueilleuse, loin de là.
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