La Corée du Sud annule l'opération de tirs d'artillerie
L'armée sud-coréenne a annoncé lundi qu'elle annulait les exercices de tirs d'artillerie prévus mardi matin sur l'île de Yeonpyeong, qui avait été la cible d'un bombardement nord-coréen. Deux soldats et deux civils sud-coréens avaient été tués et 18 autres personnes blessées. Un message d'alerte a été diffusé à l'adresse des habitants de l'île, les appelant à gagner les refuges sous-terrains à partir de mardi 9h30. Les tirs d'artillerie devaient être dirigés dans les eaux au sud-ouest de l'île, soit dans une autre direction que la Corée du Nord, a précisé lundi un responsable du commandement sud-coréen. (AP)
Pyongyang déploie des missiles Pékin mise sur la diplomate
Washington et Séoul ont entamé dimanche des manoeuvres aéronavales communes en mer Jaune tandis que Pyongyang déployait des missiles dans la région et que son allié chinois assurait miser sur la diplomatie pour réduire la tension dans la péninsule. Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, la Corée du Nord, dont le leader Kim Jong-il, malade, se préparerait à laisser les rênes du dernier bastion stalinien de la planète à son plus jeune fils, a placé sur leurs pas de tir des missiles sol-sol ainsi que des missiles sol-air dans la zone de tension. Celle-ci est brusquement montée lorsque la Corée du Nord a bombardé mardi l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, dans un secteur revendiqué par les deux pays, tuant quatre personnes, deux "marines" sud-coréens et deux civils. Pyongyang a affirmé regretter la mort de ces derniers. Dimanche, Séoul a conseillé aux journalistes de quitter l'île. La Chine s'est engagée pour sa part à empêcher une détérioration de la situation. Une délégation officielle chinoise a été reçue à Séoul par le président Lee Myung-bak, qui a demandé à Pékin de jouer un rôle accru pour la paix en tant que principal allié de Pyongyang. (Reuters)
Karachi: un avion-cargo s'écrase au moins 11 morts
Un avion-cargo en flammes s'est écrasé dimanche peu après son décollage sur un quartier résidentiel de Karachi, la plus grande ville du Pakistan. Les autorités pakistanaises ont fait état d'au moins 11 morts, les huit membres de l'équipage et trois personnes au sol. L'avion de fabrication russe s'est écrasé sur le chantier d'un complexe résidentiel en construction, détruisant ou endommageant environ 20 bâtiments. L'appareil a failli percuter plusieurs grands immeubles d'habitation à quelques centaines de mètres seulement. Dimanche après-midi, trois corps avaient été extraits des décombres fumants du chantier et un ouvrier restait porté disparu, selon le commandant de la marine Mohammad Musra. Une autre personne au sol a été hospitalisée avec de graves brûlures, selon un médecin local, Abdul Razak. L'appareil à destination du Soudan s'est écrasé vers 1h50 du matin, alors que nombre d'habitants de ce quartier aisé étaient endormis. D'après plusieurs témoins, l'un des réacteurs de l'appareil était en flammes. Un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Oleksander Dikousarov a précisé que sept Ukrainiens figuraient parmi l'équipage, dont le commandant et le pilote. (AP)
Un Rafale s'abîme en mer au large du Pakistan
Un pilote de Rafale, qui opérait depuis le porte-avions Charles de Gaulle et qui venait de commencer une mission d'appui aérien en Afghanistan, s'est éjecté dimanche de son appareil avant que celui-ci s'abîme en mer au large du Pakistan, a annoncé à Paris l'état-major des armées. Dans un communiqué, l'état-major des armées précise que "le pilote a été immédiatement récupéré par l'hélicoptère en charge de la sécurité des opérations aériennes", qu'"il est indemne et actuellement pris en charge par l'équipe médicale du bord". "L'avion de combat Rafale F3 s'est abîmé en mer non loin du porte-avions, dans la zone d'opérations du groupe aéronaval située à plus de 100 km des côtes pakistanaises", précise-t-on de même source, en ajoutant qu'"une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident". (AP)
Climat: l'Inde fait des propositions pour le sommet de Cancún
L'Inde a soumis deux propositions pour le sommet des Nations unies sur le climat qui s'ouvre lundi à Cancún au Mexique. New Delhi espère ainsi modifier son image internationale et contribuer à résoudre les différents qui ont empêché la conclusion d'accord sur la réduction des gaz à effets de serre, a expliqué samedi le ministre indien de l'Environnement Jairam Ramesh. Dans le passé, "l'Inde a été perçue comme irascible et faisant de l'obstruction", a expliqué le ministre. "J'aimerais penser que cette perception est différente à présent". Les deux propositions indiennes, que l'Associated Press a pu se procurer, portent sur les sujets sensibles du contrôle des réductions d'émissions et du partage des technologies avec les pays en développement. Elles exposent des solutions pour obtenir des accords-cadres qui laisseraient en suspens les sujets de contentieux les plus forts. Les Etats-Unis, qui représentent 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement de la planète, avaient refusé de signer le protocole de Kyoto sur les réductions de GES en 1997 sans que les pays en développement ne prennent d'engagements similaires. La Chine, qui représente 22% des émissions, et l'Inde (5,5%), ainsi que d'autres économies émergentes, arguent qu'elles ne peuvent s'engager par un traité à restreindre leur croissance. (AP)
L'émissaire de Ban Ki-moon rencontre Aung San Suu Kyi
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a rencontré samedi Vijay Nambiar, l'émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon en Birmanie. La prix Nobel de la paix, qui a retrouvé la liberté le 13 novembre après sept années d'affilée d'assignation à résidence, s'est entretenue pendant plus d'une heure après l'émissaire onusien. Ce dernier comptait également avoir des entretiens avec des responsables de la junte militaire au pouvoir lors de sa visite ce week-end. Devant la presse à sa résidence, Aung San Suu Kyi a parlé d'entretiens "très précieux". "Mais une rencontre ne suffit pas. J'espère que c'est la première de nombreuses rencontres. Je pense que nous devrions avoir besoin de rencontres nombreuses et fréquentes pour régler tous les problèmes auxquels nous faisons face", a-t-elle souligné. Depuis sa libération, l'opposante birmane a eu plusieurs entretiens avec des diplomates, responsables politiques et d'agences internationales. (AP)
Source : Yahoo Actualités
L'armée sud-coréenne a annoncé lundi qu'elle annulait les exercices de tirs d'artillerie prévus mardi matin sur l'île de Yeonpyeong, qui avait été la cible d'un bombardement nord-coréen. Deux soldats et deux civils sud-coréens avaient été tués et 18 autres personnes blessées. Un message d'alerte a été diffusé à l'adresse des habitants de l'île, les appelant à gagner les refuges sous-terrains à partir de mardi 9h30. Les tirs d'artillerie devaient être dirigés dans les eaux au sud-ouest de l'île, soit dans une autre direction que la Corée du Nord, a précisé lundi un responsable du commandement sud-coréen. (AP)
Pyongyang déploie des missiles Pékin mise sur la diplomate
Washington et Séoul ont entamé dimanche des manoeuvres aéronavales communes en mer Jaune tandis que Pyongyang déployait des missiles dans la région et que son allié chinois assurait miser sur la diplomatie pour réduire la tension dans la péninsule. Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, la Corée du Nord, dont le leader Kim Jong-il, malade, se préparerait à laisser les rênes du dernier bastion stalinien de la planète à son plus jeune fils, a placé sur leurs pas de tir des missiles sol-sol ainsi que des missiles sol-air dans la zone de tension. Celle-ci est brusquement montée lorsque la Corée du Nord a bombardé mardi l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, dans un secteur revendiqué par les deux pays, tuant quatre personnes, deux "marines" sud-coréens et deux civils. Pyongyang a affirmé regretter la mort de ces derniers. Dimanche, Séoul a conseillé aux journalistes de quitter l'île. La Chine s'est engagée pour sa part à empêcher une détérioration de la situation. Une délégation officielle chinoise a été reçue à Séoul par le président Lee Myung-bak, qui a demandé à Pékin de jouer un rôle accru pour la paix en tant que principal allié de Pyongyang. (Reuters)
Karachi: un avion-cargo s'écrase au moins 11 morts
Un avion-cargo en flammes s'est écrasé dimanche peu après son décollage sur un quartier résidentiel de Karachi, la plus grande ville du Pakistan. Les autorités pakistanaises ont fait état d'au moins 11 morts, les huit membres de l'équipage et trois personnes au sol. L'avion de fabrication russe s'est écrasé sur le chantier d'un complexe résidentiel en construction, détruisant ou endommageant environ 20 bâtiments. L'appareil a failli percuter plusieurs grands immeubles d'habitation à quelques centaines de mètres seulement. Dimanche après-midi, trois corps avaient été extraits des décombres fumants du chantier et un ouvrier restait porté disparu, selon le commandant de la marine Mohammad Musra. Une autre personne au sol a été hospitalisée avec de graves brûlures, selon un médecin local, Abdul Razak. L'appareil à destination du Soudan s'est écrasé vers 1h50 du matin, alors que nombre d'habitants de ce quartier aisé étaient endormis. D'après plusieurs témoins, l'un des réacteurs de l'appareil était en flammes. Un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Oleksander Dikousarov a précisé que sept Ukrainiens figuraient parmi l'équipage, dont le commandant et le pilote. (AP)
Un Rafale s'abîme en mer au large du Pakistan
Un pilote de Rafale, qui opérait depuis le porte-avions Charles de Gaulle et qui venait de commencer une mission d'appui aérien en Afghanistan, s'est éjecté dimanche de son appareil avant que celui-ci s'abîme en mer au large du Pakistan, a annoncé à Paris l'état-major des armées. Dans un communiqué, l'état-major des armées précise que "le pilote a été immédiatement récupéré par l'hélicoptère en charge de la sécurité des opérations aériennes", qu'"il est indemne et actuellement pris en charge par l'équipe médicale du bord". "L'avion de combat Rafale F3 s'est abîmé en mer non loin du porte-avions, dans la zone d'opérations du groupe aéronaval située à plus de 100 km des côtes pakistanaises", précise-t-on de même source, en ajoutant qu'"une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident". (AP)
Climat: l'Inde fait des propositions pour le sommet de Cancún
L'Inde a soumis deux propositions pour le sommet des Nations unies sur le climat qui s'ouvre lundi à Cancún au Mexique. New Delhi espère ainsi modifier son image internationale et contribuer à résoudre les différents qui ont empêché la conclusion d'accord sur la réduction des gaz à effets de serre, a expliqué samedi le ministre indien de l'Environnement Jairam Ramesh. Dans le passé, "l'Inde a été perçue comme irascible et faisant de l'obstruction", a expliqué le ministre. "J'aimerais penser que cette perception est différente à présent". Les deux propositions indiennes, que l'Associated Press a pu se procurer, portent sur les sujets sensibles du contrôle des réductions d'émissions et du partage des technologies avec les pays en développement. Elles exposent des solutions pour obtenir des accords-cadres qui laisseraient en suspens les sujets de contentieux les plus forts. Les Etats-Unis, qui représentent 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement de la planète, avaient refusé de signer le protocole de Kyoto sur les réductions de GES en 1997 sans que les pays en développement ne prennent d'engagements similaires. La Chine, qui représente 22% des émissions, et l'Inde (5,5%), ainsi que d'autres économies émergentes, arguent qu'elles ne peuvent s'engager par un traité à restreindre leur croissance. (AP)
L'émissaire de Ban Ki-moon rencontre Aung San Suu Kyi
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a rencontré samedi Vijay Nambiar, l'émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon en Birmanie. La prix Nobel de la paix, qui a retrouvé la liberté le 13 novembre après sept années d'affilée d'assignation à résidence, s'est entretenue pendant plus d'une heure après l'émissaire onusien. Ce dernier comptait également avoir des entretiens avec des responsables de la junte militaire au pouvoir lors de sa visite ce week-end. Devant la presse à sa résidence, Aung San Suu Kyi a parlé d'entretiens "très précieux". "Mais une rencontre ne suffit pas. J'espère que c'est la première de nombreuses rencontres. Je pense que nous devrions avoir besoin de rencontres nombreuses et fréquentes pour régler tous les problèmes auxquels nous faisons face", a-t-elle souligné. Depuis sa libération, l'opposante birmane a eu plusieurs entretiens avec des diplomates, responsables politiques et d'agences internationales. (AP)
Source : Yahoo Actualités
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