Entre l’usage de la Bible lors de la cérémonie d’investiture et le fameux « God Bless the United States of America » (Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique) à chaque fin de discours, on pourrait penser qu’il n’y a pas de séparation entre l’Église et les Etats-Unis, pourtant aucune loi américaine ne stipule l’usage de la Bible lors de l’investiture.
Si les présidents américains posent leur main gauche sur la Bible depuis plus de deux siècles, c’est uniquement par mimétisme. La tradition a été lancée par George Washington, premier président de l’histoire des États-Unis. Après avoir prêté serment devant Robert R. Livingston, l’un des cinq rédacteurs de la déclaration d’indépendance américaine, George Washington aurait été jusqu’à embrasser l’ouvrage sacré.
L’usage de la Bible pour prêter serment n’est pas spécifié dans la Constitution américaine, John Quincy Adams, sixième président des États-Unis et partisan de la laïcité déclarait autrefois : « Le gouvernement des États-Unis n’est en aucune manière fondé sur la religion chrétienne ».
C’est donc par pure imitation du père de la nation américaine George Washington que les présidents américains continuent d’honorer cette tradition depuis des siècles.
Par ailleurs, quelques présidents ont choisi de ne pas suivre cette tradition. John Quincy Adams est le premier président, en 1825, à mettre la Bible de côté. Le sixième président des États-Unis a opté pour un livre de droit. Devenu président à la suite de l’assassinat de William McKinley, Theodore Roosevelt a prêté serment dans la précipitation en 1901 et a simplement levé la main droite.
Même cas de figure pour Lyndon Johnson, investit à bord de l’avion présidentiel Air Force One, le jour même du meurtre de Kennedy. Le 36e président des États-Unis avait alors prêté serment sur un missel catholique, un livre liturgique contenant les prières de la messe.
Si les présidents américains posent leur main gauche sur la Bible depuis plus de deux siècles, c’est uniquement par mimétisme. La tradition a été lancée par George Washington, premier président de l’histoire des États-Unis. Après avoir prêté serment devant Robert R. Livingston, l’un des cinq rédacteurs de la déclaration d’indépendance américaine, George Washington aurait été jusqu’à embrasser l’ouvrage sacré.
L’usage de la Bible pour prêter serment n’est pas spécifié dans la Constitution américaine, John Quincy Adams, sixième président des États-Unis et partisan de la laïcité déclarait autrefois : « Le gouvernement des États-Unis n’est en aucune manière fondé sur la religion chrétienne ».
C’est donc par pure imitation du père de la nation américaine George Washington que les présidents américains continuent d’honorer cette tradition depuis des siècles.
Par ailleurs, quelques présidents ont choisi de ne pas suivre cette tradition. John Quincy Adams est le premier président, en 1825, à mettre la Bible de côté. Le sixième président des États-Unis a opté pour un livre de droit. Devenu président à la suite de l’assassinat de William McKinley, Theodore Roosevelt a prêté serment dans la précipitation en 1901 et a simplement levé la main droite.
Même cas de figure pour Lyndon Johnson, investit à bord de l’avion présidentiel Air Force One, le jour même du meurtre de Kennedy. Le 36e président des États-Unis avait alors prêté serment sur un missel catholique, un livre liturgique contenant les prières de la messe.
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