Des contrats pour un peu plus d'un milliard d'euros ont été conclus dans la capitale de ce pays d'Asie centrale, auxquels s'ajoute l'ouverture de négociations sur d'autres d'un montant potentiel de près de 1,5 milliard.
Les deux pays se sont également mis d'accord sur le transit au Kazakhstan de matériels et personnels militaire à destination du contingent français en Afghanistan.
Nicolas Sarkozy a souligné que, absente d'Asie centrale jusqu'il y a peu, la France souhaitait nouer avec le Kazakhstan, pays riche en hydrocarbures et en minerais, des relations aussi fortes que celles qu'elle entretient avec l'Allemagne ou les grands pays émergents que sont le Brésil, l'Egypte et l'Inde.
"Nous voulons un partenariat complet, réciproque et de longue durée. Je ne suis pas venu faire un voyage et puis l'oublier. C'est le premier d'une longue série parce que le Kazakhstan est pour nous un partenaire stratégique majeur," a-t-il dit.
Les principaux contrats signés mardi concernent le pétrole et le gaz, avec notamment une prise de participation de 25% de Total et GDF Suez dans le champ gazier de Khvalynkoye, en mer Caspienne, pour un milliard de dollars.
Un autre porte sur l'ouverture de négociations exclusives par un consortium dirigé par Spie Capag (groupe Vinci) pour la construction d'un oléoduc entre le champ pétrolier de Kashagan, le plus important découvert ces trente dernières années, et le littoral de la Caspienne.
Son montant potentiel est compris entre 1,5 et 2,0 milliards d'euros, dont 1,2 milliard revenant à des entreprises basées en France. L'Elysée estime qu'il se traduira, s'il est confirmé, par un millier d'emplois durables dans la région de Dunkerque chez Europipe ou ArcelorMittal.
Les autres accords conclus ou en négociation seront assortis de transferts de technologie.
EADS Astrium, qui va fournir deux satellites d'observation de la terre au Kazakhstan, y construira aussi une unité d'assemblage de satellites.
De même, Thales assemblera localement 4.500 radios tactiques pour l'armée kazakhe dans le cadre d'un projet pilote pour un système global de communications dans lequel le pays a prévu d'investir deux milliards d'euros.
Faisant le point du partenariat stratégique bilatéral noué en juin 2008, Nicolas Sarkozy et son homologue Noursultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1989, ont confirmé dans une déclaration commune leur volonté qu'il couvre tous les domaines, politique, économique, stratégique et culturel.
Les deux hommes ont exprimé leur communauté de vue sur des sujets comme l'Iran et l'Afghanistan.
Le président français a défendu le choix, controversé au vu de sa politique en matière de droits de l'Homme, du Kazakhstan pour la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 2010, notant que le pays était respectueux de ses minorités ethniques et religieuses et avait décidé de longue date de renoncer à l'arme nucléaire.
"J'ai fait le choix de soutenir avec la diplomatie française le Kazakhstan, c'est un choix de paix et parce que les dirigeants de ce pays m'ont dit leur profonde volonté d'appliquer les principes fondamentaux de l'OSCE," a-t-il dit.
Venu "en ami pour essayer de trouver des solutions" plutôt qu'en "donneur de leçons", Nicolas Sarkozy a néanmoins évoqué le cas d'Evgueni Jovtis, un défenseur des droits de l'Homme condamné à quatre ans de prison pour avoir tué un piéton dans un accident de la circulation au terme d'une enquête et d'un procès qualifiés de bâclés.
Source: Reuters via Yahoo News
Les deux pays se sont également mis d'accord sur le transit au Kazakhstan de matériels et personnels militaire à destination du contingent français en Afghanistan.
Nicolas Sarkozy a souligné que, absente d'Asie centrale jusqu'il y a peu, la France souhaitait nouer avec le Kazakhstan, pays riche en hydrocarbures et en minerais, des relations aussi fortes que celles qu'elle entretient avec l'Allemagne ou les grands pays émergents que sont le Brésil, l'Egypte et l'Inde.
"Nous voulons un partenariat complet, réciproque et de longue durée. Je ne suis pas venu faire un voyage et puis l'oublier. C'est le premier d'une longue série parce que le Kazakhstan est pour nous un partenaire stratégique majeur," a-t-il dit.
Les principaux contrats signés mardi concernent le pétrole et le gaz, avec notamment une prise de participation de 25% de Total et GDF Suez dans le champ gazier de Khvalynkoye, en mer Caspienne, pour un milliard de dollars.
Un autre porte sur l'ouverture de négociations exclusives par un consortium dirigé par Spie Capag (groupe Vinci) pour la construction d'un oléoduc entre le champ pétrolier de Kashagan, le plus important découvert ces trente dernières années, et le littoral de la Caspienne.
Son montant potentiel est compris entre 1,5 et 2,0 milliards d'euros, dont 1,2 milliard revenant à des entreprises basées en France. L'Elysée estime qu'il se traduira, s'il est confirmé, par un millier d'emplois durables dans la région de Dunkerque chez Europipe ou ArcelorMittal.
Les autres accords conclus ou en négociation seront assortis de transferts de technologie.
EADS Astrium, qui va fournir deux satellites d'observation de la terre au Kazakhstan, y construira aussi une unité d'assemblage de satellites.
De même, Thales assemblera localement 4.500 radios tactiques pour l'armée kazakhe dans le cadre d'un projet pilote pour un système global de communications dans lequel le pays a prévu d'investir deux milliards d'euros.
Faisant le point du partenariat stratégique bilatéral noué en juin 2008, Nicolas Sarkozy et son homologue Noursultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1989, ont confirmé dans une déclaration commune leur volonté qu'il couvre tous les domaines, politique, économique, stratégique et culturel.
Les deux hommes ont exprimé leur communauté de vue sur des sujets comme l'Iran et l'Afghanistan.
Le président français a défendu le choix, controversé au vu de sa politique en matière de droits de l'Homme, du Kazakhstan pour la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 2010, notant que le pays était respectueux de ses minorités ethniques et religieuses et avait décidé de longue date de renoncer à l'arme nucléaire.
"J'ai fait le choix de soutenir avec la diplomatie française le Kazakhstan, c'est un choix de paix et parce que les dirigeants de ce pays m'ont dit leur profonde volonté d'appliquer les principes fondamentaux de l'OSCE," a-t-il dit.
Venu "en ami pour essayer de trouver des solutions" plutôt qu'en "donneur de leçons", Nicolas Sarkozy a néanmoins évoqué le cas d'Evgueni Jovtis, un défenseur des droits de l'Homme condamné à quatre ans de prison pour avoir tué un piéton dans un accident de la circulation au terme d'une enquête et d'un procès qualifiés de bâclés.
Source: Reuters via Yahoo News
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