Claude Guéant ne fait pas dans la dentelle. Sa petite histoire, c’est 500 000 euros et des paiements de factures en espèces. Cela fait peser sur lui le soupçon d’avoir servi d’intermédiaire dans le financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et d’en avoir profité directement. Naturellement, Claude Guéant dément catégoriquement, évoquant la vente d’un tableau et le versement de primes de cabinet et des frais de police en espèces par le Ministère de l’intérieur en 2005 – 2006. Sur ce dernier point, c’est Roseline Bachelot qui dément.
François-Gilles Egretier, ancien haut fonctionnaire de Bercy et ex-conseiller de Christine Lagarde, aurait usé de son influence pour détourner la ligne de TGV reliant Bordeaux à l’Espagne afin d’épargner le jardin d’un domaine familial. Il a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts.
Quant à la petite histoire d’un radiologue condamné à deux ans et demi de prison pour escroquerie massive à la Sécurité sociale, elle est troublante par la sévérité du verdict. Les précédentes mises en examen pour mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires ont été abandonnées. Le médecin a également fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Cette décision fait l’objet de commentaires désabusés indiquant que si le radiologue avait été également un homme politique, il n’aurait écopé que de quelques mois de prison avec sursis et d’une amende symbolique. Peut-être. On ne peut toutefois s’empêcher de pointer du doigt la sévérité de cette peine prononcée contre un belgo-syrien.
François-Gilles Egretier, ancien haut fonctionnaire de Bercy et ex-conseiller de Christine Lagarde, aurait usé de son influence pour détourner la ligne de TGV reliant Bordeaux à l’Espagne afin d’épargner le jardin d’un domaine familial. Il a été mis en examen pour prise illégale d’intérêts.
Quant à la petite histoire d’un radiologue condamné à deux ans et demi de prison pour escroquerie massive à la Sécurité sociale, elle est troublante par la sévérité du verdict. Les précédentes mises en examen pour mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires ont été abandonnées. Le médecin a également fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Cette décision fait l’objet de commentaires désabusés indiquant que si le radiologue avait été également un homme politique, il n’aurait écopé que de quelques mois de prison avec sursis et d’une amende symbolique. Peut-être. On ne peut toutefois s’empêcher de pointer du doigt la sévérité de cette peine prononcée contre un belgo-syrien.
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