Le patron de la discothèque et organisateur de concerts Omar Chaban a été condamné à 20 ans de prison, le manager du groupe et un haut responsable de la police à 18 ans. Deux inspecteurs municipaux ont été condamnés à deux ans de prison pour manquement à leur devoir.
L'acquittement des Callejeros et la décision du tribunal d'autoriser les condamnés à rester en liberté jusqu'à leur appel a déclenché la colère des proches de victimes qui assistaient au verdict. La police a dû intervenir pour séparer les familles et les fans du groupe, qui en sont venus aux mains.
La tragédie de la discothèque Republica de Cromagnon, le 30 décembre 2004, est devenue emblématique de la fracture sociale du pays et du laisser-aller des autorités. Elle avait mis au jour tout un réseau de corruption et complicités pour l'attribution des licences commerciales. L'affaire a provoqué la chute du maire de Buenos Aires de l'époque Anibal Ibarra, destitué par le conseil municipal. Depuis les réglementations de sécurité sont bien mieux respectées dans les discothèques, mais surtout celles des quartiers riches.
Ce 30 décembre 2004, le groupe Los Callejeros donnait un concert de fin d'année à la Republica de Cromagnon. Selon les témoins, l'incendie a été déclenché par le tir d'une fusée, qui a mis le feu à la mousse du plafond, remplissant d'une fumée âcre la salle surpeuplée où s'entassaient plus de 1.500 personnes. Dans la panique qui s'en est suivie, nombre des spectateurs se sont retrouvés pris au piège et sont mortes asphyxiées, car les issues étaient bloquées ou avaient été fermées pour empêcher les resquilleurs d'assister au concert.
Les pompiers auront ensuite passé des heures à retirer les corps calcinés, dont ceux de bébés laissés dans une garderie de fortune pendant le concert. Vu la lenteur de l'arrivée des secours, les passants et rescapés s'en étaient chargés, donnant une dimension encore plus tragique à une catastrophe qui a bouleversé le pays.
Source: Associated Presse via Yahoo News
L'acquittement des Callejeros et la décision du tribunal d'autoriser les condamnés à rester en liberté jusqu'à leur appel a déclenché la colère des proches de victimes qui assistaient au verdict. La police a dû intervenir pour séparer les familles et les fans du groupe, qui en sont venus aux mains.
La tragédie de la discothèque Republica de Cromagnon, le 30 décembre 2004, est devenue emblématique de la fracture sociale du pays et du laisser-aller des autorités. Elle avait mis au jour tout un réseau de corruption et complicités pour l'attribution des licences commerciales. L'affaire a provoqué la chute du maire de Buenos Aires de l'époque Anibal Ibarra, destitué par le conseil municipal. Depuis les réglementations de sécurité sont bien mieux respectées dans les discothèques, mais surtout celles des quartiers riches.
Ce 30 décembre 2004, le groupe Los Callejeros donnait un concert de fin d'année à la Republica de Cromagnon. Selon les témoins, l'incendie a été déclenché par le tir d'une fusée, qui a mis le feu à la mousse du plafond, remplissant d'une fumée âcre la salle surpeuplée où s'entassaient plus de 1.500 personnes. Dans la panique qui s'en est suivie, nombre des spectateurs se sont retrouvés pris au piège et sont mortes asphyxiées, car les issues étaient bloquées ou avaient été fermées pour empêcher les resquilleurs d'assister au concert.
Les pompiers auront ensuite passé des heures à retirer les corps calcinés, dont ceux de bébés laissés dans une garderie de fortune pendant le concert. Vu la lenteur de l'arrivée des secours, les passants et rescapés s'en étaient chargés, donnant une dimension encore plus tragique à une catastrophe qui a bouleversé le pays.
Source: Associated Presse via Yahoo News
À lire également :
-
Meurtre de Brian Thompson : Qui est Luigi Mangione, l'homme arrêté ?
-
Augmentation des recherches pour quitter les États-Unis après la réélection de Trump
-
Donald Trump élu 47e Président des États-Unis : Retour historique à la Maison-Blanche
-
2024 : Un Combat pour l'Âme de l'Amérique - Trump contre Harris
-
Cuba plongée dans l’obscurité après l’arrêt de sa principale centrale thermique