Le mode opératoire mis en oeuvre pour exécuter le ministre de la construction est celui de professionnels. Deux hommes masqués et vêtus de treillis militaire sont entrés dans son bureau et ont fait feu à l'arme automatique sur lui avant de prendre la fuite.
Le ministre, Rouslan Amerkhanov, est mort sur le coup et un collaborateur a été blessé par balles. Les deux inconnus sont recherchés par les forces de l'ordre.
Quarante-huit heures avant, à Grozny, en Tchétchénie, à une cinquantaine de kilomètres à l'Est, c'est une directrice d'ONG, Zarema Sadoulaeva, ainsi que son mari, qui disparaissaient avant d'être retrouvés, morts, dans le coffre de leur voiture, à quelques kilomètres de la capitale tchétchène. Une affaire qui rappelle l'enlèvement et l'assassinat, le 15 juillet, de Natalia Estemirova, une militante des droits de l'homme respectée en Tchétchénie.
Ces deux affaires sont les dernières d'une longue série d'attentats, d'enlèvements et d'assassinats qui frappent le Caucase russe depuis quelques semaines. Mardi 11 août, un journaliste, Malik Akhmedilov, était tué par balles dans sa voiture au Daguestan ; la veille, quatre policiers et un rebelle périssaient lors de trois attaques, toujours au Daguestan. Début août, cinq policiers sont morts dans une embuscade en Tchétchénie ; la veille, deux attaques, en Ingouchie et au Daguestan, se soldaient par la mort de trois fonctionnaires russes et de deux policiers.
D'après un rapport de l'association de défense des droits de l'homme Memorial, au cours du seul mois de juillet, 46 personnes ont été tuées dans la petite république d'Ingouchie, et les blessés par balles 'se comptent par centaines'. Selon le président russe lui-même, 75 policiers ont trouvé la mort dans la région entre janvier et mai.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source; Le Monde via Yahoo News
Le ministre, Rouslan Amerkhanov, est mort sur le coup et un collaborateur a été blessé par balles. Les deux inconnus sont recherchés par les forces de l'ordre.
Quarante-huit heures avant, à Grozny, en Tchétchénie, à une cinquantaine de kilomètres à l'Est, c'est une directrice d'ONG, Zarema Sadoulaeva, ainsi que son mari, qui disparaissaient avant d'être retrouvés, morts, dans le coffre de leur voiture, à quelques kilomètres de la capitale tchétchène. Une affaire qui rappelle l'enlèvement et l'assassinat, le 15 juillet, de Natalia Estemirova, une militante des droits de l'homme respectée en Tchétchénie.
Ces deux affaires sont les dernières d'une longue série d'attentats, d'enlèvements et d'assassinats qui frappent le Caucase russe depuis quelques semaines. Mardi 11 août, un journaliste, Malik Akhmedilov, était tué par balles dans sa voiture au Daguestan ; la veille, quatre policiers et un rebelle périssaient lors de trois attaques, toujours au Daguestan. Début août, cinq policiers sont morts dans une embuscade en Tchétchénie ; la veille, deux attaques, en Ingouchie et au Daguestan, se soldaient par la mort de trois fonctionnaires russes et de deux policiers.
D'après un rapport de l'association de défense des droits de l'homme Memorial, au cours du seul mois de juillet, 46 personnes ont été tuées dans la petite république d'Ingouchie, et les blessés par balles 'se comptent par centaines'. Selon le président russe lui-même, 75 policiers ont trouvé la mort dans la région entre janvier et mai.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source; Le Monde via Yahoo News
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