Un salarié de la société Geos impliqué dans l'affaire Renault
La société privée de renseignement Geos a confirmé mardi soir l'implication d'un de ses salariés dans l'affaire d'espionnage présumé visant le groupe Renault. L'annonce intervient après la publication d'un article du Canard Enchaîné qui écrit qu'un salarié de Geos a travaillé avec d'autres personnes qui disent avoir piraté des comptes bancaires et a présenté le résultat de son travail à la direction de Renault par téléphone, sans produire la moindre preuve ou le moindre "justificatif présentable".
"Un salarié de Geos International a fait l'objet, au début de l'été 2010, d'une demande de la part de membres du groupe Renault pour effectuer une étude de solvabilité concernant une entreprise", déclare le président du directoire de Geos, Jean Heinrich, dans un communiqué adressé par mail à l'agence Reuters. "Ce salarié a pris l'initiative, à titre personnel et sans en référer à sa hiérarchie, de servir d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur", ajoute-t-il. "Le salarié ayant reconnu les faits, s'est engagé à présenter sa démission à compter de ce jour. Le Groupe Geos, considérant avoir subi un préjudice, se réserve le droit d'exercer toute action en justice contre les acteurs de cette opération", ajoute-t-il. Personne n'a pu être joint dans l'immédiat chez Geos pour donner des détails sur cette affaire et une porte-parole de Renault n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur les éléments apportés par la société de renseignement. (Reuters)
Le corps de Laëtitia Perrais tuée par strangulation
Le corps de Laëtitia Perrais, disparue depuis deux semaines, a été retrouvé mardi dépecé dans un plan d'eau et son autopsie a montré qu'elle était morte étranglée, a annoncé le procureur de la République de Nantes. Les enquêteurs ont retrouvé une tête, deux bras et deux jambes, lestés de grillage, dans ce plan d'eau situé sur la commune de Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), à une quarantaine de kilomètres de Pornic, a déclaré à la presse le magistrat Xavier Ronsin. Des examens médico-légaux ont confirmé ensuite qu'il s'agissait bien de la jeune fille disparue près de Pornic le 18 janvier. "L'autopsie vient de confirmer, grâce à une comparaison dentaire, que le corps retrouvé était bien celui de Laëtitia à 99,9 %", dit un communiqué du procureur. Elle est morte étranglée, ont conclu les experts. Le suspect Tony Meilhon parle d'un accident de la circulation. Mis en examen pour "enlèvement suivi de mort" et écroué depuis le 22 janvier, il va être réinterrogé par les juges d'instruction "dans les meilleurs délais possibles, compte tenu des contraintes liées aux investigations en cours", précise-t-il. Le lieu où le corps a été retrouvé était fréquenté par Tony Meilhon, qui y venait pêcher, a précisé le magistrat. Le plan d'eau, une ancienne carrière en bord de Loire, est situé à une cinquantaine de kilomètres de La Bernerie-en-Retz, où a été retrouvé le scooter accidenté de Laëtitia le 19 janvier. Tony Meilhon, qui connaissait la jeune fille, parle d'un accident mais refuse de s'exprimer depuis quelques jours. (Reuters)
Caselli entendu dans l'affaire des marchés publics de Marseille
Le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille (Bouches-du-Rhône) était entendu mercredi par les gendarmes dans l'enquête sur des marchés publics présumés frauduleux, a-t-on appris de source judiciaire. Eugène Caselli a été interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site internet de La Provence. Il est entendu dans le cadre de l'information judiciaire contre X ouverte en avril 2009 par le parquet de Marseille pour "atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics, trafic d'influence et détournement de fonds publics". L'homme d'affaires Alexandre Guérini, 53 ans, est incarcéré depuis le 1er décembre dans le cadre de cette affaire. Les enquêteurs soupçonnent le frère de Jean-Noël Guérini, l'homme fort du Parti socialiste local, à la fois sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, d'avoir eu un "rôle central" dans la mise en place d'un système occulte de surfacturation et de trafic d'influence dans l'attribution de certains marchés publics dans la région. Ils s'intéressent ainsi particulièrement à la décharge Mentore de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, où sont entreposés les déchets de l'agglomération d'Aubagne. Une dizaine de personnes, dont le président communiste de la communauté d'agglomération d'Aubagne, ont été mises en examen depuis début décembre dans ce dossier, notamment pour des faits de détournement de fonds, d'abus de biens sociaux, de trafic d'influence et de corruption passive. (Reuters)
Le couple Alliot-Marie se défend d'avoir profité du camp Ben Ali
Les rapports entre Michèle Alliot-Marie et l'ancien régime tunisien sont à nouveau mis en cause après les révélations sur un voyage de la ministre des Affaires étrangères dans le jet d'un homme d'affaires tunisien. Ce dernier n'est pas un proche du président déchu Zine Ben Ali, affirme le ministre Patrick Ollier, qui confirme avoir voyagé avec sa compagne Michèle Alliot-Marie dans ce jet entre Tunis et la station balnéaire de Tabarka fin 2010, en pleine révolte populaire en Tunisie. Un ami, l'homme d'affaires Aziz Miled, "nous a proposés de nous amener à Tabarka en 20 minutes plutôt que de faire deux heures de voiture avec des routes de montagne", a dit sur RTL le ministre des Relations avec le Parlement. Patrick Ollier dit également avoir payé, avec son beau-père, les chambres d'hôtel à Tabarka. Le Canard enchaîné, qui a donné l'information mercredi, assure qu'Aziz Miled était bien un proche de Ben Ali. Miled a cosigné l'an passé une tribune appelant le président Ben Ali à se présenter à l'élection de 2014, a fait partie de ses comités de campagne et figure sur la liste des personnes dont la Suisse a gelé les avoirs après la fuite de Ben Ali. "M. Miled est plus une victime qu'autre chose du clan Ben Ali", a affirmé Patrick Ollier, répétant l'argumentation de l'entourage de Michèle Alliot-Marie la veille. "Certainement il connaissait le président Ben Ali mais il a construit sa fortune de ses propres mains et a été spolié par M. (Belhassen) Trabelsi - beau-frère de Ben Ali - qui lui a, il y a quelques mois, pris 20% de sa compagnie alors qu'il était propriétaire totalement, et qui exigeait de devenir président de la société." (Reuters)
Nestlé suspend sa production de produits halal suspects
Le groupe Nestlé décidé mardi de suspendre la production halal de la marque Herta en France le temps de trouver une nouvelle procédure de certification. Cette décision fait suite à la publication d'un rapport d'analyses d'un laboratoire de Nantes faisant état de traces de porc dans des saucisses de volaille de cette marque. Les produits représentent 1% du chiffre d'affaires de la marque. "Nous avons décidé de faire des tests ADN systématiques mais ces tests allongent nos délais de livraison. Donc, on suspend la production en France le temps de trouver une nouvelle organisation", a dit à Reuters une porte-parole de Nestlé France. Un laboratoire nantais a semé le trouble dans la communauté musulmane en publiant à la mi-janvier un rapport d'analyses faisant état de traces de porc dans des saucisses de volaille de Herta. En conséquence, le groupe Casino a décidé de retirer des rayons de toutes ses enseignes les saucisses certifiées halal de la marque Herta. Casino a décidé de "lancer en parallèle des analyses indépendantes complémentaires afin de garantir le plus strict respect de la certification halal", a précisé un porte-parole du groupe. Dans un premier temps, le groupe Nestlé, avait affirmé lundi que les conclusions du laboratoire nantais avaient été démenties par une contre-expertise effectuée à sa demande par un laboratoire allemand. Cette analyse, appliquant des seuils de détection plus stricts que ceux utilisés par le laboratoire nantais, conclut à "l'absence de traces d'ADN de porc dans les produits concernés", disait Nestlé dans un communiqué. (Reuters)
Des gendarmes demandent un moratoire sur les suppressions d'escadrons
L'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie (UNRPG) et le journal "L'Essor de la Gendarmerie" ont demandé mardi "un moratoire sur la suppression de tout escadron de gendarmerie mobile" après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir deux compagnies de CRS initialement menacées de fermeture. Ces deux structures, qui revendiquent 45.000 adhérents et 35.000 lecteurs, sont les organes officieux des gendarmes qui, de par leur statut militaire, ne disposent pas du droit syndical. Elles rappellent que depuis le 1er septembre 2010, huit escadrons de gendarmes mobiles (EGM) ont été supprimés à Besançon (Doubs), Dijon (Côte d'Or), Strasbourg (Bas-Rhin), Toulouse (Tarn-et-Garonne), Mont-de-Marsan (Landes), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Satory (à Versailles, Yvelines) et Melun (Seine-et-Marne). L'UNRPG et "L'Essor de la gendarmerie" précisent également que la disparition de l'escadron de Narbonne (Aude) est en cours et affirment que six autres sont programmés pour être rayés des effectifs en 2011. "Nous sommes surpris, choqués et indignés par la mise en scène orchestrée par les syndicats de police pour lutter contre la suppression de deux compagnies de CRS et par la stupéfiante décision du ministre de l'Intérieur qui a cédé devant cette pression inadmissible de la part de fonctionnaires civils qui se prétendent exemplaires", est-il indiqué dans un communiqué publié sur leurs deux sites. De son côté, le syndicat Alliance Police Nationale a appelé mardi le ministère de l'Intérieur au retrait des projets de fermeture de commissariats à Annonay (Ardèche), Montbrison (Loire), Graulhet (Tarn), Fourmies (Nord), Pertuis (Vaucluse) et Libourne (Gironde). (AP)
Une mère jugée à Blois pour un triple infanticide
Une femme de 44 ans, accusée d'avoir tué trois de ses nouveau-nés, s'est ouvert mardi devant les assises du Loir-et-Cher à Blois. Cinq ans après la découverte de ses bébés enterrés dans un jardin à Contres (Loir-et-Cher), Marinette Pezin, mère de quatre enfants comparaît libre pour homicides volontaires sur mineurs. Mardi, elle a pris une première fois la parole devant les jurés, huit femmes et quatre hommes. En larmes, elle a reconnu avoir "fait des choses horribles" avant d'ajouter: "aujourd'hui, je ne suis pas capable de faire des choses pareilles". "Il est question d'une nouvelle infraction: plutôt qu'infanticide, je préférerais qu'on parle de néo-naticide, le meurtre d'un enfant dès sa naissance", a déclaré son avocat, Me Jean-François Mortelette, lors d'une courte déclaration à la presse. Il devrait notamment plaider "l'altération des facultés de sa cliente au moment des faits, décelée par des experts" et évoquer l'enfance sordide de cette femme "courageuse", "violée par son père et adolescente quand elle a rencontré son futur mari, un ami de son père, chauffeur routier de 18 ans son aîné, connu pour être violent". Durant l'enquête, Marinette Pezin avait reconnu avoir noyé dans la baignoire ses trois nouveau-nés (des jumelles et un garçon) parce que son mari ne voulait pas d'autres enfants. Son époux et ses enfants ne savaient pas qu'elle était enceinte. L'affaire avait éclatée le 23 janvier 2006, lorsqu'un retraité de Contres était tombé, en bêchant son jardin, sur un sac contenant le corps d'un nouveau-né. Quelques semaines plus tard, la mère de l'enfant avait été identifiée par son ADN. Elle occupait la maison avec sa famille jusqu'à son divorce en 2003. (AP)
Les avocats de Chirac demandent le renvoi de son procès
Les avocats de Jacques Chirac ont demandé lundi le report sine die du procès de l'ancien président français pour détournement de fonds devant le tribunal correctionnel de Paris. Lors d'une audience publique, Me Jean Veil a défendu l'argument que le tribunal devait attendre le résultat d'un autre litige concernant le règlement financier de l'affaire entre la Ville de Paris, Jacques Chirac et l'UMP pour tenir le procès sur le fond. Le tribunal devait répondre à cet argument lundi matin. Le procès est jusqu'ici programmé pour la période du 7 mars au 8 avril. Ce procès est historique. C'est en effet la première fois qu'un ancien président de la République est appelé à comparaître en justice. Il concerne des faits remontant à 1992-1995, quand Jacques Chirac était maire de Paris, et se tient longtemps après les faits en raison des règles constitutionnelles qui l'ont protégé pendant ses deux mandats à l'Elysée, de 1995 à 2007. Jacques Chirac doit être jugé avec neuf autres prévenus pour deux dossiers concernant 28 emplois présumés fictifs à la Ville de Paris. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
La société privée de renseignement Geos a confirmé mardi soir l'implication d'un de ses salariés dans l'affaire d'espionnage présumé visant le groupe Renault. L'annonce intervient après la publication d'un article du Canard Enchaîné qui écrit qu'un salarié de Geos a travaillé avec d'autres personnes qui disent avoir piraté des comptes bancaires et a présenté le résultat de son travail à la direction de Renault par téléphone, sans produire la moindre preuve ou le moindre "justificatif présentable".
"Un salarié de Geos International a fait l'objet, au début de l'été 2010, d'une demande de la part de membres du groupe Renault pour effectuer une étude de solvabilité concernant une entreprise", déclare le président du directoire de Geos, Jean Heinrich, dans un communiqué adressé par mail à l'agence Reuters. "Ce salarié a pris l'initiative, à titre personnel et sans en référer à sa hiérarchie, de servir d'intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur", ajoute-t-il. "Le salarié ayant reconnu les faits, s'est engagé à présenter sa démission à compter de ce jour. Le Groupe Geos, considérant avoir subi un préjudice, se réserve le droit d'exercer toute action en justice contre les acteurs de cette opération", ajoute-t-il. Personne n'a pu être joint dans l'immédiat chez Geos pour donner des détails sur cette affaire et une porte-parole de Renault n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur les éléments apportés par la société de renseignement. (Reuters)
Le corps de Laëtitia Perrais tuée par strangulation
Le corps de Laëtitia Perrais, disparue depuis deux semaines, a été retrouvé mardi dépecé dans un plan d'eau et son autopsie a montré qu'elle était morte étranglée, a annoncé le procureur de la République de Nantes. Les enquêteurs ont retrouvé une tête, deux bras et deux jambes, lestés de grillage, dans ce plan d'eau situé sur la commune de Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), à une quarantaine de kilomètres de Pornic, a déclaré à la presse le magistrat Xavier Ronsin. Des examens médico-légaux ont confirmé ensuite qu'il s'agissait bien de la jeune fille disparue près de Pornic le 18 janvier. "L'autopsie vient de confirmer, grâce à une comparaison dentaire, que le corps retrouvé était bien celui de Laëtitia à 99,9 %", dit un communiqué du procureur. Elle est morte étranglée, ont conclu les experts. Le suspect Tony Meilhon parle d'un accident de la circulation. Mis en examen pour "enlèvement suivi de mort" et écroué depuis le 22 janvier, il va être réinterrogé par les juges d'instruction "dans les meilleurs délais possibles, compte tenu des contraintes liées aux investigations en cours", précise-t-il. Le lieu où le corps a été retrouvé était fréquenté par Tony Meilhon, qui y venait pêcher, a précisé le magistrat. Le plan d'eau, une ancienne carrière en bord de Loire, est situé à une cinquantaine de kilomètres de La Bernerie-en-Retz, où a été retrouvé le scooter accidenté de Laëtitia le 19 janvier. Tony Meilhon, qui connaissait la jeune fille, parle d'un accident mais refuse de s'exprimer depuis quelques jours. (Reuters)
Caselli entendu dans l'affaire des marchés publics de Marseille
Le président socialiste de la communauté urbaine de Marseille (Bouches-du-Rhône) était entendu mercredi par les gendarmes dans l'enquête sur des marchés publics présumés frauduleux, a-t-on appris de source judiciaire. Eugène Caselli a été interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du site internet de La Provence. Il est entendu dans le cadre de l'information judiciaire contre X ouverte en avril 2009 par le parquet de Marseille pour "atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics, trafic d'influence et détournement de fonds publics". L'homme d'affaires Alexandre Guérini, 53 ans, est incarcéré depuis le 1er décembre dans le cadre de cette affaire. Les enquêteurs soupçonnent le frère de Jean-Noël Guérini, l'homme fort du Parti socialiste local, à la fois sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, d'avoir eu un "rôle central" dans la mise en place d'un système occulte de surfacturation et de trafic d'influence dans l'attribution de certains marchés publics dans la région. Ils s'intéressent ainsi particulièrement à la décharge Mentore de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, où sont entreposés les déchets de l'agglomération d'Aubagne. Une dizaine de personnes, dont le président communiste de la communauté d'agglomération d'Aubagne, ont été mises en examen depuis début décembre dans ce dossier, notamment pour des faits de détournement de fonds, d'abus de biens sociaux, de trafic d'influence et de corruption passive. (Reuters)
Le couple Alliot-Marie se défend d'avoir profité du camp Ben Ali
Les rapports entre Michèle Alliot-Marie et l'ancien régime tunisien sont à nouveau mis en cause après les révélations sur un voyage de la ministre des Affaires étrangères dans le jet d'un homme d'affaires tunisien. Ce dernier n'est pas un proche du président déchu Zine Ben Ali, affirme le ministre Patrick Ollier, qui confirme avoir voyagé avec sa compagne Michèle Alliot-Marie dans ce jet entre Tunis et la station balnéaire de Tabarka fin 2010, en pleine révolte populaire en Tunisie. Un ami, l'homme d'affaires Aziz Miled, "nous a proposés de nous amener à Tabarka en 20 minutes plutôt que de faire deux heures de voiture avec des routes de montagne", a dit sur RTL le ministre des Relations avec le Parlement. Patrick Ollier dit également avoir payé, avec son beau-père, les chambres d'hôtel à Tabarka. Le Canard enchaîné, qui a donné l'information mercredi, assure qu'Aziz Miled était bien un proche de Ben Ali. Miled a cosigné l'an passé une tribune appelant le président Ben Ali à se présenter à l'élection de 2014, a fait partie de ses comités de campagne et figure sur la liste des personnes dont la Suisse a gelé les avoirs après la fuite de Ben Ali. "M. Miled est plus une victime qu'autre chose du clan Ben Ali", a affirmé Patrick Ollier, répétant l'argumentation de l'entourage de Michèle Alliot-Marie la veille. "Certainement il connaissait le président Ben Ali mais il a construit sa fortune de ses propres mains et a été spolié par M. (Belhassen) Trabelsi - beau-frère de Ben Ali - qui lui a, il y a quelques mois, pris 20% de sa compagnie alors qu'il était propriétaire totalement, et qui exigeait de devenir président de la société." (Reuters)
Nestlé suspend sa production de produits halal suspects
Le groupe Nestlé décidé mardi de suspendre la production halal de la marque Herta en France le temps de trouver une nouvelle procédure de certification. Cette décision fait suite à la publication d'un rapport d'analyses d'un laboratoire de Nantes faisant état de traces de porc dans des saucisses de volaille de cette marque. Les produits représentent 1% du chiffre d'affaires de la marque. "Nous avons décidé de faire des tests ADN systématiques mais ces tests allongent nos délais de livraison. Donc, on suspend la production en France le temps de trouver une nouvelle organisation", a dit à Reuters une porte-parole de Nestlé France. Un laboratoire nantais a semé le trouble dans la communauté musulmane en publiant à la mi-janvier un rapport d'analyses faisant état de traces de porc dans des saucisses de volaille de Herta. En conséquence, le groupe Casino a décidé de retirer des rayons de toutes ses enseignes les saucisses certifiées halal de la marque Herta. Casino a décidé de "lancer en parallèle des analyses indépendantes complémentaires afin de garantir le plus strict respect de la certification halal", a précisé un porte-parole du groupe. Dans un premier temps, le groupe Nestlé, avait affirmé lundi que les conclusions du laboratoire nantais avaient été démenties par une contre-expertise effectuée à sa demande par un laboratoire allemand. Cette analyse, appliquant des seuils de détection plus stricts que ceux utilisés par le laboratoire nantais, conclut à "l'absence de traces d'ADN de porc dans les produits concernés", disait Nestlé dans un communiqué. (Reuters)
Des gendarmes demandent un moratoire sur les suppressions d'escadrons
L'Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie (UNRPG) et le journal "L'Essor de la Gendarmerie" ont demandé mardi "un moratoire sur la suppression de tout escadron de gendarmerie mobile" après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir deux compagnies de CRS initialement menacées de fermeture. Ces deux structures, qui revendiquent 45.000 adhérents et 35.000 lecteurs, sont les organes officieux des gendarmes qui, de par leur statut militaire, ne disposent pas du droit syndical. Elles rappellent que depuis le 1er septembre 2010, huit escadrons de gendarmes mobiles (EGM) ont été supprimés à Besançon (Doubs), Dijon (Côte d'Or), Strasbourg (Bas-Rhin), Toulouse (Tarn-et-Garonne), Mont-de-Marsan (Landes), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), Satory (à Versailles, Yvelines) et Melun (Seine-et-Marne). L'UNRPG et "L'Essor de la gendarmerie" précisent également que la disparition de l'escadron de Narbonne (Aude) est en cours et affirment que six autres sont programmés pour être rayés des effectifs en 2011. "Nous sommes surpris, choqués et indignés par la mise en scène orchestrée par les syndicats de police pour lutter contre la suppression de deux compagnies de CRS et par la stupéfiante décision du ministre de l'Intérieur qui a cédé devant cette pression inadmissible de la part de fonctionnaires civils qui se prétendent exemplaires", est-il indiqué dans un communiqué publié sur leurs deux sites. De son côté, le syndicat Alliance Police Nationale a appelé mardi le ministère de l'Intérieur au retrait des projets de fermeture de commissariats à Annonay (Ardèche), Montbrison (Loire), Graulhet (Tarn), Fourmies (Nord), Pertuis (Vaucluse) et Libourne (Gironde). (AP)
Une mère jugée à Blois pour un triple infanticide
Une femme de 44 ans, accusée d'avoir tué trois de ses nouveau-nés, s'est ouvert mardi devant les assises du Loir-et-Cher à Blois. Cinq ans après la découverte de ses bébés enterrés dans un jardin à Contres (Loir-et-Cher), Marinette Pezin, mère de quatre enfants comparaît libre pour homicides volontaires sur mineurs. Mardi, elle a pris une première fois la parole devant les jurés, huit femmes et quatre hommes. En larmes, elle a reconnu avoir "fait des choses horribles" avant d'ajouter: "aujourd'hui, je ne suis pas capable de faire des choses pareilles". "Il est question d'une nouvelle infraction: plutôt qu'infanticide, je préférerais qu'on parle de néo-naticide, le meurtre d'un enfant dès sa naissance", a déclaré son avocat, Me Jean-François Mortelette, lors d'une courte déclaration à la presse. Il devrait notamment plaider "l'altération des facultés de sa cliente au moment des faits, décelée par des experts" et évoquer l'enfance sordide de cette femme "courageuse", "violée par son père et adolescente quand elle a rencontré son futur mari, un ami de son père, chauffeur routier de 18 ans son aîné, connu pour être violent". Durant l'enquête, Marinette Pezin avait reconnu avoir noyé dans la baignoire ses trois nouveau-nés (des jumelles et un garçon) parce que son mari ne voulait pas d'autres enfants. Son époux et ses enfants ne savaient pas qu'elle était enceinte. L'affaire avait éclatée le 23 janvier 2006, lorsqu'un retraité de Contres était tombé, en bêchant son jardin, sur un sac contenant le corps d'un nouveau-né. Quelques semaines plus tard, la mère de l'enfant avait été identifiée par son ADN. Elle occupait la maison avec sa famille jusqu'à son divorce en 2003. (AP)
Les avocats de Chirac demandent le renvoi de son procès
Les avocats de Jacques Chirac ont demandé lundi le report sine die du procès de l'ancien président français pour détournement de fonds devant le tribunal correctionnel de Paris. Lors d'une audience publique, Me Jean Veil a défendu l'argument que le tribunal devait attendre le résultat d'un autre litige concernant le règlement financier de l'affaire entre la Ville de Paris, Jacques Chirac et l'UMP pour tenir le procès sur le fond. Le tribunal devait répondre à cet argument lundi matin. Le procès est jusqu'ici programmé pour la période du 7 mars au 8 avril. Ce procès est historique. C'est en effet la première fois qu'un ancien président de la République est appelé à comparaître en justice. Il concerne des faits remontant à 1992-1995, quand Jacques Chirac était maire de Paris, et se tient longtemps après les faits en raison des règles constitutionnelles qui l'ont protégé pendant ses deux mandats à l'Elysée, de 1995 à 2007. Jacques Chirac doit être jugé avec neuf autres prévenus pour deux dossiers concernant 28 emplois présumés fictifs à la Ville de Paris. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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