L'artiste à la voix grave fut l'interprète d'oeuvres devenues des classiques de la chanson française comme "Ma Môme", "Nuit et brouillard", "Potemkine", "Aimer à perdre la raison", "La femme est l'avenir de l'homme" et "C'est beau la vie".
A l'écart du show business, rare à la télévision, Jean Ferrat s'était retiré dans les années 1970 en Ardèche, région qui lui avait inspiré l'une de ses plus belles chansons, "La Montagne".
De son vrai nom Jean Tenenbaum, Jean Ferrat est né en décembre 1930 à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, dans une famille juive modeste. Durant la Deuxième guerre mondiale, son père, déporté, meurt au camp d'Auschwitz.
Jean Ferrat entame sa carrière d'artiste dans les années 1950. Proche du Parti communiste, c'était un ami du poète Louis Aragon dont il mit nombre d'oeuvres en musique.
Pour l'animateur de télévision Michel Drucker, "c'est un des derniers géants qui disparaît" et "toute une page de la chanson française qui se tourne".
"TOUTE UNE GÉNÉRATION A BEAUCOUP DE CHAGRIN"
"C'est une partie de la France, toute une génération qui a beaucoup de chagrin aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info. "Il y avait (Jacques) Brel, (Georges) Brassens, (Léo) Ferré et puis il y avait Jean, c'était le dernier des mohicans".
Pour son ami le chanteur Georges Moustaki, Jean Ferrat était "quelqu'un d'exemplaire. "Il n'a rien sacrifié de ce qui lui tenait à coeur", a-t-il dit sur LCI, ajoutant que Jean Ferrat était un "homme engagé, mais pas un hurleur de sentences".
Le président Nicolas Sarkozy a appris "avec beaucoup de tristesse" la mort de l'artiste.
"Chacun a en mémoire les mélodies inoubliables et les textes exigeants de ses chansons, qui continueront encore longtemps, par leur générosité, leur humanisme et leur poésie, à transporter les âmes et les coeurs, à accompagner aussi les joies et les peines du quotidien", peut-on lire dans un message de l'Elysée.
Le Premier ministre, François Fillon, a aussi fait part de son "émotion".
"Sa mort est un deuil pour la chanson française et tous les artistes français, dont il était le maître incontesté", écrit-il dans un communiqué. "Jean Ferrat alliait à son immense talent un engagement militant auquel il n'a jamais failli."
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, chacune des chansons de Jean Ferrat "était un hymne à la résistance. Elles resteront longtemps dans nos mémoires".
"Cet artiste passionné incarnait la difficile synthèse entre la révolte et l'idéal. Il était profondément engagé, et aura tenté sans jamais se lasser, de lutter contre toutes les formes de servitudes", écrit-elle dans un communiqué.
"La chanson tout un coup nous racontait quelque chose, ce n'était pas simplement quelque chose que l'on fredonnait", a renchéri sur France Info la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet.
source: Reuters via Yahoo
A l'écart du show business, rare à la télévision, Jean Ferrat s'était retiré dans les années 1970 en Ardèche, région qui lui avait inspiré l'une de ses plus belles chansons, "La Montagne".
De son vrai nom Jean Tenenbaum, Jean Ferrat est né en décembre 1930 à Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, dans une famille juive modeste. Durant la Deuxième guerre mondiale, son père, déporté, meurt au camp d'Auschwitz.
Jean Ferrat entame sa carrière d'artiste dans les années 1950. Proche du Parti communiste, c'était un ami du poète Louis Aragon dont il mit nombre d'oeuvres en musique.
Pour l'animateur de télévision Michel Drucker, "c'est un des derniers géants qui disparaît" et "toute une page de la chanson française qui se tourne".
"TOUTE UNE GÉNÉRATION A BEAUCOUP DE CHAGRIN"
"C'est une partie de la France, toute une génération qui a beaucoup de chagrin aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info. "Il y avait (Jacques) Brel, (Georges) Brassens, (Léo) Ferré et puis il y avait Jean, c'était le dernier des mohicans".
Pour son ami le chanteur Georges Moustaki, Jean Ferrat était "quelqu'un d'exemplaire. "Il n'a rien sacrifié de ce qui lui tenait à coeur", a-t-il dit sur LCI, ajoutant que Jean Ferrat était un "homme engagé, mais pas un hurleur de sentences".
Le président Nicolas Sarkozy a appris "avec beaucoup de tristesse" la mort de l'artiste.
"Chacun a en mémoire les mélodies inoubliables et les textes exigeants de ses chansons, qui continueront encore longtemps, par leur générosité, leur humanisme et leur poésie, à transporter les âmes et les coeurs, à accompagner aussi les joies et les peines du quotidien", peut-on lire dans un message de l'Elysée.
Le Premier ministre, François Fillon, a aussi fait part de son "émotion".
"Sa mort est un deuil pour la chanson française et tous les artistes français, dont il était le maître incontesté", écrit-il dans un communiqué. "Jean Ferrat alliait à son immense talent un engagement militant auquel il n'a jamais failli."
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, chacune des chansons de Jean Ferrat "était un hymne à la résistance. Elles resteront longtemps dans nos mémoires".
"Cet artiste passionné incarnait la difficile synthèse entre la révolte et l'idéal. Il était profondément engagé, et aura tenté sans jamais se lasser, de lutter contre toutes les formes de servitudes", écrit-elle dans un communiqué.
"La chanson tout un coup nous racontait quelque chose, ce n'était pas simplement quelque chose que l'on fredonnait", a renchéri sur France Info la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet.
source: Reuters via Yahoo
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