Au menu de cette «visite de travail», selon un communiqué de l'Elysée, des discussions sur le sommet de Copenhague, ainsi que sur la prochaine entrée du Gabon au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Mais aujourd'hui, c'est davantage le symbole que l'intérêt diplomatique qui importe. Ali Bongo, investi président à la mi-octobre après un scrutin controversé, tente en effet de normaliser les relations entre Paris et Libreville, après plusieurs incidents.
Ainsi, la plainte déposée à Paris par l'ONG Transparency International France contre feu Omar Bongo et d'autres chefs d'État africains dans l'affaire des «biens mal acquis» avait fortement déplu au vieux président, décédé le 8 juin dernier. Nicolas Sarkozy avait ensuite été hué aux obsèques de Bongo père.
Quand elle n'était pas en froid avec le clan Bongo, la France se voyait accusée d'ingérence dans les affaires intérieures gabonaises, notamment par l'opposition. Ainsi, les multiples déclarations cet été de Robert Bourgi, le conseiller Afrique de Sarkozy, avaient fait ressurgir le spectre de la «Françafrique».
Bourgi déclarait par exemple quelques semaines avant les élections qu'Ali Bongo était «le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines». Puis, début septembre, il dérapait à nouveau, révélant quelques secrets de famille de la «Françafrique».
Les adversaires d'Ali Bongo avaient alors beau jeu d'accuser la France - qui garde au Gabon une base militaire permanente, 10.000 ressortissants et 120 entreprises dont le géant pétrolier Total - d'avoir choisi son favori pour la présidentielle du 30 août.
Des... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Mais aujourd'hui, c'est davantage le symbole que l'intérêt diplomatique qui importe. Ali Bongo, investi président à la mi-octobre après un scrutin controversé, tente en effet de normaliser les relations entre Paris et Libreville, après plusieurs incidents.
Ainsi, la plainte déposée à Paris par l'ONG Transparency International France contre feu Omar Bongo et d'autres chefs d'État africains dans l'affaire des «biens mal acquis» avait fortement déplu au vieux président, décédé le 8 juin dernier. Nicolas Sarkozy avait ensuite été hué aux obsèques de Bongo père.
Quand elle n'était pas en froid avec le clan Bongo, la France se voyait accusée d'ingérence dans les affaires intérieures gabonaises, notamment par l'opposition. Ainsi, les multiples déclarations cet été de Robert Bourgi, le conseiller Afrique de Sarkozy, avaient fait ressurgir le spectre de la «Françafrique».
Bourgi déclarait par exemple quelques semaines avant les élections qu'Ali Bongo était «le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines». Puis, début septembre, il dérapait à nouveau, révélant quelques secrets de famille de la «Françafrique».
Les adversaires d'Ali Bongo avaient alors beau jeu d'accuser la France - qui garde au Gabon une base militaire permanente, 10.000 ressortissants et 120 entreprises dont le géant pétrolier Total - d'avoir choisi son favori pour la présidentielle du 30 août.
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