Le pur-sang, emblème de la marque, qui orne leur calandre, était de bon augure. Et Seniran, le nom retenu pour la joint-venture entre le constructeur automobile iranien Khodro, l'Etat sénégalais et des investisseurs locaux symbolise bien l'alliance des deux pays. Surtout, l'usine automobile et sa centaine d'emplois constituent le premier dividende perçu par le Sénégal pour la bienveillance militante de sa diplomatie à l'égard de Téhéran.
L'opération était astucieuse : non seulement des taxis neufs allaient surgir sur le bitume dakarois, mais leurs chauffeurs devaient exprimer auprès de la clientèle, leur satisfaction à l'égard de la mécanique iranienne. Mais cette 'diplomatie du taxi' est en train de produire des contre-effets. Au lieu de diffuser des échos favorables à l'Iran, les chauffeurs des taxis Samand font part de leur colère. 'Je suis fatigué de cette auto iranienne, peste Cora Sarr, l'un d'eux. Elles consomment 12 litres au 100 au lieu des 6 promis. Et de l'essence en plus !' Un autre 'taximan', comme on dit en Afrique, raille : 'Je croyais avoir acheté une gazelle, je me retrouve avec un tank.'
Source: Lemonde.fr via Yahoo
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