En avril 2010, le gouvernement Fillon de Nicolas Sarkozy avait annoncé vouloir punir les parents dont les enfants sont en décrochage à l’école par la suspension des allocations familiales. Il est notoire que les enfants en décrochage scolaire sont ceux issus des classes le plus défavorisées. En d’autres termes, moins on est «perché» dans la société, et donc plus on est fauché, moins on va à l’école. Si l’on poursuit ce projet de mesure jusqu’à l’absurde, une suspension des allocations familiales provoquerait encore plus d’absentéisme. Nicolas Sarkozy, pourrais-je dire en toute naïveté, voulait non seulement baisser les dépenses d’Etat liées à la famille mais aussi celles de l’Education nationale : moins d’élèves = moins de postes d’enseignement. Et la scolarisation des jeunes défavorisés, on s’en fout. Le principe républicain d’égalité ne pouvait pas être mieux écorné. Sarkozy n’a pourtant jamais déclaré y renoncer.
Nous voici en avril 2013 et le principe de la distribution égalitaire des allocations familiales sera probablement remis en cause par le rapport que Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil de la famille (HCF), remettra le jeudi 4 avril. Dans les grandes lignes, il s’agirait de diminuer le montant des allocations versées aux familles aisées qui en ont moins besoin que les familles démunies. On autoriserait une discrimination dès lors qu'elle aurait pour but de parer les inégalités de fait. Les enfants des familles aisées n’auront pas à en souffrir – c’est l’opinion de certains députés de l’opposition qui déclarent disposer de revenus suffisants pour que la diminution ou même la suppression des allocations ne grève pas leur budget famille.
Nous voici en avril 2013 et le principe de la distribution égalitaire des allocations familiales sera probablement remis en cause par le rapport que Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil de la famille (HCF), remettra le jeudi 4 avril. Dans les grandes lignes, il s’agirait de diminuer le montant des allocations versées aux familles aisées qui en ont moins besoin que les familles démunies. On autoriserait une discrimination dès lors qu'elle aurait pour but de parer les inégalités de fait. Les enfants des familles aisées n’auront pas à en souffrir – c’est l’opinion de certains députés de l’opposition qui déclarent disposer de revenus suffisants pour que la diminution ou même la suppression des allocations ne grève pas leur budget famille.
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