Ses proches portaient le cercueil d'Abdoulaziz al Hakim devant l'ambassade d'Irak à Téhéran.
Ce mouvement politique chiite a été fondé en exil en Iran du temps de Saddam Hussein. La disparition de son dirigeant ajoute à l'incertitude sur la situation politique en Irak, à cinq mois des élections législatives.
Le corps du défunt devait ensuite être emmené à Qom, grande ville chiite au sud-ouest de Téhéran, pour une nouvelle cérémonie avant l'enterrement à Nadjaf, ville sainte du chiisme en Irak.
L'ancien Premier ministre irakien Ibrahim Jaafari et plusieurs hauts responsables iraniens, dont le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, étaient présents à la cérémonie de Téhéran, selon des médias officiels.
De Nadjaf, le plus haut dignitaire chiite irakien, le grand ayatollah Ali al Sistani, a fait part de son "grand chagrin", évoquant les "longues années de sacrifice passées à servir son peuple et sa nation afin de les sauver de l'injustice et de la dictature".
L'ayatollah Ali Khamenei a parlé d'une grande perte pour l'Irak comme pour l'Iran, dans un communiqué diffusé par Irna.
La mort d'Hakim, qui souffrait d'un cancer des poumons, fait planer le doute sur l'avenir du Cisi et les élections législatives irakiennes prévues en janvier, alors que la communauté chiite d'Irak est visée par de nombreux attentats.
Son fils Ammar al Hakim, qui approche de la quarantaine, a pris sa succession provisoirement mais un chef permanent du Cisi devrait être nommé sous peu. Il sera crucial pour le parti d'éviter une guerre de succession à l'approche des élections.
Les formations politiques chiites irakiennes, emmenées par le Cisi, ont annoncé lundi la formation d'une nouvelle coalition, l'Alliance nationale irakienne, qui n'intègre pas le parti Daoua du Premier ministre Nouri al Maliki.
La coalition chiite au pouvoir à Bagdad depuis 2005, l'Alliance irakienne unie, s'est peu à peu désagrégée au fil des années et les élections de janvier devraient amener un remodelage du paysage politique.
Les désaccords au sein de la communauté pourraient ouvrir la voie à des alliances plus larges dépassant les seuls critères confessionnels, comme semble le souhaiter le Premier ministre, avec des ouvertures faites aux sunnites et aux Kurdes.
Source: Reuters via Yahoo News
Ce mouvement politique chiite a été fondé en exil en Iran du temps de Saddam Hussein. La disparition de son dirigeant ajoute à l'incertitude sur la situation politique en Irak, à cinq mois des élections législatives.
Le corps du défunt devait ensuite être emmené à Qom, grande ville chiite au sud-ouest de Téhéran, pour une nouvelle cérémonie avant l'enterrement à Nadjaf, ville sainte du chiisme en Irak.
L'ancien Premier ministre irakien Ibrahim Jaafari et plusieurs hauts responsables iraniens, dont le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, étaient présents à la cérémonie de Téhéran, selon des médias officiels.
De Nadjaf, le plus haut dignitaire chiite irakien, le grand ayatollah Ali al Sistani, a fait part de son "grand chagrin", évoquant les "longues années de sacrifice passées à servir son peuple et sa nation afin de les sauver de l'injustice et de la dictature".
L'ayatollah Ali Khamenei a parlé d'une grande perte pour l'Irak comme pour l'Iran, dans un communiqué diffusé par Irna.
La mort d'Hakim, qui souffrait d'un cancer des poumons, fait planer le doute sur l'avenir du Cisi et les élections législatives irakiennes prévues en janvier, alors que la communauté chiite d'Irak est visée par de nombreux attentats.
Son fils Ammar al Hakim, qui approche de la quarantaine, a pris sa succession provisoirement mais un chef permanent du Cisi devrait être nommé sous peu. Il sera crucial pour le parti d'éviter une guerre de succession à l'approche des élections.
Les formations politiques chiites irakiennes, emmenées par le Cisi, ont annoncé lundi la formation d'une nouvelle coalition, l'Alliance nationale irakienne, qui n'intègre pas le parti Daoua du Premier ministre Nouri al Maliki.
La coalition chiite au pouvoir à Bagdad depuis 2005, l'Alliance irakienne unie, s'est peu à peu désagrégée au fil des années et les élections de janvier devraient amener un remodelage du paysage politique.
Les désaccords au sein de la communauté pourraient ouvrir la voie à des alliances plus larges dépassant les seuls critères confessionnels, comme semble le souhaiter le Premier ministre, avec des ouvertures faites aux sunnites et aux Kurdes.
Source: Reuters via Yahoo News
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