Lancement de l’Eco en 2027 : mythe ou réalité ?
Le 59e sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est observée le samedi 19 juin 2021, à Accra, au Ghana, s’est attardé plus sur le lancement de la monnaie unique de la région : l’Eco. À considérer le retard et l’incertitude quant à l’avènement de la monnaie unique, les chefs d’Etat et de gouvernement de la région ont opté pour la mise en place d’une nouvelle feuille de route afin d’accélérer l’avènement de l’Eco. Ainsi, selon cette nouvelle feuille de route, la création de l’Eco se fera en deux phases.
Dans une première phase, les pays disposant de leurs propres monnaies tels que la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Nigeria et la Sierra Leone, regroupés au sein de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA), lanceront une monnaie commune. Ensuite, dans une seconde phase, les 8 pays membre de l’UEMOA ayant comme monnaie commune, le Franc CFA, se grefferont à cette nouvelle monnaie. Toutefois, ce processus devrait être clôturé en 2027, permettant à cet effet aux 15 pays de la région de disposer d’une monnaie unique.
Cependant, la tâche ne sera pas facile. Pour y parvenir. Tous les pays seront interpellés à respecter leurs engagements, notamment en ce qui concerne les critères de convergence de taux d’endettement et d’inflation qui risquent d’être un terrible handicap pour un certain nombre de pays.
Dans une première phase, les pays disposant de leurs propres monnaies tels que la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Nigeria et la Sierra Leone, regroupés au sein de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA), lanceront une monnaie commune. Ensuite, dans une seconde phase, les 8 pays membre de l’UEMOA ayant comme monnaie commune, le Franc CFA, se grefferont à cette nouvelle monnaie. Toutefois, ce processus devrait être clôturé en 2027, permettant à cet effet aux 15 pays de la région de disposer d’une monnaie unique.
Cependant, la tâche ne sera pas facile. Pour y parvenir. Tous les pays seront interpellés à respecter leurs engagements, notamment en ce qui concerne les critères de convergence de taux d’endettement et d’inflation qui risquent d’être un terrible handicap pour un certain nombre de pays.
Des risques de complications à l’horizon ?
Pour l’avènement de l’Eco, les règles de convergence ont fixé un taux d’inflation de 5 % à partir de 2020, un déficit budgétaire d’un pourcentage de 3 % du PIB, un taux d’endettement inférieur à 70 % du PIB. Ces critères doivent être effectués durant 3 années successives au moment de l’adhésion à la nouvelle monnaie unique. Pour dire mieux, à la fin de 2023, tous les pays de la CEDEAO doivent remplir à 100 % ces critères de convergence.
Malheureusement, ces critères d’adhésion porteront un véritable coup à l’économie des deux premières puissances économiques de la région, le Nigeria (12,8 % de taux d’inflation en 2020) et le Ghana (8,97 % déjà en 2021), affichant des taux d’inflation hyper élevés depuis plusieurs années. À en séduire, ces critères de création de l’Eco ne s’orientent pas du tout dans le sens des taux de convergence de tous les pays.
Visiblement, la résolution de l’équation serait toute sauf facile. Ce ne sera pas simple pour ces deux pays d’approuver le critère d’inflation de 5 % à partir de 2024, notamment pour le géant Nigeria.
Malheureusement, ces critères d’adhésion porteront un véritable coup à l’économie des deux premières puissances économiques de la région, le Nigeria (12,8 % de taux d’inflation en 2020) et le Ghana (8,97 % déjà en 2021), affichant des taux d’inflation hyper élevés depuis plusieurs années. À en séduire, ces critères de création de l’Eco ne s’orientent pas du tout dans le sens des taux de convergence de tous les pays.
Visiblement, la résolution de l’équation serait toute sauf facile. Ce ne sera pas simple pour ces deux pays d’approuver le critère d’inflation de 5 % à partir de 2024, notamment pour le géant Nigeria.
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