Accord historique entre la France insoumise et EELV

Cette nuit de la première journée du mois de Mai 2022 restera dans l’histoire politique de la France. C’est peut-être une bonne histoire qui vient de s’écrire pour la gauche. A la manœuvre, la France insoumise qui veut ratisser gros pour les législatives des 12 et 19 Juin de cette année 2022. C’est un premier pas et certainement un pas de géant puisque d’autres négociations s’annoncent encore avec d’autres partis. Le défilé du premier Mai semble une belle occasion pour les rapprochements. Ce n’était pas gagné d’avance mais il fallait faire des concessions pour obtenir le feu vert.

Selon les précisions de l’AFP en ligne, les écologistes se sont vus garantir une centaine de circonscriptions. C’est assez bien pour céder puisqu’ils n’ont rien à perdre en refusant. Mais tout ne se résume pas à une question de nombre de circonscriptions. L’enjeux est plus grand qu’on ne le pense. Rehausser le SMIC à 1400 euros, ramener la retraite à 60 ans, bloquer les prix des produits de premières nécessité… ont besoin de s’associer. Les Verts qui y ajoutent une planification écologique croient en cette union pour l’atteinte de leurs objectifs.

Le directeur de campagne pour la France insoumise dans le cadre des législatives exprime toute sa satisfaction sur France Inter. Il affirme ce Lundi 02 Mai 2022 que c’est une première entre La France Insoumise et l’Europe Ecologie-Les Verts. L’homme rappelle l’objectif de cet accord qui n’est rien d’autre que la conquête du maximum de sièges pour faire passer un programme ayant des points communs.  
Quant à Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, il pense qu’il faut aller aux législatives avec une nouvelle force. Il trouve en cette union une force qui permettra à plusieurs partis ayant les meilleurs programmes de gagner ensemble.

Tout n’était pas rose comme on le voit à la fin. Ce fut deux semaines de discussions houleuses. Récemment, Julien Bayou traitait de durs négociateurs de la FI dans une conférence de presse. De leur côté les Insoumis voyaient chez les EELV une division interne qui ne faisait pas avancer les négociations comme il le fallait.