La division accentuée de l’opposition que favoriserait particulièrement une mésentente dans les rangs du trio Tanor-Niasse-Macky, et la magie gratuite d’une élection à un seul tour.
Il est vrai que depuis les dernières locales, l’idée d’une candidature unique de l’opposition est constamment suggérée par certains marabouts qui ont des bisbilles avec le pouvoir, des partis politiques qui n’ont d’autre espoir de survie hormis le cadre d’un regroupement, et des initiateurs de la société civile qui refusent de rester les bras croisés face aux difficultés récurrentes que rencontre le pays. Il est également vrai que les différents stratèges des formations politiques regroupées au sein de la coalition Benno Siggil et même d’ailleurs, planchent sérieusement sur le projet.
Mais cette unanimité, quoi que la seule à même de battre un parti au pouvoir assez bien assis, risque de ne pas être pour demain. Il y aura toujours la question de savoir qui sera devant, et comment convaincre certains militants de ne pas faire de fixation sur leur propre candidat. Déjà, le ton en a été donné.
N’est-ce pas lors de leur conférence de presse tenue mardi dernier, que les jeunes de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et de l’Alliance pour la République (Apr) n’ont manqué de fustiger l’attitude de Barthélemy Dias qui avait prôné une candidature unique en 2012, autour de la personne du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng ? Pourquoi ce tir groupé sur le simple soldat Diaz qui ne fait part que d’un vœu, même maladroitement, alors que les instances du Ps ne sont jamais officiellement prononcées sur la question ?
Cette hâte à dénoncer le Maire de Sacré-Cœur, ne traduit-elle pas une certaine frilosité, si réellement tout le monde est convaincu que seul un grand regroupement autour d’un candidat unique reste la solution pour bouter Wade dehors ? Est-ce que tout le monde est convaincu qu’il faudra bien sacrifier des ambitions, pour la désignation d’un représentant qui ne devra pas nécessairement faire l’unanimité ? Rien n’est moins sûr.
Et tant qu’il existera des appréhensions sur le bon candidat, parce qu’on le veut de son camp, ce ne
sont pas les conclusions des Assisses ou les personnalités civiles convoquées pour servir d’arbitres, qui pourraient venir à bout des convictions militantes, donc partisanes. Le cœur bat toujours à gauche.
Source: Rewmi
Il est vrai que depuis les dernières locales, l’idée d’une candidature unique de l’opposition est constamment suggérée par certains marabouts qui ont des bisbilles avec le pouvoir, des partis politiques qui n’ont d’autre espoir de survie hormis le cadre d’un regroupement, et des initiateurs de la société civile qui refusent de rester les bras croisés face aux difficultés récurrentes que rencontre le pays. Il est également vrai que les différents stratèges des formations politiques regroupées au sein de la coalition Benno Siggil et même d’ailleurs, planchent sérieusement sur le projet.
Mais cette unanimité, quoi que la seule à même de battre un parti au pouvoir assez bien assis, risque de ne pas être pour demain. Il y aura toujours la question de savoir qui sera devant, et comment convaincre certains militants de ne pas faire de fixation sur leur propre candidat. Déjà, le ton en a été donné.
N’est-ce pas lors de leur conférence de presse tenue mardi dernier, que les jeunes de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et de l’Alliance pour la République (Apr) n’ont manqué de fustiger l’attitude de Barthélemy Dias qui avait prôné une candidature unique en 2012, autour de la personne du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng ? Pourquoi ce tir groupé sur le simple soldat Diaz qui ne fait part que d’un vœu, même maladroitement, alors que les instances du Ps ne sont jamais officiellement prononcées sur la question ?
Cette hâte à dénoncer le Maire de Sacré-Cœur, ne traduit-elle pas une certaine frilosité, si réellement tout le monde est convaincu que seul un grand regroupement autour d’un candidat unique reste la solution pour bouter Wade dehors ? Est-ce que tout le monde est convaincu qu’il faudra bien sacrifier des ambitions, pour la désignation d’un représentant qui ne devra pas nécessairement faire l’unanimité ? Rien n’est moins sûr.
Et tant qu’il existera des appréhensions sur le bon candidat, parce qu’on le veut de son camp, ce ne
sont pas les conclusions des Assisses ou les personnalités civiles convoquées pour servir d’arbitres, qui pourraient venir à bout des convictions militantes, donc partisanes. Le cœur bat toujours à gauche.
Source: Rewmi