La gendarmerie s'est rendue au laboratoire Servier
La gendarmerie s'est rendue pour la première fois la semaine dernière dans des locaux du laboratoire Servier, fabricant du Mediator, médicament qui aurait fait entre 500 et 2.000 morts, a-t-on appris de source proche du dossier. Les enquêteurs, qui agissent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte à Paris après les plaintes de victimes, ont saisi les pièces sur l'élaboration, la fabrication, les tests et le protocole de mise en circulation du Mediator. Me Hervé Temime, avocat du fondateur du laboratoire Jacques Servier, a confirmé à Reuters l'information du journal Le Parisien, précisant cependant qu'il ignorait s'il s'agissait juridiquement d'une perquisition. "De nombreux documents ont été remis et bien sûr, le laboratoire contribuera pleinement à l'enquête", a dit l'avocat à Reuters. Plusieurs cadres du laboratoire ont, dans le même temps, été entendus comme témoins par les gendarmes de l'unité spécialisée de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. Cette enquête dirigée par le parquet de Paris a été alimentée la semaine dernière par 116 plaintes pour "homicides et blessures involontaires". Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié samedi a conclu que le laboratoire Servier avait "roulé dans la farine" les autorités sanitaires, en lui laissant croire que son médicament ne posait pas de problèmes. (Reuters)
Le gouvernement recule sur la réforme de la garde à vue
Le gouvernement français a retiré un point critiqué de son projet de réforme de la garde à vue, procédure policière coercitive qui concerne plus de 900.000 personnes par an en France. Un arrêt du Conseil constitutionnel a confirmé le 30 juillet dernier que les procédures actuelles étaient contraires aux droits fondamentaux. Les "Sages" ont ordonné l'entrée en vigueur d'une réforme avant le 1er juillet 2011. Juste avant l'ouverture du débat à l'Assemblée nationale, ce mardi, le gouvernement a renoncé à la création d'une forme d'interrogatoire policier appelé "audition libre". Elle était vivement critiquée car perçue comme un moyen de maintenir, à côté de la garde à vue, une procédure écartant les avocats. Le gouvernement soutiendra la décision de certains députés de la majorité, exprimée en commission, d'y renoncer, a-t-on déclaré au cabinet du ministre de la Justice. Les débats de l'Assemblée risquent toutefois de rester animés, car à droite comme à gauche le projet est critiqué. Certains jugent qu'il ne va pas assez loin, d'autres estiment qu'on va déposséder la police d'un pouvoir important face à la délinquance et au banditisme. Les syndicats d'avocats et de magistrats, qui plaident pour une ample libéralisation, ont été confortés par la Cour européenne des droits de l'homme, qui a déclaré dans des arrêts récents que les procureurs français, liés au pouvoir exécutif, n'avaient pas l'indépendance requise pour être considérés comme "autorité judiciaire". (Reuters)
Ventes d'armes à l'Angola: ouverture du procès en appel
Le procès de Pierre Falcone et d'Arcadi Gaydamak, condamnés en 2009 à six ans d'emprisonnement pour trafic illicite d'armes vers l'Angola dans les années 90, ainsi que d'une vingtaine de prévenus, s'est ouvert mercredi devant la cour d'appel de Paris dans une affaire qui embarrasse Paris et Luanda. Les hommes clefs de ce dossier sont Pierre-Joseph Falcone, 56 ans, et Arcadi Gaydamak, 58 ans. Ce dernier, homme d'affaires russo-israélien, est en fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il pourrait ne pas assister aux débats comme il s'y était engagé dans son livre, "Le revers de la médaille", selon l'un de ses avocats, Me Pierre Haïk. Quant à Pierre Falcone, homme d'affaires et ministre-conseiller de l'Angola auprès de l'Unesco à Paris depuis 2003, il comparaîtra détenu. (AP)
Dix ans de réclusion pour avoir tenté d'empoisonner sa fille
Un père de famille de 38 ans a été condamné mardi à dix années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Loire-Atlantique, et immédiatement incarcéré, pour avoir tenté d'empoisonner sa fille de 2 ans à la soude caustique en juin 2006. La peine correspond aux réquisitions de l'avocat général contre cet homme jugé depuis lundi pour " administration de substance nuisible à un mineur de moins de quinze ans par ascendant ". D'après les psychiatres qui l'ont examiné, l'accusé est atteint du syndrome de Münchhausen par procuration, une pathologie rarissime qui touche "les êtres profondément déprimés avec des tendances destructrices". Ces derniers simulent une maladie pour être admis à l'hôpital, lieu de régression privilégié où ils n'ont plus à porter le fardeau de l'existence, estiment-ils. Selon les policiers, Sébastien a administré de la soude caustique à sa fille de 21 mois, dans la nuit du 11 au 12 juin 2006, alors qu'il se trouvait seul dans la chambre d'hôpital où il l'avait fait admettre trois jours plus tôt pour de prétendues "convulsions". L'intoxication, dont la fillette a gardé de graves séquelles, s'était produite peu après que l'accusé ait été quitté par la mère de l'enfant, enceinte d'un autre homme. (Reuters)
Marseille: le "cerveau" présumé du casse de Nice en garde à vue
Un homme de 67 ans, actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire de Marseille, est soupçonné d"être le "cerveau" du "casse de Nice" (Alpes-Maritimes), commis le 19 juillet 1976 et qui avait rapporté à ses auteurs 50 millions de francs de l'époque (environ 29 millions d'euros), a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Depuis 34 ans, la légende voulait qu'Albert Spaggiari, aujourd'hui décédé, ait dirigé le commando qui a vidé les 371 coffres de la Société générale. Mais la parution l'été dernier d'un livre intitulé "La vérité sur le casse de Nice" et signé sous le pseudonyme d'"Amigo" a fini par faire douter les enquêteurs. Selon "La Provence" qui a eu accès à l'enquête et le "Canard Enchaîné" de mercredi, des écoutes téléphoniques et une série de rapprochements ont permis de découvrir que l'auteur de l'ouvrage était un ancien truand marseillais, Jacques Cassandri, fiché au grand banditisme et condamné pour "proxénétisme, complicité de vol aggravé par extorsion de fonds et association de malfaiteurs". (AP)
Conclusions de la mission d'information sur le Mediator en juin
La mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Mediator, qui a été mise en place mardi, procèdera à ses premières auditions le 26 janvier et rendra ses conclusions en juin prochain. Le Mediator, un antidiabétique prescrit comme coupe-faim et fabriqué par le laboratoire Servier, est accusé d'avoir causé la mort d'au moins 500 personnes. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée a mis en place cette mission d'information, composée de 11 députés, pour "établir, en prenant compte des travaux déjà réalisés, un diagnostic des causes ayant conduit au drame du Mediator et (...) formuler des propositions en vue de réformer le système de contrôle et d'évaluation du médicament". Elle sera présidée par le socialiste Gérard Bapt, qui est également cardiologue. Persuadé que 34 ans après les faits il ne risquait plus rien, Jacques Cassandri a écrit le livre, qui mettait à mal le rôle de Spaggiari et se désignait comme le "cerveau". Si les faits liés au braquage sont effectivement prescrits au regard de la justice, une commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction marseillais Charles Duchaine a abouti à l'ouverture d'une enquête pour "recel, blanchiment en bande organisée et non-justification de ressources". (Reuters)
Un adolescent tente de s'immoler par le feu dans un lycée
Un lycéen de 16 ans a tenté mardi de s'immoler par le feu dans un établissement scolaire du centre ville de Marseille et son pronostic vital est engagé, a-t-on appris auprès des marins-pompiers. Il a été transporté dans un état grave au service des grands brulés de l'hôpital de la Conception. Il souffre de brûlures du deuxième et du troisième degré sur 70% du corps. L'élève du lycée privé de Saint-Joseph-les-Maristes, dans le 6e arrondissement de la ville, aurait mis le feu à ses vêtements après s'être aspergé avec un liquide inflammable peu après 15 heures dans les toilettes du lycée. Les raisons de son geste ne sont pas connues. Les enquêteurs passent au crible le patrimoine de la famille Cassandri, qui possède plusieurs établissements, restaurants et clubs privés dans la cité phocéenne, ainsi qu'en Corse, à Calvi. Ils pensent qu'une partie de l'argent du "casse" a pu être réinvesti dans ces "affaires". (Reuters)
L'Assemblée vote la création du Défenseur des droits
Les députés français ont approuvé mardi la création du poste de Défenseur des droits, qui cumulera les compétences de cinq autorités administratives indépendantes, comme celles du Défenseur des enfants. Cet "ombudsman" à la française cumulera les compétences confiées aujourd'hui au Médiateur de la République, au Défenseur des enfants, à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et au Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Les groupes UMP et du Nouveau Centre ont voté pour les deux projets de loi adoptés par 303 voix contre 211. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre. L'opposition, qui dénonce notamment la suppression du Défenseur des enfants, est hostile à cette réforme. "Ce texte traduit un recul des garanties démocratiques", a affirmé le socialiste Jean-Jacques Urvoas. Pour le ministre de la Justice, Michel Mercier, en revanche, "c'est un vrai progrès dans la défense des libertés publiques". La création du Défenseur des droits, qui sera nommé directement par le chef de l'Etat, figure dans la révision constitutionnelle de juillet 2008. A la demande du gouvernement, les députés ont rejeté un amendement UMP, voté par la commission des Lois, fixant à 68 ans l'âge limite pour être nommé à cette fonction. (Reuters)
Airbus augmente ses prix catalogue d'au moins 4,4%
L'avionneur européen Airbus annonce mardi une hausse de ses prix catalogue de 4,4% à compter de janvier, une révision des prix destinée à refléter "les investissements réalisés pour augmenter ses cadences de production". Les prix catalogue augmentent de 4,4% en moyenne, souligne le constructeur dans un communiqué. Cette révision des prix s'applique depuis début janvier 2011 à l'ensemble de ses appareils, sauf l'A380, pour lequel cette augmentation s'élève à 8,4%. "Alors que nous poursuivons l'augmentation des cadences de production pour répondre à la demande sans précédent en appareils Airbus dans le monde, les investissements industriels que nous devons réaliser en conséquence d'une part, et un dollar affaibli d'autre part, nous obligent à augmenter les prix de l'ensemble de notre gamme d'appareils", a déclaré le directeur commercial John Leahy. (AP)
Source : Yahoo Actualités
La gendarmerie s'est rendue pour la première fois la semaine dernière dans des locaux du laboratoire Servier, fabricant du Mediator, médicament qui aurait fait entre 500 et 2.000 morts, a-t-on appris de source proche du dossier. Les enquêteurs, qui agissent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte à Paris après les plaintes de victimes, ont saisi les pièces sur l'élaboration, la fabrication, les tests et le protocole de mise en circulation du Mediator. Me Hervé Temime, avocat du fondateur du laboratoire Jacques Servier, a confirmé à Reuters l'information du journal Le Parisien, précisant cependant qu'il ignorait s'il s'agissait juridiquement d'une perquisition. "De nombreux documents ont été remis et bien sûr, le laboratoire contribuera pleinement à l'enquête", a dit l'avocat à Reuters. Plusieurs cadres du laboratoire ont, dans le même temps, été entendus comme témoins par les gendarmes de l'unité spécialisée de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. Cette enquête dirigée par le parquet de Paris a été alimentée la semaine dernière par 116 plaintes pour "homicides et blessures involontaires". Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié samedi a conclu que le laboratoire Servier avait "roulé dans la farine" les autorités sanitaires, en lui laissant croire que son médicament ne posait pas de problèmes. (Reuters)
Le gouvernement recule sur la réforme de la garde à vue
Le gouvernement français a retiré un point critiqué de son projet de réforme de la garde à vue, procédure policière coercitive qui concerne plus de 900.000 personnes par an en France. Un arrêt du Conseil constitutionnel a confirmé le 30 juillet dernier que les procédures actuelles étaient contraires aux droits fondamentaux. Les "Sages" ont ordonné l'entrée en vigueur d'une réforme avant le 1er juillet 2011. Juste avant l'ouverture du débat à l'Assemblée nationale, ce mardi, le gouvernement a renoncé à la création d'une forme d'interrogatoire policier appelé "audition libre". Elle était vivement critiquée car perçue comme un moyen de maintenir, à côté de la garde à vue, une procédure écartant les avocats. Le gouvernement soutiendra la décision de certains députés de la majorité, exprimée en commission, d'y renoncer, a-t-on déclaré au cabinet du ministre de la Justice. Les débats de l'Assemblée risquent toutefois de rester animés, car à droite comme à gauche le projet est critiqué. Certains jugent qu'il ne va pas assez loin, d'autres estiment qu'on va déposséder la police d'un pouvoir important face à la délinquance et au banditisme. Les syndicats d'avocats et de magistrats, qui plaident pour une ample libéralisation, ont été confortés par la Cour européenne des droits de l'homme, qui a déclaré dans des arrêts récents que les procureurs français, liés au pouvoir exécutif, n'avaient pas l'indépendance requise pour être considérés comme "autorité judiciaire". (Reuters)
Ventes d'armes à l'Angola: ouverture du procès en appel
Le procès de Pierre Falcone et d'Arcadi Gaydamak, condamnés en 2009 à six ans d'emprisonnement pour trafic illicite d'armes vers l'Angola dans les années 90, ainsi que d'une vingtaine de prévenus, s'est ouvert mercredi devant la cour d'appel de Paris dans une affaire qui embarrasse Paris et Luanda. Les hommes clefs de ce dossier sont Pierre-Joseph Falcone, 56 ans, et Arcadi Gaydamak, 58 ans. Ce dernier, homme d'affaires russo-israélien, est en fuite et sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il pourrait ne pas assister aux débats comme il s'y était engagé dans son livre, "Le revers de la médaille", selon l'un de ses avocats, Me Pierre Haïk. Quant à Pierre Falcone, homme d'affaires et ministre-conseiller de l'Angola auprès de l'Unesco à Paris depuis 2003, il comparaîtra détenu. (AP)
Dix ans de réclusion pour avoir tenté d'empoisonner sa fille
Un père de famille de 38 ans a été condamné mardi à dix années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Loire-Atlantique, et immédiatement incarcéré, pour avoir tenté d'empoisonner sa fille de 2 ans à la soude caustique en juin 2006. La peine correspond aux réquisitions de l'avocat général contre cet homme jugé depuis lundi pour " administration de substance nuisible à un mineur de moins de quinze ans par ascendant ". D'après les psychiatres qui l'ont examiné, l'accusé est atteint du syndrome de Münchhausen par procuration, une pathologie rarissime qui touche "les êtres profondément déprimés avec des tendances destructrices". Ces derniers simulent une maladie pour être admis à l'hôpital, lieu de régression privilégié où ils n'ont plus à porter le fardeau de l'existence, estiment-ils. Selon les policiers, Sébastien a administré de la soude caustique à sa fille de 21 mois, dans la nuit du 11 au 12 juin 2006, alors qu'il se trouvait seul dans la chambre d'hôpital où il l'avait fait admettre trois jours plus tôt pour de prétendues "convulsions". L'intoxication, dont la fillette a gardé de graves séquelles, s'était produite peu après que l'accusé ait été quitté par la mère de l'enfant, enceinte d'un autre homme. (Reuters)
Marseille: le "cerveau" présumé du casse de Nice en garde à vue
Un homme de 67 ans, actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire de Marseille, est soupçonné d"être le "cerveau" du "casse de Nice" (Alpes-Maritimes), commis le 19 juillet 1976 et qui avait rapporté à ses auteurs 50 millions de francs de l'époque (environ 29 millions d'euros), a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Depuis 34 ans, la légende voulait qu'Albert Spaggiari, aujourd'hui décédé, ait dirigé le commando qui a vidé les 371 coffres de la Société générale. Mais la parution l'été dernier d'un livre intitulé "La vérité sur le casse de Nice" et signé sous le pseudonyme d'"Amigo" a fini par faire douter les enquêteurs. Selon "La Provence" qui a eu accès à l'enquête et le "Canard Enchaîné" de mercredi, des écoutes téléphoniques et une série de rapprochements ont permis de découvrir que l'auteur de l'ouvrage était un ancien truand marseillais, Jacques Cassandri, fiché au grand banditisme et condamné pour "proxénétisme, complicité de vol aggravé par extorsion de fonds et association de malfaiteurs". (AP)
Conclusions de la mission d'information sur le Mediator en juin
La mission d'information de l'Assemblée nationale sur le Mediator, qui a été mise en place mardi, procèdera à ses premières auditions le 26 janvier et rendra ses conclusions en juin prochain. Le Mediator, un antidiabétique prescrit comme coupe-faim et fabriqué par le laboratoire Servier, est accusé d'avoir causé la mort d'au moins 500 personnes. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée a mis en place cette mission d'information, composée de 11 députés, pour "établir, en prenant compte des travaux déjà réalisés, un diagnostic des causes ayant conduit au drame du Mediator et (...) formuler des propositions en vue de réformer le système de contrôle et d'évaluation du médicament". Elle sera présidée par le socialiste Gérard Bapt, qui est également cardiologue. Persuadé que 34 ans après les faits il ne risquait plus rien, Jacques Cassandri a écrit le livre, qui mettait à mal le rôle de Spaggiari et se désignait comme le "cerveau". Si les faits liés au braquage sont effectivement prescrits au regard de la justice, une commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction marseillais Charles Duchaine a abouti à l'ouverture d'une enquête pour "recel, blanchiment en bande organisée et non-justification de ressources". (Reuters)
Un adolescent tente de s'immoler par le feu dans un lycée
Un lycéen de 16 ans a tenté mardi de s'immoler par le feu dans un établissement scolaire du centre ville de Marseille et son pronostic vital est engagé, a-t-on appris auprès des marins-pompiers. Il a été transporté dans un état grave au service des grands brulés de l'hôpital de la Conception. Il souffre de brûlures du deuxième et du troisième degré sur 70% du corps. L'élève du lycée privé de Saint-Joseph-les-Maristes, dans le 6e arrondissement de la ville, aurait mis le feu à ses vêtements après s'être aspergé avec un liquide inflammable peu après 15 heures dans les toilettes du lycée. Les raisons de son geste ne sont pas connues. Les enquêteurs passent au crible le patrimoine de la famille Cassandri, qui possède plusieurs établissements, restaurants et clubs privés dans la cité phocéenne, ainsi qu'en Corse, à Calvi. Ils pensent qu'une partie de l'argent du "casse" a pu être réinvesti dans ces "affaires". (Reuters)
L'Assemblée vote la création du Défenseur des droits
Les députés français ont approuvé mardi la création du poste de Défenseur des droits, qui cumulera les compétences de cinq autorités administratives indépendantes, comme celles du Défenseur des enfants. Cet "ombudsman" à la française cumulera les compétences confiées aujourd'hui au Médiateur de la République, au Défenseur des enfants, à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) et au Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Les groupes UMP et du Nouveau Centre ont voté pour les deux projets de loi adoptés par 303 voix contre 211. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre. L'opposition, qui dénonce notamment la suppression du Défenseur des enfants, est hostile à cette réforme. "Ce texte traduit un recul des garanties démocratiques", a affirmé le socialiste Jean-Jacques Urvoas. Pour le ministre de la Justice, Michel Mercier, en revanche, "c'est un vrai progrès dans la défense des libertés publiques". La création du Défenseur des droits, qui sera nommé directement par le chef de l'Etat, figure dans la révision constitutionnelle de juillet 2008. A la demande du gouvernement, les députés ont rejeté un amendement UMP, voté par la commission des Lois, fixant à 68 ans l'âge limite pour être nommé à cette fonction. (Reuters)
Airbus augmente ses prix catalogue d'au moins 4,4%
L'avionneur européen Airbus annonce mardi une hausse de ses prix catalogue de 4,4% à compter de janvier, une révision des prix destinée à refléter "les investissements réalisés pour augmenter ses cadences de production". Les prix catalogue augmentent de 4,4% en moyenne, souligne le constructeur dans un communiqué. Cette révision des prix s'applique depuis début janvier 2011 à l'ensemble de ses appareils, sauf l'A380, pour lequel cette augmentation s'élève à 8,4%. "Alors que nous poursuivons l'augmentation des cadences de production pour répondre à la demande sans précédent en appareils Airbus dans le monde, les investissements industriels que nous devons réaliser en conséquence d'une part, et un dollar affaibli d'autre part, nous obligent à augmenter les prix de l'ensemble de notre gamme d'appareils", a déclaré le directeur commercial John Leahy. (AP)
Source : Yahoo Actualités
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