Grève dans les raffineries françaises Editoweb magazine vous dit tout

C’est ce qui est remarqué dans la mesure où se déplacer devient difficile pour plus d’un. C’est l’économie française déjà à l’épreuve des conséquences du covid-19 et la guerre en Ukraine qui en souffre de plus. Il fallait se déplacer pour aller travailler alors que les raffineries sont bloquées. Un blocage empêchant tout ravitaillement des stations-services. Les grévistes restent déterminés à trouver une solution avant de débloquer les sites. Une situation qui n’a pas laissé le gouvernement indifférent. La légère amélioration constatée n’est pas encore une solution durable.

Une augmentation significative de salaire justifiée par la croissance remarquée. Pour ces salariés révoltés, il n’est pas question de rester au même salaire alors que l’entreprise grandit bien en réalisation de profit de par leur travail. La logique voudrait donc qu’il y ait augmentation salariale, ce que n’admet pas tout de suite les groupes pétroliers en question. Il va de soi dans la mesure où l’augmentation de salaire a toujours été objet de ce genre de bras de fer entre employeur et employé depuis toujours.
La grève semble dans le temps un moyen permettant de forcer la main à l’employeur même si ce sont les clients qui en souffrent plus parfois. La reconduction de la grève qui a déjà trop duré ne peut laisser indifférent le gouvernement.

En de pareille situation, où l’Etat constate que la situation peut compromettre le bon fonctionnement de certains services nécessaires, il peut prendre des mesures allant dans le sens d’amélioration de la situation. Il ne s’agit bien évidemment pas de donner une suite favorable à la revendication, mais de procéder à une réquisition de personnels. C’est d’ailleurs ce à quoi à pensé le gouvernement Macron. Pour le président Macron les choses ne devraient plus tarder à rentrer en ordre. Si les grévistes n’ont pas mis fin à leur mouvement, il faut reconnaître un pas vers une sortie de crise puisqu’elle a été suspendue dans certains sites.
Olivier Véran pense qu’une solution est envisageable pour sortir rapidement de cette crise.