L’ambiance n’est plus bonne à vivre dans les marchés entre les vendeurs et leurs clients au Togo. Cri, contestation, étonnement, explications, négociation vaine, déception… telle est l’ambiance dans la plupart des marchés. En effet, les prix des produits de première nécessité ont connu une montée exponentielle et ce depuis plusieurs semaines déjà. La preuve est que sur plusieurs marchés de la région maritime:
-le bol de gari (Farine) passe de 600 FCFA à 1000 FCFA ;
- le bol dl’haricot de 1500-1600 FCFA à 2000 FCFA ;
-le maïs de 500-550 FCFA à 700-800F.CFA le bol ;
-le riz de 1200F à 1400F.CFA le bol ;
le sucre de 1350 FCFA à 1400 FCFA le bol ;
l’huile d’arachide de 900 FCFA à 1000 F/litre ;
le plateau des petits œufs passe de 1500 à 1700-1800F.CFA et le grand plateau de 2000 à 2.300-2400F.CFA ; etc.
Les perturbations agricoles dues au changement climatique ne justifieraient pas une telle flambée ?
Cette situation critique vient de la précédente campagne qui a été médiocre pour cause, entre autres, de la mauvaise pluviométrie, des intrants etc. Une situation pareille encore cette saison agricole. Au départ, les pluies avaient été bien lancées, les semis ont été faits, et cela promettait une saison favorable.
Mais, depuis déjà plus de 2 semaines, les agriculteurs scrutent le ciel dans l’espoir d’une pluie salvatrice. Pour rappel, l’agriculture togolaise est principalement dépendante de la pluviométrie. La pratique d’une agriculture essentiellement pluviale à l’heure même où les petits agriculteurs et exploitations familiales, ressentent durement les effets du changement climatique, a aujourd’hui montré ses limites. Cette flambée des prix dans le pays en est une conséquence directe.
Mais, depuis déjà plus de 2 semaines, les agriculteurs scrutent le ciel dans l’espoir d’une pluie salvatrice. Pour rappel, l’agriculture togolaise est principalement dépendante de la pluviométrie. La pratique d’une agriculture essentiellement pluviale à l’heure même où les petits agriculteurs et exploitations familiales, ressentent durement les effets du changement climatique, a aujourd’hui montré ses limites. Cette flambée des prix dans le pays en est une conséquence directe.
Toutefois, le gouvernement togolais pense mettre fin à ce désastre humanitaire
Une délégation de la direction régionale Maritime du ministère du commerce, soutenue par les autorités préfectorales de l'Ave ont effectué le mercredi 09 juin 2021, une descente sur plusieurs marchés de la Région. Objectif, mettre un terme à la spéculation des produits de première nécessité actuellement en cours.
L’équipe s’est donc entretenue avec les acteurs et informé les populations de la récente ouverture des réserves du stock de sécurité nationale par l’ANSAT, pour justement, couvrir leurs éventuels besoins et desserrer un peu l’étau entretenu par certains commerçants. Cette descente dans les marchés va se poursuivre sur toute l’étendu du territoire togolais afin de maintenir accessibles, les prix des aliments de base, éviter les prix abusifs et soulager ainsi les populations.
L’équipe s’est donc entretenue avec les acteurs et informé les populations de la récente ouverture des réserves du stock de sécurité nationale par l’ANSAT, pour justement, couvrir leurs éventuels besoins et desserrer un peu l’étau entretenu par certains commerçants. Cette descente dans les marchés va se poursuivre sur toute l’étendu du territoire togolais afin de maintenir accessibles, les prix des aliments de base, éviter les prix abusifs et soulager ainsi les populations.
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